Actualités

  • La noix connectée – le meilleur du pire de l’innovation grenobloise

    On a fait un nouveau hors série ! Mais plutôt que de choisir l’option brochure (comme Mélancolie postale ou STMicro, gros dégâts des eaux) on a fait le choix cette fois-ci d’en faire un vrai bouquin qu’on autoédite à 1000 exemplaires. « La noix connectée – le meilleur du pire de l’innovation grenobloise » – sortira autour de mi-mars et proposera 115 pages pour dix balles. Il sera disponible dans un certain nombre de points de vente (librairies et tabac-presse) qu’on démarchera à partir de mi-mars. Ce sera aussi bien entendu possible de le commander par correspondance, contre douze euros frais de port compris, à envoyer en espèces ou en chèque à Le Postillon, 42 avenue Jean Jaurès 38600 Fontaine. En attendant voilà un bout de notre préface.

Derniers articles en ligne

  • Carron pas carré

    Sale époque pour Carron ! Après l’éboulement soi-disant « naturel » de sa carrière à La Rivière, l’entreprise de travaux publics a dû faire face à la mort accidentelle d’un de ses salariés de 28 ans sur son site de Champagnier. Comme d’habitude pour les accidents du travail, la minuscule brève annonçant ce décès dans Le Daubé (28/09/2024) n’a été suivie – contrairement aux faits-divers – d’aucun autre article pour donner des nouvelles de « l’enquête devant déterminer les circonstances du (…)

  • ZFE : pas de contrôle, pas d’inquiétude

    Au premier janvier 2025, la zone à faible émissions va s’étendre : après les véhicules Crit’Air 4 et 5, ce seront désormais les Crit’Air 3 qui vont être interdits à la circulation dans l’agglomération grenobloise (en dehors de certains horaires et de certaines conditions). Soit quand même 42 000 véhicules, selon les statistiques du ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires. Tous leurs propriétaires sont ainsi contraints, soit d’abandonner leur véhicule (ce que (…)

  • À qui appartient Grenoble ?

    Appel à participations ! En parcourant une enquête de « Justice ensemble » documentant la situation de locataires de l’agglomération grenobloise devant faire face à des « multipropriétaires très riches » refusant de rénover énergétiquement leur logement (ce qui entraîne forcément des factures énergétiques très élevées pour les locataires), nous est revenu cette question récurrente : mais à qui appartient Grenoble ? Voire : à qui appartient la Cuvette ? Sachant qu’au moins la moitié des (…)

  • Luttes victorieuses pour la libération des cailloux ?

    On croyait pourtant avoir tout bien fait. Dans notre combat homérique pour être le plus loin possible de toute forme d’actualité, on avait frappé un grand coup. La Une de notre numéro soixante-treize titrait « Libérez les cailloux ! ». À l’intérieur, quatre pages parlant exclusivement de pierres, et de tous les enjeux que leur exploitation recoupe. Ah ah ah ! Bien malin celui qui trouvera un sujet aussi obscur et éloigné du flux d’actualités toutes plus tragiques, sexy et/ou accrocheuses les unes que les autres. (...) Et puis patatras. V’là-t’y-pas que l’actualité, contre toute attente, vient nous coller au cul. Le 20 juin, des millions de mètres cubes de cailloux se « libèrent » dans la haute vallée du Vénéon (en Oisans) et rasent en quelques heures la plupart de la cinquantaine de maisons du hameau de la Bérarde.

  • Plus c’est gros, plus ça casse !

    Elles ont bon dos, les catastrophes naturelles ! Alors qu’elles se multiplient, les autorités tentent de les rendre responsables de tous les désastres. Et ce, même quand les causes semblent bien plus humaines que naturelles…
    Dernier exemple en date : le gigantesque éboulement du 25 Juillet sur la commune de La Rivière, où un million de mètres cubes de roches ont envahi la plaine et des hectares de noyers. Alors que la route départementale très fréquentée a été ensevelie sur 400 m et que la vie des riverains est depuis bien compliquée, les autorités tentent de faire croire que cette catastrophe serait juste « naturelle », comme la crue ayant rasé le hameau de la Bérarde. Le collectif d’habitants monté à la suite de l’éboulement est lui persuadé de la responsabilité des industriels Carron et Eiffage, qui exploitaient une carrière à l’endroit même où la montagne est tombée. L’enquête menée par Le Postillon vient apporter de l’eau à leur moulin.

  • Mangez de la terre, pas des puces

    Dans la vallée du Grésivaudan, il n’y a pas que l’usine de semiconducteurs STMicroelectronics qui s’agrandit : il y a aussi sa voisine Soitec. En avril dernier, juste après une manifestation de 2 000 personnes « De l’eau, pas des puces ! », on apprenait la suspension de l’extension de Soitec. Une « victoire » pour les opposants de StopMicro, contestée par la direction de Soitec, qui évoquait une décision due à un marché des semiconducteurs moins dynamique que prévu. En tous cas, le « répit » aura été temporaire : cet été, l’extension a repris, même si elle n’est plus officiellement portée par Soitec, mais par Isère Aménagement (voir encart). Conséquence directe de cette extension : la bétonnisation prévue de onze hectares de terre agricole, et peut-être l’expropriation d’une ferme. Le Postillon a rencontré l’une des victime directe de cette nouvelle artificialisation.

  • "J’ai toujours été hors-case de toutes façons"

    Au Postillon, on n’est pas sectaires ! Malgré toutes nos critiques sur les batteries et sur la mode du tout-électrique (voir notre n° 72), on l’affirme haut et fort : « des véhicules à moteur électrique, y en a des biens ». Depuis quelques années, quelques vélos-taxis à visée sociale sillonnent les rues grenobloises. Portraits de deux figures des rues grenobloises, à commencer par Gloria, une des pionnières du vélo-taxi social, qui évoque autant la chute libre de l’offre de soins, les failles des dispositifs d’aide à la personne, que ses peines et ses joies.

  • Pour une IA pas (t)éthique

    Inutile de contester l’utilité ou la pertinence de l’intelligence artificielle (IA), de toute façon elle est là, on n’a pas le choix et faut bien faire avec.
    Tel est en substance le discours de la plupart des faiseurs d’opinion, de France Inter au Monde et jusqu’aux médias les plus à gauche, pour qui il est plus facile d’imaginer la fin du monde que la fin de l’intelligence artificielle. Alors pour enjoliver le monstre IA, on entend de plus en plus parler d’« IA éthique », notamment sur le campus grenoblois.
    Trop vieux pour assister à l’événement présenté ci-dessous (et trop blacklisté aussi), ce mois-ci notre mathématicien a laissé les clés de sa chronique à une doctorante intriguée par « l’IA éthique ». Elle qui n’espérait déjà plus pouvoir changer le plomb de l’IA en or pour la planète ne décolère pas de la tromperie sur la marchandise qu’on lui a vendue… Elle raconte.

  • Derrière le spectacle du trafic

    Quatre pages questionnant le spectacle médiatique, et ses nombreux secrets, du trafic et de la "guerre des gangs" à la grenobloise.

  • Isorg de barbarie

    Pendant quatorze ans, la presse locale, Daubé en tête, a multiplié les articles louangeurs sur la start-up Isorg, qui avait une « ambition industrielle mondiale » après avoir été biberonnée au CEA (commissariat à l’énergie atomique). Malgré les dizaines de millions d’euros publics investis, la société a été mise en liquidation cet été sans avoir jamais rien vendu. Et le plus cocasse, c’est que Le Daubé et autres promoteurs du « modèle grenoblois » n’en ont rien dit. Même pas une petite brève.
    Voilà donc cet oubli réparé.