Actualités

  • La noix connectée – le meilleur du pire de l’innovation grenobloise

    On a fait un nouveau hors série ! Mais plutôt que de choisir l’option brochure (comme Mélancolie postale ou STMicro, gros dégâts des eaux) on a fait le choix cette fois-ci d’en faire un vrai bouquin qu’on autoédite à 1000 exemplaires. « La noix connectée – le meilleur du pire de l’innovation grenobloise » – sortira autour de mi-mars et proposera 115 pages pour dix balles. Il sera disponible dans un certain nombre de points de vente (librairies et tabac-presse) qu’on démarchera à partir de mi-mars. Ce sera aussi bien entendu possible de le commander par correspondance, contre douze euros frais de port compris, à envoyer en espèces ou en chèque à Le Postillon, 42 avenue Jean Jaurès 38600 Fontaine. En attendant voilà un bout de notre préface.

Derniers articles en ligne

  • Les potins du patin

    Pour rafraîchir ce numéro estival, quoi de mieux qu’un petit tour à la patinoire ? Cet hiver, Le Postillon est allé traîner ses patins à glace à Pôle Sud, à la rencontre des habituées et visiteurs occasionnels de ce lieu de mixité et de sociabilité rare. Voilà-t-y pas que notre journal se met au publireportage...

  • Laaiiisseeeez paaaasser les p’tits cailloux !

    Tout commence par un courrier dans la boîte aux lettres. Expéditeur : le FLC ou Front de libération de cailloux.
    «  Salut Le Postillon. Avez-vous vu ces milliers de cailloux enfermés dans des gabions le long de l’autoroute A480 ? Quelle infamie ! Entassés par millions dans des cages le long d’une deux fois trois voies surpolluée sans perspective d’évasion…  »

  • Liberez les nappes

    Vous pensiez qu’on avait fini de vous parler de cailloux ? C’est mal connaître l’étendue du sujet qui nous permet de faire une subtile transition avec les quatre pages à venir sur la pollution des nappes phréatiques grenobloises par les industries locales. Plongeons donc dans le scandale des pollutions passées, présentes et futures de nos précieuses nappes phréatiques. Et avant le grand bain, une petite mise à l’eau pour introduire ce sujet.

  • Pollueur très mauvais payeur

    Il y a un an, Le Daubé (10/05/23) titrait « Nappe phréatique polluée : les premiers travaux cet été ». De quoi faire penser que la nappe allait vraiment être dépolluée par l’industriel Solvay selon le principe du « pollueur-payeur ». En fait, il n’en est rien ! Déjà il n’est pas possible de dépolluer une nappe. Et puis les travaux entrepris, de faible ampleur, ne visent qu’à réduire l’impact de pollutions futures. Retour sur un nouvel enfumage.

  • L’eau potable toujours menacée

    Tous les jours depuis des décennies, des usines rejettent quantité de polluants chimiques dans la rivière, à 300 mètres d’un puits de captage d’eau potable. Ce n’est pas une dystopie, ce n’est pas une mauvaise série. Ça se passe à Jarrie, au sud de Grenoble, dont la plateforme chimique regroupe les usines d’Arkema, Framatome et quelques seconds couteaux. La rivière, c’est ce bon vieux Drac (voir tous les numéros précédents du Postillon). Et le puits, c’est celui des Mollots, méconnu, mais qui alimente en partie les robinets de l’agglomération. La raison des autorisations délivrées par la Préfecture pour continuer cette hérésie ? Le sens d’écoulement de l’eau empêcherait la nappe d’eau potable d’être contaminée, ce que des mesures récentes viennent en partie de remettre en question. Si ce scandale fait un peu parler depuis l’année dernière, avec notamment le lancement en mars dernier d’une procédure administrative contre la Préfecture de l’Isère par la Ville de Grenoble, les réalités concrètes de ces pollutions n’ont jamais été documentées. C’est ce à quoi s’attache cet article. Asseyez-vous et buvez un bon verre d’eau.

  • PFAS, fluor de ma vue

    Depuis l’année dernière, la pollution due aux composés chimiques PFAS (substances per- et polyfluoroalkylées) fait l’actualité nationale et locale. Dans la vallée de la chimie du Sud-lyonnais, incluant un bout du Nord-Isère, l’eau, les poissons, le lait maternel, les légumes et les œufs sont contaminés par les polluants sortant des usines Arkema et Daikan de Pierre-Bénite. Cette pollution est surtout associée à la vieille industrie de la chimie ou à celle de la production des poêles Téfal, comme en Haute-Savoie. Mais pour la microélectronique aussi, les PFAS sont indispensables ! Un récent document de l’Agence régionale de santé (ARS) nous apprend que le site de STMicro Crolles est un des plus gros pollueurs régionaux.

  • Covoit’ de pandore

    À Grenoble comme ailleurs, la mode est au développement du « covoiturage organisé » notamment pour les petites distances et les trajets domicile-travail. Loin de l’image écolo et sympathique de ces pratiques, partons à la découverte de leurs nombreux effets pervers, à commencer par la dégradation des services publics de transports collectifs.

  • Pourquoi mettre en danger des lieux qui fonctionnent bien ?

    Et deux de plus ! Le désespérant chamboule-tout de la mairie dans les quartiers Sud de la ville continue. Alors qu’ils souffrent déjà d’un manque criant de lieux de sociabilité, la municipalité s’obstine à mettre en danger les rares qui fonctionnent à peu près bien. Le tout avec des méthodes dramatiquement redondantes : mise en concurrence des associations, annonces cruciales relatives à l’avenir des structures faites avec désinvolture au mépris du travail accompli et de l’investissement des acteurs de terrain, manque de considération à l’égard de ce que ces lieux apportent aux habitants… Tout ça au nom d’hypothétiques projets municipaux qui seraient « mieux », mais qui, dans les faits, demeurent brumeux. Après la progression du désert convivial dans le quartier de la Villeneuve décrite dans le dernier numéro, on se penche cette fois sur les difficultés que rencontrent le Théâtre Prémol du Village Olympique et le club de judo de Mistral.

  • Ici commence la mort

    « Quelle connerie la guerre ». Depuis le poème de Jacques Prévert et même bien avant. Et comme on n’arrête pas le progrès : la connerie devient de plus en plus ignoble. Depuis Gaza nous parviennent des informations effrayantes. Il y a bien entendu d’abord le décompte macabre des dizaines de milliers de morts. Mais la « manière » horrifie toujours un peu plus. D’autant plus quand on sait que l’écosystème grenoblois œuvre au développement des robots tueurs.

  • En IApesanteur

    L’intelligence artificielle (IA) le poursuit partout ! En allant au concert de la star locale Calogero, au Palais des Sports de Grenoble, notre chercheur mathématicien voulait juste se changer les idées. Mais là aussi, il s’est fait rattraper par les démons de l’époque…