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  • La noix connectée – le meilleur du pire de l’innovation grenobloise

    On a fait un nouveau hors série ! Mais plutôt que de choisir l’option brochure (comme Mélancolie postale ou STMicro, gros dégâts des eaux) on a fait le choix cette fois-ci d’en faire un vrai bouquin qu’on autoédite à 1000 exemplaires. « La noix connectée – le meilleur du pire de l’innovation grenobloise » – sortira autour de mi-mars et proposera 115 pages pour dix balles. Il sera disponible dans un certain nombre de points de vente (librairies et tabac-presse) qu’on démarchera à partir de mi-mars. Ce sera aussi bien entendu possible de le commander par correspondance, contre douze euros frais de port compris, à envoyer en espèces ou en chèque à Le Postillon, 42 avenue Jean Jaurès 38600 Fontaine. En attendant voilà un bout de notre préface.

Derniers articles en ligne

  • Supermauvais en calcul

    « Intelligence artificielle : les plus grands supercalculateurs d’Europe vont être isérois  ». Ce 12 février, Le Daubé exulte en annonçant la transformation de deux centres de données (ou data centers) à Grenoble (en fait c’est à Eybens) et Villefontaine en «  installations dédiées à l’intelligence artificielle (IA) parmi les plus puissantes d’Europe ». Pour Le Daubé, c’est une excellente nouvelle car « une partie des 109 milliards d’investissement dans l’intelligence artificielle annoncés par Macron en ouverture du sommet pour l’action sur l’IA va terminer… en Isère  ». Concrètement, ces projets sont portés par la société DataOne, associée à deux géants du secteur de l’intelligence artificielle : les américains d’AMD, les émiratis de G42 et le CEA-Grenoble. Partons à la découverte de ces différents acteurs et des principaux effets d’annonce de ce projet.

  • GPT dans l’amphi

    Voilà deux ans et demi que notre mathématicien tient sa chronique autour de l’intelligence artificielle et il n’avait toujours pas évoqué l’épouvantail de notre quotidien, ce logiciel d’apparence anodin qui emplit nos vies d’images flashy et si moches, de textes proprets mais dénués de toute inspiration, de ce truc inutile qui justifie à lui seul de construire des centres de données partout. Voici donc venu le temps d’évoquer ChatGPT et ses dégâts déjà nombreux sur l’enseignement.

  • Dis-leur comment c’était

    Voilà un livre inattendu envoyé en service presse à notre journal par la maison d’édition Nouveau monde. Écrit par un certain « 6 », titré tout simplement « Deal », ses 273 pages sont découpées en courts chapitres nerveux et instructifs sur ce qu’il se passe dans la tête d’un jeune devenu dealer à Grenoble dans les années 1990. Malgré la quantité des différents produits injectés, le récit frappe par sa lucidité, disséquant l’engrenage dans lequel l’auteur s’engage, tiraillé entre la gloriole de l’interdit et la conscience de sa déchéance. Pendant longtemps, il ne parvient pas à se dépêtrer de tous les rapports humains plus ou moins détestables que crée le deal à cette époque. On a prolongé la lecture par une petite discussion avec « 6 ».

  • Les sorciers au bûcher

    À Grenoble aussi, l’accusation de sorcellerie fut souvent utilisée pour excommunier des personnes un peu originales. Ainsi de l’histoire de Francesco de Nobilibus, un prêtre franciscain italien condamné à mort en 1606 pour « crime et excès de magie et sortilèges ». Mais apparemment, cela n’a pas suffi ! Car 509 ans après sa mort, Le Postillon vient de recevoir une de ses lettres écrites d’outre-tombe. Où il donne sa version de cette histoire, en plus de décrire le Grenoble du début XVIIème siècle.

  • Bayard de vivre

    C’est le seul bar de Grenoble où il y a tout le temps des musiciens en train de jouer. « Mais c’est surtout pas un concept » se défend le patron du Bayard. On s’en doutait, mais Berny n’est pas du genre concept, il a passé l’âge de s’emmerder avec ces préoccupations de néo-managers. À 68 ans, ce qui fait vibrer Berny, c’est avant tout le partage de la musique – et puis aussi ses progrès en guitare. Alors qu’il s’apprête à partir de ce comptoir, petit retour sur l’histoire de Berny et de ce bar atypique du centre-ville.

  • Castor ou à raison

    En Occitanie et en Catalogne, les « dracs » sont des « créatures imaginaires de formes variables, dont la plupart sont considérées comme des dragons représentant le diable, liés à l’eau et à ses dangers ». Dans la Cuvette, le Drac est juste une rivière un peu pénible à traverser. Mais que sait-on du Drac ? Pour le cinquième épisode de ce feuilleton (quatre ans et demi après le quatrième…), on part sur les traces de l’animal à la mode du moment : le castor.

  • Édito

    « L’état de catastrophe naturelle ne sera pas reconnu » : le 17 janvier 2025, Le Daubé sort cette info à propos de l’éboulement de la Rivière. Pendant six mois, le quotidien local s’est prudemment abstenu d’enquêter sur les causes de cet éboulement, et a plutôt appuyé la thèse farfelue de la catastrophe naturelle en comparant cet évènement avec l’éboulement de la Bérarde. Une fois qu’un arrêté ministériel met en cause « les terrassements liés à l’exploitation de la carrière », le journal (…)

  • Elle est où la moulaga ?

    Dans cette double page et en page 28, comme vous allez le remarquer, on va beaucoup vous poncer afin que vous nous donniez des sous – en nous achetant, en vous abonnant, en abonnant des connaissances, en achetant notre nouveau livre, voire même en nous faisant des dons. Alors pourquoi cette soudaine fixette pour l’argent ? Parce qu’on se met à avoir des goûts de luxe. Après avoir fonctionné entièrement en bénévolat, puis, depuis douze ans, avec un salarié permanent (à 25 heures par semaine) (…)

  • Même pas peur !

    Cheveux blancs de tous les pays, unissez-vous
    En janvier, Clémentine Fillon dite « Misette », a mis les voiles. On avait consacré deux articles à cette ancienne résistante, l’un racontant ses luttes internationalistes (« cheveux blancs de tous les pays, unissez-vous » dans le n°56) et l’autre sa charmante descente de l’Isère puis du Rhône en kayak autoconstruit en 1950 (« Glisser sur les fleuves » dans le n°41). Lors de la longue après-midi d’hommage qui lui a été consacrée, un jeune (…)

  • Vraac : retour vers
le futur

    Un nouveau journal papier à Grenoble ! Il s’appelle Vraac pour « ville, rencontres, art, apéro, culture » et en le feuilletant, on se rend vite compte qu’en fait il n’est pas si nouveau : c’est le retour du Petit Bulletin, disparu fin 2023... Il y a la même maquette, les mêmes pubs (et la même « gratuité »), les mêmes journalistes : seul le nom a changé. Comme on l’écrivait à l’occasion de sa disparition, si on s’est souvent moqué de ce sac-à-pub célébrant sans esprit critique les arts (…)