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  • La noix connectée – le meilleur du pire de l’innovation grenobloise

    On a fait un nouveau hors série ! Mais plutôt que de choisir l’option brochure (comme Mélancolie postale ou STMicro, gros dégâts des eaux) on a fait le choix cette fois-ci d’en faire un vrai bouquin qu’on autoédite à 1000 exemplaires. « La noix connectée – le meilleur du pire de l’innovation grenobloise » – sortira autour de mi-mars et proposera 115 pages pour dix balles. Il sera disponible dans un certain nombre de points de vente (librairies et tabac-presse) qu’on démarchera à partir de mi-mars. Ce sera aussi bien entendu possible de le commander par correspondance, contre douze euros frais de port compris, à envoyer en espèces ou en chèque à Le Postillon, 42 avenue Jean Jaurès 38600 Fontaine. En attendant voilà un bout de notre préface.

Derniers articles en ligne

  • Un combat à charges

    Au moment de payer son loyer, et les charges qui vont avec, on râle souvent, mais on ne s’interroge pas beaucoup sur ces sommes. C’est ce qu’ont entrepris des habitants de la Villeneuve, qui tentent depuis des années de faire un «  contrôle des charges » demandées par leur bailleur social. Une démarche qui pourrait donner d’autres envies, dans ce quartier soumis aux affres de la rénovation urbaine.

  • « On fait plus du gardiennage que de l’animation »

    Dans la catégorie « boulot de merde », il mérite amplement sa place. Et plutôt en haut du panier. Pourtant, faire de l’animation auprès des enfants c’est plutôt sympa, non ? C’est mignon, les gosses, comment peut-on souffrir en s’occupant d’eux ?
    Les animateurs périscolaires vivent pourtant une sorte de détresse. Pas à cause des gamins, non, le problème c’est leurs conditions de travail.
    À Grenoble, elles ont encore empiré depuis la rentrée. Cette détérioration a eu au moins un effet positif : entraîner un mouvement de contestation rarissime dans ce métier à la pointe de la précarisation du monde du travail.

  • La grande radiation

    Radiations abusives, offres de formation bidons, flicage des chômeurs, déshumanisation des rapports, délégation du suivi à des organismes privés, offres d’emploi illégales... De plus en plus, Pôle Emploi délaisse sa mission de service public – le conseil et l’accompagnement des chômeurs – au profit d’un objectif moins avouable : baisser artificiellement les statistiques du chômage et réaliser des économies. Pour cela, il n’hésite pas à flirter avec l’illégalité, profitant de la méconnaissance de leurs droits par les demandeurs d’emploi. Un gigantesque enfumage que confirment tous nos témoins : chômeurs, syndicalistes et même un conseiller Pôle Emploi remonté.

  • « Cette affaire remet des murs et ferme des portes »

    Le 14 décembre, la cour d’assises de Grenoble a rendu un verdict presque sans précédent : un psychiatre a été condamné à 18 mois de prison avec sursis pour homicide involontaire, suite au meurtre commis par un de ses patients en 2008. La famille de Luc Meunier, l’étudiant de 26 ans poignardé cours Berriat, s’est dite soulagée. Le médecin a fait appel de la condamnation. Et nous, spectateurs, on reste là, pantois ; ni rassurés par l’hypothèse de recevoir un coup de surin, ni convaincus qu’enfermer des gens sans jugement par commodité soit très innovant. On a discrètement consulté Claire Gekiere, médecin-psychiatre à l’hôpital de Bassens pour tenter d’introduire un peu de nuance dans la rubrique faits divers.

  • Vaut-il mieux croire aux ovnis qu’à la démocratie participative ?

    Au Postillon, on en a un peu marre des réunions publiques autour de la politique locale, des tarifs de stationnement, des bibliothèques, du budget, et de tous ces sujets bassement terre-à-terre. Nous on veut bien essayer de croire à la démocratie participative, mais quand même quitte à planer il y a des fantasmes plus marrants. Alors le 13 décembre, un de nos reporters s’est incrusté dans une réunion secrète d’ufologues, ceux qui croient aux ovnis et tout ce qui est en lien : une pincée d’extraterrestres, une cuillère de théorie du complot, et une louche de secret d’État, le fil rouge de la soirée. Tout cela réuni en une « conviviale » soirée participative.

  • « La seule attitude rationnelle, ne pas se laisser faire »

    " Contre la flexibilité du travail, ils proposent des contrats d’un mois rémunéré 1 300€. Opposants à la loi El Khomri, ils s’assoient sur la loi en vigueur quand il s’agit de prévenir un travailleur déjà précaire de ce qu’il va faire la semaine suivante. "

  • A la mairie comme au PG, unanimité obligatoire

    L’hémorragie interne continue au parti de gauche 38. Depuis 2014 et l’arrivée du PG au pouvoir municipal à Grenoble, plus de la moitié des 400 militants de ce parti avaient déjà quitté le navire en septembre 2016, comme nous le racontions dans Le Postillon n°37. Depuis, les départs se multiplient et fin janvier, une trentaine de personnes ont présenté leur démission collective

  • Les bons citoyens labellisés

    La citoyenneté aussi doit être labellisée. Sciences-Po Grenoble vient de mettre en place, en partenariat avec la mairie de Grenoble, le « Certificat d’action citoyenne ».

  • Crovella bouche ouverte

    La municipalité Destot avait accepté qu’un promoteur dénommé Olivier Crovella achète les anciens locaux du Greta, rue d’Alembert et rue Raspail pour y construire plein de logements. Suite à de multiples rebondissements et la pression de l’union de quartier, qui militait pour que ces lieux demeurent des locaux d’activités, Piolle a fini par annuler les derniers permis de construire délivrés entre les deux tours des Municipales de 2014 par l’adjoint à l’immobilier de l’époque, Philippe de Longevialle.

  • Courrier des lecteurs

    Le journal qui nous rappelle la « sinistre époque » ?
    « Bonjour… En même temps, une formule de politesse est-elle indispensable et est-elle adaptée à une telle situation ? Je ne me présente pas, vous semblez me connaître. J’ai exercé le métier de journaliste durant des années. Et moi j’avais le courage de signer mes articles et de me présenter lorsque je couvrais un événement. Vos articles me font frémir et me font penser à cette sinistre époque où les journalistes ne signaient pas leurs (…)