Actualités

  • La noix connectée – le meilleur du pire de l’innovation grenobloise

    On a fait un nouveau hors série ! Mais plutôt que de choisir l’option brochure (comme Mélancolie postale ou STMicro, gros dégâts des eaux) on a fait le choix cette fois-ci d’en faire un vrai bouquin qu’on autoédite à 1000 exemplaires. « La noix connectée – le meilleur du pire de l’innovation grenobloise » – sortira autour de mi-mars et proposera 115 pages pour dix balles. Il sera disponible dans un certain nombre de points de vente (librairies et tabac-presse) qu’on démarchera à partir de mi-mars. Ce sera aussi bien entendu possible de le commander par correspondance, contre douze euros frais de port compris, à envoyer en espèces ou en chèque à Le Postillon, 42 avenue Jean Jaurès 38600 Fontaine. En attendant voilà un bout de notre préface.

Derniers articles en ligne

  • La désindustrialisation racontée par le vélo

    Si je sais faire un gâteau, je sais faire une bombe, proclame un slogan féministe.
    En France justement, on a des tas d’usines d’armement. Fabriquer des missiles, ça paraît plus compliqué que faire des vélos, alors : puisqu’on sait faire des bombes, est-ce qu’on saurait encore fabriquer des vélos ?
    Le Postillon est allé papoter avec Jean-Paul Routens, qui a fabriqué des vélos toute sa vie et qui a assisté impuissant à la fermeture de toutes ces petites et grosses entreprises nécessaires à la fabrication entière d’un vélo. C’est une histoire de la mondialisation, de la désindustrialisation et d’une dépossession de nos moyens de production. En selle !

  • Le « Street Phone Box Project »

    Le week-end des 25, 26, 27 novembre, c’était le « start-up week-end Grenoble », trois jours d’euphorie entrepreneuriale connectée qui, cette année, mettait à l’honneur – ô comme c’est original – l’intelligence artificielle.
    Il y a six ans, deux zozos du Postillon (n°38) y étaient allés pour faire un reportage et tenter de provoquer des réactions avec un projet de start-up orwellien. Cette année, Jean-Michel Sepultura, partisan du retour des cabines s’y est pointé pour pitcher un projet de réinstallation de cabines téléphoniques. Enfin, il en a vachement mieux parlé, comme vous pouvez le voir dans ce texte.

  • Kafka connecté - épisode 1

    Le Postillon entame un nouveau feuilleton participatif : des récits de situations ubuesques ou kafkaïennes vécues à cause du progrès qui ne s’arrête pas. Actes basiques irréalisables faute d’avoir un téléphone portable, impossibilité de rentrer dans un lieu faute d’avoir un smartphone, ou toutes situations connectées virant à l’absurde. Pour les prochains épisodes, on compte sur vos témoignages ! Pour celui-là, voilà l’histoire de Julien, qui n’a pas de téléphone portable mais qui a quand même essayé d’accéder à ses comptes en ligne à la Banque Postale.

  • Réunionite aiguë à l’hôpital : un traitement sans effet

    Depuis le Covid, les acteurs responsables du système de santé de la région grenobloise se réunissent tous les mercredis dans des « cellules de crise territoriale ». Ces raouts – tout comme les multiples consultations et rencontres organisées par les responsables nationaux – semblent n’avoir aucun effet positif sur la chute libre de l’offre de soins dans l’agglomération. Immersion dans l’un d’entre eux.

  • Les bons tuyaux

    À Grenoble, il y a les risques nucléaires, chimiques et de ruptures de barrages. Même notre sous-sol n’est pas sans danger : plusieurs pipelines serpentent dans la cuvette, transportant des produits toxiques à haute pression, et en grande quantité. Encore un fabuleux avantage d’habiter dans la « Seveso Valley ». Partons sur les traces de ces réseaux souterrains.

  • Comment l’IA nous crétinise

    Dans le précédent numéro, un chercheur mathématicien grenoblois racontait sa prise de conscience récente sur les méfaits de son domaine de recherche (l’intelligence artificielle) et sa proposition d’étudier sérieusement l’option aujourd’hui tabou du « démantèlement du numérique ». Dans cette fournée, il raconte une des impasses absurdes dans lesquelles nous pousse la dévotion grandissante au Dieu intelligence artificielle.

  • Compost-à-porte

    Il n’y pas de sot métier, par contre il y a des métiers de seau. Comme celui qui consiste à amener chez tous les habitants des petites poubelles marron pour qu’ils fassent leur compost. C’était le job de Lama ces dernières semaines.

  • Dans la dech’

    Un bénévole du journal a bossé cet été dans quatre déchetteries du coin. Toute la population défile dans ces cimetières d’objets, qu’elle vienne en vieux diesel pourri-qui-pollue-et-qui-pue, en camion de location, en style SUV-tongs, en véhicule électrique-Polo, et même à pied et à vélo. Dans l’antre du déchet, qui se résume à deux allées longues de trente mètres où la circulation se fait au rythme des arrêts devant les bennes alignées là, on assiste à la mise au rebut de tous types d’objets : ceux qui n’ont pas servi une fois, certains très anciens qui appartenaient à notre défunte « mémère » ou à notre « pépère », d’autres en mille morceaux et qui trouveront un repos bien mérité… C’est assurément le cimetière de nos modes de consommation. Notre reporter-intérimaire a été touché par un virus là-bas, endémique en ces terres : la récupération. Interdite en théorie, elle est en pratique très répandue et pratiquée par pas mal de monde. Souvent honnie par les élus et techniciens, elle est à l’inverse adulée par les aficionados de l’autonomie et des militants du « zéro déchet ». Est-elle un syndrome ou une maladie ? Une passion ou un loisir ? Un art de vivre ou une nécessité pour vivre ? Voici une tentative de typologie de quelques profils des récupérateurs et récupératrices.

  • Délivre-nous du Linky

    En 2021, deux moines avaient été arrêtés, après avoir incendié une antenne-relais dans le Beaujolais. Un membre de la cure de Bourg d’Oisans s’est lui, contenté de démonter son compteur Linky et de le remplacer par un « vieux » compteur. Enedis n’a pour l’instant pas donné suite.

  • Les petits garages à contresens

    Les petits garages automobile des villes comme Grenoble, c’est un peu comme les tabacs-presse : des lieux en voie de lente disparition. Comme beaucoup de leurs clients ont des vieilles voitures, cette décrue devrait être accélérée par la mise en place des ZFE (zone à faibles émissions), interdisant progressivement les plus vieilles voitures de rouler. Petite tournée de ces lieux atypiques.