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  • La noix connectée – le meilleur du pire de l’innovation grenobloise

    On a fait un nouveau hors série ! Mais plutôt que de choisir l’option brochure (comme Mélancolie postale ou STMicro, gros dégâts des eaux) on a fait le choix cette fois-ci d’en faire un vrai bouquin qu’on autoédite à 1000 exemplaires. « La noix connectée – le meilleur du pire de l’innovation grenobloise » – sortira autour de mi-mars et proposera 115 pages pour dix balles. Il sera disponible dans un certain nombre de points de vente (librairies et tabac-presse) qu’on démarchera à partir de mi-mars. Ce sera aussi bien entendu possible de le commander par correspondance, contre douze euros frais de port compris, à envoyer en espèces ou en chèque à Le Postillon, 42 avenue Jean Jaurès 38600 Fontaine. En attendant voilà un bout de notre préface.

Derniers articles en ligne

  • Problème de « carriérisme » à la métropole

    Cela n’aura échappé à personne : les aires de passage des gens du voyage sont généralement aménagées là où personne ne veut aller : à côté des déchetteries, des autoroutes, sous des lignes à haute tension... Dans la Métropole grenobloise, il y a une telle pression foncière que même ce genre d’endroit rebutant n’est plus « disponible ». Alors pour aménager son aire de grand passage, obligatoire depuis 2015, la Métropole a choisi un terrain pour l’instant occupé par le carrier GCIA, une co-entreprise des boîtes de BTP Carron et Eiffage. Pour y parvenir, la Métropole compte leur donner un terrain occupé par un autre « petit » carrier, avec des conditions très avantageuses et une iniquité qui pose question. Plongée dans un dossier complexe mais éclairant sur la tambouille métropolitaine.

  • La révolution ne sera pas numérisée

    Dans les milieux militants écologistes aussi, le smartphone devient de plus en plus obligatoire, le recours aux technologies numériques de plus en plus une évidence. Alors qu’un texte récent conteste l’utilisation invasive de ces technologies dans les luttes écolos, Le Postillon a recontacté certains acteurs de la plus grosse mobilisation anti nucléaire du coin : la manifestation contre le surgénérateur de Creys-Malville, ayant rassemblé 60 000 personnes en 1977. Avec quelques questions récurrentes : comment faisait-on pour s’organiser avant les smartphones et les mails ? Les nouvelles technologies de la communication simplifient-elles l’action des militants ?

  • Les grands projets abandonnés

    De tout temps, le Grenoblois a voulu pourrir son environnement. Déterrons-donc et comparons ce à quoi on a échappé.

  • À quoi reconnaît-on un porte-parole du...

    À quoi reconnaît-on un porte-parole du gouvernement ? À son maniement parfait de la langue de bois, évidemment. Dans la vie, il n’y a pas de secret : le travail paie. Avec un entraînement quotidien, on peut arriver à des résultats spectaculaires. Habitué à défendre l’indéfendable macroniste devant les médias nationaux, Olivier Véran n’a pas trop à forcer son talent quand il nous fait l’honneur de sa présence dans sa ville de Grenoble. Il faut dire que Le Daubé, subjugué depuis toujours par (…)

  • Les charmes de la mondialisation

    Scandale dans le Vercors ! Suite à une vente aux enchères, dix-sept camions de bois ont été vendus aux Chinois. À cette occasion, un scieur de Veurey nous apprend qu’« aujourd’hui, transporter en container une coupe de bois du Vercors vers la Chine coûte le même prix que le transport en camion entre le Vercors et ma scierie à Veurey » (Le Daubé, 12/11/2023). Voilà les conséquences du progrès qui innove et de la mondialisation heureuse. « Pour prendre en compte les spécificités locales de (…)

  • Deep Red, la chaire à canon de l’université grenobloise

    Chères soignantes désespérées par le manque de moyens, vous vous demandez où est passé l’argent magique ? Il est chez les troufions ! Entre 2017 et 2022, le budget de la défense nationale est passé de 32 à 41 milliards d’euros, et sera en moyenne de 59 milliards entre 2024 et 2030. Car en ces temps où la France contemple béate l’horreur au Moyen-Orient, il nous faut apparemment « avoir une guerre d’avance » selon Emmanuel Macron. Une aubaine pour la Silicon Valley grenobloise et toutes les (…)

  • Noyade de la démocratie participative

    C’est toujours drôle de re-consulter le programme de Piolle en 2014. Par exemple son engagement n°13 qui promettait de transformer le magazine de propagande municipal en « journal d’information et de débats sur les controverses municipales »… La bonne blague ! Exemple parmi tant d’autres : dans le dernier numéro de Gre.mag, il y a par exemple un article sur le projet de lac baignable de la Villeneuve. Une page de promotion de ce projet qui « sera une réalité dans quelques années » et rien (…)

  • Les chevilles gonflent-elles (aussi) à l’électrique ?

    Dès 2014, Piolle avait promis de ne pas faire plus de deux mandats de maire et – fait assez rare pour être souligné – c’est une promesse qu’il compte toujours tenir. Au journaliste d’Actu Grenoble (18/10/2023) qui le questionne sur sa vie après 2026, le tout récent condamné pour favoritisme répond avec son assurance inadaptée légendaire : « Je vais continuer à m’investir à l’échelle nationale. Je compte bien être une pièce maîtresse d’un programme commun et d’une candidature unique en 2027. (…)

  • Fairme

    Scandale ! Il reste encore du travail manuel dans les fermes. Si les machines ont déjà pas mal envahi l’agriculture, ce n’est visiblement pas assez pour la Start-up nation qui tente de toujours trouver des nouvelles parts de marché. Ainsi de la start‑up Fairme, qui veut commercialiser des « micro-laiteries », gros conteneur en bois capables de « préparer des produits laitiers et de les vendre de manière totalement autonomes ». En gros, il suffit au paysan de lui « donner » du lait cru, la (…)

  • Moins vite, moins haut, moins fort

    Revoilà le cirque olympique dans les Alpes ! Il y a quinze ans, la France avait tenté une candidature pour accueillir les Jeux olympiques d’hiver de 2018. Mais la longue campagne de préselection entre villes candidates (Nice, Pelvoux, Grenoble et Annecy) avait permis aux opposants de se mobiliser, notamment dans la cuvette avec le dynamique Comité anti-olympique 38. Finalement Annecy avait été retenue comme candidature française, avant de subir un fiasco lors de la sélection internationale, (…)