Actualités

  • La noix connectée – le meilleur du pire de l’innovation grenobloise

    On a fait un nouveau hors série ! Mais plutôt que de choisir l’option brochure (comme Mélancolie postale ou STMicro, gros dégâts des eaux) on a fait le choix cette fois-ci d’en faire un vrai bouquin qu’on autoédite à 1000 exemplaires. « La noix connectée – le meilleur du pire de l’innovation grenobloise » – sortira autour de mi-mars et proposera 115 pages pour dix balles. Il sera disponible dans un certain nombre de points de vente (librairies et tabac-presse) qu’on démarchera à partir de mi-mars. Ce sera aussi bien entendu possible de le commander par correspondance, contre douze euros frais de port compris, à envoyer en espèces ou en chèque à Le Postillon, 42 avenue Jean Jaurès 38600 Fontaine. En attendant voilà un bout de notre préface.

Derniers articles en ligne

  • P2C au secours des promoteurs

    L’ouverture du nouveau « centre de sciences » Cosmocité donne l’occasion aux élus de Pont-de-Claix de lancer une grande opération de marketing territorial. « Pont-de-Claix change, ça va vous changer la vie » clament des affiches à la gloire de « P2C », nouveau nom branché de la commune sur le site dédié, qui se révèle surtout être une belle opération de com’ pour tous les programmes immobiliers de la commune. Les promoteurs privés (Safilaf, Gilles Trignat résidences, Betrim,…) ont-ils payé (…)

  • Après la bétonnisation, la « protection »

    C’est un peu comme si des chauves se mettaient à prendre un shampoing anti-chute des cheveux. Des communes presque entièrement urbanisées se mettent à signer des Paen, soit des « périmètre de protection des espaces agricoles et naturels périurbains » dont on parlait un peu dans le dernier numéro. Ainsi le conseil municipal de la ville de Fontaine vient d’annoncer avoir voté ce dispositif. Sauf que la réalité n’aura échappé à personne : sur la plaine de Fontaine, il n’y a presque plus (…)

  • Voiron : les voyages forment l’élu à la jeunesse

    Les jeunes de Voiron ont bien de la chance. Le service jeunesse de la municipalité organise souvent des séjours à l’étranger, dans le cadre du programme Loisirs et vacances. Contrairement à d’autres communes, qui proposent toujours des séjours aux mêmes endroits, la ville de Voiron tient à varier les plaisirs et les destinations. Depuis 2021, il y a eu, entre autres, Taragonne en Espagne, Sibénik en Croatie, Monastir en Tunisie, New-York, l’île de la Réunion, Londres, la Louisiane, le (…)

  • Horreur, une caricature ! La dure vie de Fanny Lacroix

    C’est un des sujets médiatiques du moment : les violences envers les élus. Si certains ont effectivement subi quelques actes de barbarie (comme le maire de Saint-Brévin en Loire Atlantique victime d’un incendie criminel par des opposants au projet de centre de demandeurs d’asile), d’autres surfent sur la vague pour se victimiser et faire parler d’eux. Ainsi de Fanny Lacroix, maire du petit village trievois de Chatel-en-Trièves (500 habitants) et ancienne candidate Modem aux législatives de (…)

  • Tensions à Laffrey : manque de baignade et entre‑soi des montagnes

    Avez-vous pris cet été le bus pour aller au lac de Laffrey ? En utilisant la ligne directe, vous auriez pu avoir la surprise de tomber sur des policiers encadrant la montée dans le bus et un vigile présent à l’intérieur de chaque bus. Diable ! Mais pourquoi ? Le chauffeur conduisant en cette fin juillet nous apprend qu’il s’agit de prévenir les « incivilités » ayant explosé suite à la mise en place de cette ligne directe il y a trois ans (coïncidant avec la sortie du confinement). En cause : (…)

  • « Malheureux de voir ces terres qui partent en béton »

    C’est une des figures des producteurs du marché de l’Estacade, connue à la fois pour sa verve, ses légumes bon marché et l’interminable file d’attente de ses clients. Agriculteur sur les terres limoneuses de Noyarey, Daniel a vu l’agriculture monter dans le train du « progrès  » et a décidé de rester à quai. À 73 ans, il cultive toujours – avec son « jeune » qui va prendre sa suite – ses légumes « à l’ancienne », sans plastique, sans trop de mécanique, et sans jour de vacances. Son témoignage est aussi un plaidoyer contre la bétonnisation de ces très fertiles terres de la plaine de l’Isère.

  • Jeunes paysans dans la silicon valley : le parcours du combattant

    «  Le plus beau jardin de France ». C’est ainsi que Louis XII qualifia le Grésivaudan lors d’une visite en 1507, charmé, paraît-il, « par la diversité de ses plantements, par les tours en serpentant qu’y fait la rivière Isère ».
    Aujourd’hui, les « plantements  » ne sont plus divers mais essentiellement dominés par le maïs et les noyers. Ces dernières années, de nombreux «  jeunes porteurs de projets agricoles » aimeraient s’installer dans la vallée. Un véritable parcours du combattant qui devrait se complexifier à cause de la pression foncière que subit la vallée avec l’agrandissement des usines de microélectronique. Retours d’expériences et analyse.

  • Jean François Clappaz, le jardinier artificiel

    Après une longue carrière dans l’industrie à la tête de l’entreprise familiale Clappaz SARL, œuvrant dans la mécanique de précision, Jean-François Clappaz a décidé de se reconvertir. Une décision radicale afin de tout donner pour son idéal : faire pousser du béton et avoir la satisfaction de nourrir les entreprises du territoire. Après un stage de « chargé de développement économique d’un pôle aéroportuaire » chez Elegia, il a trouvé un terrain pour lancer son activité : la vice-présidence à l’économie et au développement industriel de la communauté de communes du Grésivaudan. Et depuis : ça pousse ! Récit d’un changement de vie réussi.

  • « Grenoble, c’est le cerveau de l’armement »

    Pour défendre l’extension de ST, les élus (droite, gauche et écolos confondus) parlent de « souveraineté industrielle », sans jamais questionner les débouchés des puces produites dans le Grésivaudan. Il faut savoir que les puces d’objets électroniques « basiques » (simples ordinateurs, téléphonie 3G) ne sont pas produites en Europe car pas assez « rentables ». Ici, on ne produit que des puces à haute valeur ajoutée pour des applications high-tech toujours plus inutiles ou nuisibles (satellites d’Elon Musk, voitures autonomes, mouchards intelligents, téléphones dernière génération). Sont aussi concernées des armes sophistiquées, comme certaines utilisées par les Russes en Ukraine (drones, missiles, avions de chasse), sur lesquelles ont été retrouvés plusieurs composants de ST. Elle est belle, la « réindustrialisation » !

  • Ça manque d’eau... et d’arguments

    «  De l’eau, pas des puces !  » Le 1er avril dernier, 1 000 personnes ont manifesté – sous la pluie... – entre Brignoud et Crolles pour dénoncer «  l’accaparement des ressources par les industriels de la microélectronique ». Cette mobilisation importante pour une lutte naissante (et qui n’est soutenue par aucune organisation à l’exception de Lutte ouvrière et du syndicat CNT) a entraîné des réactions indignées d’élus, persuadés de la bonne volonté des multinationales ST et Soitec de prendre soin de l’eau, ce « commun infiniment précieux ». Avec les industriels de la microélectronique, les élus ont à peu près autant d’esprit critique qu’une gamine de quatre ans avec l’existence du Père Noël... Le Postillon tente d’être un peu plus sagace en commentant une vidéo de communication interne à ST sur ce fameux thème de «  l’eau  ».