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  • La noix connectée – le meilleur du pire de l’innovation grenobloise

    On a fait un nouveau hors série ! Mais plutôt que de choisir l’option brochure (comme Mélancolie postale ou STMicro, gros dégâts des eaux) on a fait le choix cette fois-ci d’en faire un vrai bouquin qu’on autoédite à 1000 exemplaires. « La noix connectée – le meilleur du pire de l’innovation grenobloise » – sortira autour de mi-mars et proposera 115 pages pour dix balles. Il sera disponible dans un certain nombre de points de vente (librairies et tabac-presse) qu’on démarchera à partir de mi-mars. Ce sera aussi bien entendu possible de le commander par correspondance, contre douze euros frais de port compris, à envoyer en espèces ou en chèque à Le Postillon, 42 avenue Jean Jaurès 38600 Fontaine. En attendant voilà un bout de notre préface.

Derniers articles en ligne

  • Les magouilles fiscales de STMicro

    Suite à la contestation de l’extension de STMicro, centrée sur sa consommation d’eau pharaonique, tous les élus défendent la multinationale en relayant sa communication sur le futur recyclage de l’eau. Comment ne pas croire aux bonnes intentions de l’entreprise ? La preuve par ses multiples démarches pour alléger le budget de la France.

  • Où sont les chèvres ?

    Cet épisode m’a rappelé une vieille histoire. Raphaël avait retrouvé dans une maison abandonnée de La Tronche un vieux tract intitulé « SOS pour les bergers  » et me l’avait envoyé. Ce document datant de 1991 dénonçait : «  L’Office national des forêts (ONF), qui gère en France des milliers d’hectares, se base sur la loi de Colbert pour interdire le pâturage des troupeaux moyennant amendes de 3 000 à 6 000 francs. Les bergers de la Bastille, eux, prétendent que dès lors que l’équilibre naturel est respecté, des chèvres ne peuvent qu’entretenir la montagne. […] Les bergers de la Bastille ont donc besoin de votre soutien. Acheter leur fromage, c’est soutenir leur projet.  »

  • « S’il n’y a pas d’opposition, rien ne bouge »

    Pour chaque projet pouvant avoir des « conséquences sur la propriété privée, la population et son environnement », il doit normalement y avoir une enquête publique, censée informer les citoyens et leur permettre de donner leur avis auprès d’un « tiers indépendant  » : le commissaire-enquêteur. C’est une des activités de Gabriel Ullmann, bien connu dans notre département. Après s’être fait radier en 2018 suite à un avis défavorable sur le projet industriel d’Inspira dans le Nord-Isère, il vient d’obtenir sa réintégration par la justice. Le Postillon en profite pour lui poser trois questions sur des dossiers locaux traités dernièrement dans notre journal.

  • La métropolisation du foot

    Il y a plusieurs de façons de raconter l’histoire d’un territoire. Par exemple, pour parler du siècle qui vient de s’écouler en Matheysine, on peut se pencher sur ses clubs de football. Leur évolution raconte l’âge d’or puis la disparition des mines de charbon. Elles nous disent des manières de vivre et de socialiser dans ce territoire montagnard où désormais comme ailleurs, on fusionne et on centralise les structures. Alors qu’il vient de fêter ses cent ans, le club de La Motte-d’Aveillans est en train de mettre la clef sous la porte. Trois de ses anciens tauliers permettent au Postillon de faire un voyage ballon au pied.

  • Elle est belle la frange

    C’est une de ces « belles histoires » dont les médias raffolent. Depuis cinq ans, Hasni, alias « Street Coiff » coupe bénévolement les cheveux de sans-abris et autres personnes en galère dans la rue. Mais en dehors de la « belle histoire », la trajectoire et les aventures d’Hasni racontent aussi une partie du rapport contemporain aux pauvres et aux « quartiers ».

  • Quelles leçons de 1995 ?

    Des réformes des retraites, il y en a eu pas mal. Des victoires contre ces réformes, beaucoup moins. La dernière remonte à 1995 ; le mouvement avait duré à peine trois semaines et avait abouti au retrait total du plan Juppé. Plongée dans les archives du Daubé et de l’institut d’histoire sociale (IHS) pour comparer les deux mouvements à 28 ans d’écart.

  • Encore des maux, toujours des maux

    Quand on évoque les corps cassés d’ouvriers ne pouvant pas tirer jusqu’à l’âge de la retraite, on pense d’abord aux métiers surtout effectués par des hommes, avec des charges lourdes et des situations périlleuses. On pense moins à ces métiers imposant de répéter sans arrêt des petits gestes, pourtant facteurs de troubles musculo-squelettiques (TMS). C’est l’histoire de Valérie, invalide depuis ses 45 ans après avoir répété les mêmes gestes pendant 23 ans.

  • Les serviteurs du dieu innovation

    Mélange des mondes : dans le quartier Saint-Bruno, un incubateur de start-up accueille une messe hebdomadaire. Pour mieux évangéliser le marché ?

  • L’invasion des bornes de commande

    Quand il commandait des kebabs salade tomates oignons, Bastien aimait bien parler à des humains. C’est de moins en moins possible…

  • Déni de maltraitance au CEA

    Voilà des années que des syndicalistes du Commissariat à l’énergie atomique (CEA) essayent d’alerter leurs chefs sur des cas de maltraitance. Il y a des enquêtes, des expertises, des comités, des lettres, des alertes. Et pourtant, rien ne bouge. Ah si : la direction attaque une expertise et fait du « harcèlement discriminatoire » sur les syndicalistes.