Actualités

  • La noix connectée – le meilleur du pire de l’innovation grenobloise

    On a fait un nouveau hors série ! Mais plutôt que de choisir l’option brochure (comme Mélancolie postale ou STMicro, gros dégâts des eaux) on a fait le choix cette fois-ci d’en faire un vrai bouquin qu’on autoédite à 1000 exemplaires. « La noix connectée – le meilleur du pire de l’innovation grenobloise » – sortira autour de mi-mars et proposera 115 pages pour dix balles. Il sera disponible dans un certain nombre de points de vente (librairies et tabac-presse) qu’on démarchera à partir de mi-mars. Ce sera aussi bien entendu possible de le commander par correspondance, contre douze euros frais de port compris, à envoyer en espèces ou en chèque à Le Postillon, 42 avenue Jean Jaurès 38600 Fontaine. En attendant voilà un bout de notre préface.

Derniers articles en ligne

  • Aeroscale

    L’innovation technologique est une course au contrôle total. Il faut tout maîtriser, tout calculer, tout optimiser, anéantir les dernières traces de hasard… notamment dans le sport. Le cyclisme est à l’avant-garde de cette offensive totalitaire. Après avoir chassé le moindre gramme sur les vélos, après avoir équipé les coureurs cyclistes de capteurs de puissance mesurant en permanence quantité de paramètres bio-physiologiques (ce qui fait qu’ils ont plus souvent les yeux rivés sur leur écran (…)

  • Vive le courrier postal !

    Dans cette page, il est beaucoup question de courrier postal, surtout parce qu’on en a reçu pas mal et aussi parce qu’il y a une proposition de relancer la correspondance postale. Et malgré le racket effectué par La Poste sur les timbres postaux (ayant pris 200 % en 20 ans), ça nous semble une excellente idée.
    À défaut d’habiter dans la Cuvette : abonnez-vous !
    Alors oui, évidemment, s’abonner au Postillon est une bonne idée si on n’a pas le réflexe de l’acheter dans un point de vente (…)

  • Partir sans se retourner :
ainsi vont les industries de la chimie

    Une fois n’est pas coutume, on s’est plantés ! Dans le numéro 74, face aux mobilisations pour « sauver la plateforme chimique » on doutait des fermetures des usines, pensant que l’État interviendrait pour sauver ces industries stratégiques pour tout un tas de saloperies (nucléaire, militaire, spatial). En fait, si les productions nécessaires à ces secteurs stratégiques sont pour l’instant préservées, le reste est en train d’être liquidé : l’entreprise chinoise reprenant une partie des (…)

  • Conneries actuelles

    Rions un peu avec le « reportage » de la chaîne Youtube « Valeurs actuelles + » du 13 Janvier dernier intitulé « Grenoble : pourquoi il ne faut pas voter écolo ». Depuis quelques années, avec la multiplication des fait-divers dans la Cuvette, ce genre de vidéo hallucinée devient peu à peu une véritable mode, où des pseudos reporters de droite plus ou moins extrême viennent tordre grossièrement la réalité pour la faire rentrer dans leur cadre idéologique. Ainsi, dans cette vidéo truffée (…)

  • Un greenwashing en béton armé

    Mais qu’est-ce qui unit le Lyon-Turin, les JO de 2030, les grands projets d’aménagement urbain ? Le béton, bien entendu, qui dans le coin est surtout coulé par un de nos « fleurons » grenoblois : Vicat. Alors que le cimentier proclame partout ses bonnes intentions écologiques, plongeons dans un de ses méfaits actuels très concrets : le projet de ligne à grande vitesse reliant Lyon à Turin.

