Actualités

  • La noix connectée – le meilleur du pire de l’innovation grenobloise

    On a fait un nouveau hors série ! Mais plutôt que de choisir l’option brochure (comme Mélancolie postale ou STMicro, gros dégâts des eaux) on a fait le choix cette fois-ci d’en faire un vrai bouquin qu’on autoédite à 1000 exemplaires. « La noix connectée – le meilleur du pire de l’innovation grenobloise » – sortira autour de mi-mars et proposera 115 pages pour dix balles. Il sera disponible dans un certain nombre de points de vente (librairies et tabac-presse) qu’on démarchera à partir de mi-mars. Ce sera aussi bien entendu possible de le commander par correspondance, contre douze euros frais de port compris, à envoyer en espèces ou en chèque à Le Postillon, 42 avenue Jean Jaurès 38600 Fontaine. En attendant voilà un bout de notre préface.

Derniers articles en ligne

  • Chamboule-tout dans les quartiers sud

    Au niveau municipal, par contre, la bande à Piolle est toujours au pouvoir et donc continue à faire n’importe quoi dans les quartiers Sud, où elle ne dispose, ni d’un gros électorat, ni d’une grande connaissance de la « carte et du territoire ». Avec son tact légendaire (c’est-à-dire « Bonjour. Adieu. »), la ville vient d’annoncer aux structures du Plateau (à Mistral) et de la Cordée (à la Villeneuve) qu’elle ne renouvelait pas leur convention. Et comme déjà-vu dans ce genre de « rupture », (…)

  • Zone de Flicage Écolo

    Un des grands combats des élus métropolitains pour « améliorer la ZFE » est de militer pour renforcer les dispositifs de contrôle ! Si la plupart des élus ont exprimé, presque la larme à l’œil, comprendre « l’extrême difficulté » dans laquelle allait se retrouver certains ménages, ils veulent en même temps pouvoir les sanctionner plus facilement en cas de non changement de véhicule. Ainsi, le vœu voté le 30 septembre appelle à « accélérer la mise en œuvre des solutions de contrôle-sanction (…)

  • Une ZFE de plus en plus contestée

    Comment encore faire gagner des voies à la droite et l’extrême-droite ? La gôche et les macronistes ont trouvé une arme encore plus efficace que les petites polémiques quotidiennes. La mise en place des ZFE (zones à faibles émissions), imposée par l’État et mise en place par la gauche locale, offre un boulevard aux élus LR ou RN. On le rappelle, cette ZFE pour les véhicules particuliers va être mise en place à partir de juillet 2023 dans la métropole grenobloise et interdire progressivement (…)

  • Le RER : encore une « fausse solution »

    Pour défendre ce choix de mettre en place les ZFE, les élus métropolitains insistent beaucoup dans leur vœu voté le 30 septembre pour dire que c’est un devoir : « celui de respecter la loi climat et résilience de 2021 » et une nécessité pour « répondre à l’impératif sanitaire », à savoir la pollution de l’air. Curieusement, cet « impératif sanitaire » ne les fait pas rompre avec les logiques d’attractivité du territoire, visant – et réussissant – à attirer toujours plus de monde dans notre (…)

  • L’éducation populaire by le privé

    On s’en souvient : la mairie de Fontaine avait viré l’année dernière la MJC Nelson Mandela pour lui préférer une grosse structure implantée dans 19 départements différents. Viltais, c’est son nom, dont les responsables sont proches politiquement des élus fontainois, avait été jugée « plus moderne et dynamique ». Pour le dynamisme, ce n’est pas encore gagné vu le peu d’activités proposées. Pour l’instant, le recrutement du controversé adjoint voironnais Chokri Badredine (voir Le Postillon (…)

  • Un budget participatif pas téléphoné

    Caramba ! Les résultats sont tombés : nous ne verrons pas l’installation de vingt‑deux cabines téléphoniques par la mairie de Grenoble, ou du moins pas grâce au budget participatif. Voilà le communiqué de l’Oirct (Observatoire international pour la réinstallation des cabines téléphoniques).

  • Ferrari se fait flasher

    Les règles d’utilisation d’une voiture de service mise à disposition d’un élu sont très claires : elle ne doit servir que dans l’exercice de ses fonctions. Des règles qui ont du mal à arriver jusqu’aux hauteurs habitées par le président de la Métropole grenobloise. Depuis huit ans qu’il occupe ce poste, Christophe Ferrari a visiblement souvent confondu la voiture de service octroyée par la Métropole avec sa voiture personnelle.
    En décembre 2021, l’élu Yann Mongaburu a saisi le procureur pour alerter sur cette situation, sans néanmoins apporter de preuves. Suite à l’audition du président de la Métropole le 31 mars dernier, les enquêteurs ont clos l’affaire, alors que quelqu’un de bien informé – puisque officiant en tant que chef de cabinet de Christophe Ferrari – avait tenté de les aiguiller sur les bonnes pistes. Plusieurs mois plus tard, face au manque de remise en question du président de la Métropole, cette personne a décidé de quitter son poste, saisir elle aussi la justice et rendre publiques les preuves qu’elle a accumulées.

  • « Christophe Ferrari et moi n’avons pas la même notion de l’intégrité »

    Pascal était jusqu’à peu chef de cabinet du président de la Métropole Christophe Ferrari. Un poste privilégié pour voir toutes les « négligences » éthiques de ce grand élu à propos de l’utilisation de la voiture de service, du chauffeur ou d’autres « avantages ». À sa place, nombre de salariés auraient fermé les yeux, laissé faire ou – au mieux – discrètement cherché un autre poste avant de s’en aller sur la pointe des pieds. Lui a préféré saisir la justice et parler afin d’éclairer la lanterne de tous les administrés de Christophe Ferrari. Profitons de cette chance dans ce grand entretien.

  • « Quand on relève la tête du guidon connecté »

    L’université Grenoble-Alpes dispose selon sa propre com’ d’un « écosystème unique pour l’intelligence artificielle », notamment depuis la création du MIAI (Multidisciplinary Institute in Artificial Intelligence, en english dans le texte) qui assure « 17 programmes de recherche pluridisciplinaires  ». Alors toutes les semaines ou presque, on apprend que des millions ou milliards d’euros d’argent public vont être débloqués pour développer tel ou tel programme d’intelligence artificielle. Dernièrement, début septembre, c’était la signature d’une « feuille de route commune entre l’Etat et la Région en matière d’intelligence artificielle », avec quand même 1,5 milliard d’euros à la clef. Ici on n’est pas à l’hôpital : dans ces domaines, l’argent est toujours magique.
    Les chercheurs et enseignants qui critiquent cette nouvelle manne d’or ne sont pas nombreux : faut bien suivre l’air du temps des financements. Mais ces derniers temps, on sent un frémissement de remise en question interne, de cas de conscience et autres appels à « bifurquer », comme on dit maintenant. À quand des désertions de masse ? En attendant, voilà le témoignage d’un chercheur mathématicien grenoblois.

  • Seule la contestation est sobre

    L’annonce a pourtant été faite en plein été caniculaire, marqué par de multiples restrictions d’eau et d’inédits appels gouvernementaux à la « sobriété ». Mais la création d’une nouvelle usine grande consommatrice d’eau, d’électricité et de produits chimiques pour produire des nuisances connectées énergivores n’a suscité quasiment aucune contestation. Un monde de plus en plus artificiel, une vallée de plus en plus urbanisée, des réserves d’eau toujours plus pompées : même les écolos sont pour !