Actualités

  • La noix connectée – le meilleur du pire de l’innovation grenobloise

    On a fait un nouveau hors série ! Mais plutôt que de choisir l’option brochure (comme Mélancolie postale ou STMicro, gros dégâts des eaux) on a fait le choix cette fois-ci d’en faire un vrai bouquin qu’on autoédite à 1000 exemplaires. « La noix connectée – le meilleur du pire de l’innovation grenobloise » – sortira autour de mi-mars et proposera 115 pages pour dix balles. Il sera disponible dans un certain nombre de points de vente (librairies et tabac-presse) qu’on démarchera à partir de mi-mars. Ce sera aussi bien entendu possible de le commander par correspondance, contre douze euros frais de port compris, à envoyer en espèces ou en chèque à Le Postillon, 42 avenue Jean Jaurès 38600 Fontaine. En attendant voilà un bout de notre préface.

Derniers articles en ligne

  • Noix connectée : Phoenix Health

    On n’arrête pas le progrès… et les inepties l’accompagnant. Le Daubé (5/5/2023) nous apprend que le lycée Stendhal a organisé une table ronde sur le thème de « la pollution numérique ». « L’objectif était de sensibiliser les lycéens à la pollution numérique dont l’impact écologique énorme est un sujet d’attention croissant. » Parmi les intervenantes, une certaine Mathilde Riant, post-doctorante au laboratoire Ageis (Autonomie, gérontologie, e-santé, imagerie et société), qui « a présenté une (…)

  • Grenoble je ne boirai plus de ton eau

    Parfois, les actualités s’entrechoquent. Alors que la consommation astronomique d’eau de STMicro Crolles est de plus en plus contestée, de récentes études documentent l’énorme pollution de la nappe phréatique de Grenoble. En cause : la « vieille » industrie de la chimie dont les effluents pollués dans le Drac et la Romanche contaminent toujours aujourd’hui la nappe à des échelles conséquentes, avec l’aval des autorités préfectorales. Des polluants sont même retrouvés dans les champs captants de la fameuse eau de Grenoble !
    Ces études posent question sur l’impact à long terme de la « moderne » industrie de la microélectronique, également très consommatrice de produits chimiques. Ses effluents, rejetés dans l’Isère avec l’aval des autorités préfectorales, pourraient bien saloper pareillement toute la nappe phréatique du Grésivaudan. Ce joyeux tableau se dessine alors que fin février, la cuvée 2023 de la sécheresse s’annonce déjà comme un grand cru. Plongeons dans les détails de la nouvelle guerre de l’eau grenobloise.

  • Comment STMicro pollue l’eau

    «  Mais qu’est-ce qu’ils en font de toute cette eau ? »
    Depuis nos articles sur le pillage de l’eau par les industriels de la microélectronique, on a eu plusieurs retours s’interrogeant sur le sort réservé à ce bien commun par STMicro ou Soitec. William trouve notre parallèle avec les méga bassines agricoles malvenu et nous demande : « C’est sûr que ce sont de grosses quantités d’eau, mais si ST s’en sert avant de la rejeter dans l’Isère, quel est le problème ?  »
    Le «  problème  », c’est que ST ne s’en « sert » pas comme d’une simple force motrice. L’eau qui arrive à ST subit de multiples maltraitances et pollutions avant d’être rejetée dans l’Isère. Et de récentes actualités laissent craindre que ces rejets n’aillent encore plus polluer les nappes phréatiques du coin. Voyons voir ça en détail.

  • « C’est impossible de raisonner leur fuite en avant »

    Et vous avez pensé aux employés ? Dès qu’on critique une industrie polluante, on nous renvoie la question des emplois. Sans jamais interroger le sens de ces boulots. Victor (un nom d’emprunt) s’est posé beaucoup de questions sur le sens de son emploi d’ingénieur à ST. Tellement qu’il a fini par partir.

  • L’urbanisation augmentée

    Dans le Grésivaudan, les agrandissements d’usines, assortis de quelques arrangements avec la loi vont nourrir le pire des prédateurs pour les agriculteurs : la pression foncière.

  • L’IA au secours du chacun pour soi

    Depuis deux numéros, un chercheur grenoblois en mathématiques raconte sa prise de conscience récente des méfaits de son domaine de recherche (l’intelligence artificielle) et sa proposition d’étudier sérieusement l’option du « démantèlement du numérique ». Pour cette fournée, il s’éloigne du milieu universitaire pour raconter une réunion de copropriétaires. Où l’intelligence artificielle a été présentée comme une solution miracle pour arrêter de payer solidairement le chauffage.

  • Du sirop de menthe dans un verre de poison

    Suite à notre brève du dernier numéro, « Le RER : encore une fausse solution », nous avons reçu des « éléments de réflexion » du Collectif pour la gratuité des transports publics de l’agglomération grenobloise (CGTPAG). Pour continuer la réflexion, nous nous permettons de parsemer ce texte (à peine abrégé) de quelques commentaires.

  • Attractive attitude

    « Office du tourisme » ça faisait ringard. Alors les pingouins métropolitains ont créé « l’agence Grenoble-Alpes  ». Le but : améliorer l’attractivité pour attirer hauts-revenus, ingénieurs, cadres supérieurs, et toutes les sous-espèces de cette faune déjà pullulante dans la cuvette. Le 31 janvier, le président de la Métropole et les boss de cette agence invitaient la presse et les communicants au Stade des Alpes pour présenter la nouvelle «  stratégie d’attractivité Grenoble-Alpes  ». Après s’être fait refouler à l’entrée, Le Postillon parvient quand même à faire un compte-rendu de ce charabia attractif. Où ça baratine communication « chargée d’images positives », « branding », «  Welcome attitude » et « style vestimentaire plutôt néo-montagnard urbain ».

  • Prendre son mal au patio

    C’était une occupation qui était censée être temporaire… mais qui dure finalement depuis plus de cinq ans. Au Patio, sur le campus de Saint-Martin-d’Hères, 70 migrants s’autogèrent avec l’accord tacite des autorités universitaires. Reportage dans ce lieu atypique.

  • Les occupations décollent

    Deux luttes, à cinquante ans d’écart. Un même sujet : l’aide aux migrants. Deux lieux occupés différents : l’église Saint-Bruno en 1973, les écoles grenobloises en 2022 et 2023. À cinquante ans d’écart, les points communs et les différences entre ces deux luttes racontent un peu le changement d’époque. Et les difficultés grandissantes auxquelles font face les militants aidant des personnes en galère.