
D’ordinaire Le Postillon ne parle jamais de « culture », avec ou sans grand Q, réservant, en grand prince, ce domaine au sac à pub local Le Petit Bulletin. Si pour une fois on plonge dans ce panier de crabes, c’est parce qu’il s’avère qu’au bout d’un an, la municipalité d’Éric Piolle a réalisé une très grande performance : se brouiller avec une bonne partie des « cultureux » grenoblois, public pourtant largement sympathisant de la mouvance rouge-vert et heureux du changement de municipalité. Alors que des festivals disparaissent, que des sympathisants de Piolle sont de plus en plus déçus par la politique culturelle mise en place, les élus mettent le paquet sur des farces participatives ou sur une grande opération de communication appelée « Journée des Tuiles ».