  • La vi(ll)e sauvage

    La ville est pleine de vies autre qu’humaine : arbres, buissons, arbustes, herbes, fleurs ; insectes, oiseaux, rongeurs, reptiles, mustélidés, félins, canidés, et même chevreuils et sangliers. Certaines sont soignées, entretenues, conservées et renouvelées, d’autres sont contrôlées ou carrément combattues, voire même considérées comme envahissantes. Qu’est-ce qu’on laisse ? Qu’est-ce qu’on entretient ? Qu’est-ce qu’on contrôle ? Qu’est-ce qu’on combat ? Mais, surtout, pourquoi sont-elles là ? Plongeons dans les multiples manifestations de la ville sauvage.

  • L’éléphant (du déferlement technologique) dans la pièce (de l’anti-fascisme)

    Le 18 juin, on reçoit un mail groupé du Fonds pour une presse libre [1], demandant à plus de 100 médias de signer l’appel « pour un front commun des médias contre l’extrême-droite ». Dans les jours d’après, quantité de mails en retour annonçant que Le Courrier des Balkans, Le Crétois, Youpress, etc., signent. Au final 90 médias valident cet appel diffusé largement à partir du 20 juin.
    Au Postillon, on n’a pas répondu, comme d’habitude. On nous demande régulièrement de signer des tribunes, appels, courriers, prises de position et à chaque fois on fait les morts. À vrai dire, on croit bien être atteint de tribunophobie. Oui mais là quand même, avec l’extrême-droite aux portes du pouvoir, l’heure est grave, non ?
    Le 24 juin on reçoit un courrier papier (merci, ça fait toujours plaisir) d’un de nos abonnés, qui nous demande « je vois que Le Postillon ne figure pas dans la liste des médias contre l’extrême droite. Pourquoi ?  » Bonne question, Laurent. Alors pour une fois, on va tenter de répondre, ce long texte étant une sorte de complément d’analyses et de réflexions à côté de notre reportage dans le Nord-Isère.

  • Extension du domaine de l’entrepôt

    Si l’Isère est connue pour la microélectronique, elle l’est moins pour la logistique. Pourtant à Saint-Quentin-Fallavier, il y a « la plus grande plateforme logistique de France ». Petite plongée dans ces entrepôts envahissant les campagnes, où – avec quelque temps d’avance sur le reste de la société – les machines remplacent les humains.

  • « On m’a plusieurs fois dit que je m’étais grillé, je vous le confirme aujourd’hui »

    C’est la dernière « affaire » concernant Piolle. Selon Enzo Lesourt, qui a été son « conseiller spécial » pendant huit ans, le maire de Grenoble et « l’insoumise » Élisa Martin (députée qui, à l’époque, était première adjointe) lui avaient imposé un deal fin 2016 : faire passer son salaire de 3 000 à 3 600 euros à condition qu’il reverse 400 euros en liquide chaque mois à Élisa Martin (qui venait de perdre ses indemnités d’élue au Conseil régional et devait se contenter de 3 100 euros brut). Au total, cet arrangement, qui a perduré jusqu’en 2020, a entraîné le détournement de 16 800 euros d’argent public – d’où l’ouverture d’une enquête par le parquet pour « concussion et recel de ce délit ». Après avoir été entendu par la police, Enzo Lesourt a décidé de sortir du silence et revient dans cette interview – sans toutefois toujours répondre aux questions – sur cette affaire, sur la condition de salarié politique et sur « l’obsession des élus pour la toute-puissance, même à gauche  ».

  • entre fête et diarrhée

    Avant ici il y avait un aéroport. Depuis les Jeux olympiques de 1968, les avions ont disparu et ont été remplacés par quelques habitations mais surtout des grands bâtiments où plein de gens fourmillent. Il y a le côté commerce, avec le centre commercial Grand’Place, en pleine panique suite à l’ouverture récente du mastodonte Neyrpic à Saint-Martin-d’Hères. Et puis il y a le côté « événementiel » avec le Summum, Alpexpo, Alpes Congrès, etc. Début novembre, deux complices du Postillon sont allés traîner leurs dégaines de « pacifistes » 24 heures dans et autour de ces grandes bâtisses. Et reviennent avec plein de questions sur la Foire, et sur ce qui foire.