Actualités

  • La noix connectée – le meilleur du pire de l’innovation grenobloise

    On a fait un nouveau hors série ! Mais plutôt que de choisir l’option brochure (comme Mélancolie postale ou STMicro, gros dégâts des eaux) on a fait le choix cette fois-ci d’en faire un vrai bouquin qu’on autoédite à 1000 exemplaires. « La noix connectée – le meilleur du pire de l’innovation grenobloise » – sortira autour de mi-mars et proposera 115 pages pour dix balles. Il sera disponible dans un certain nombre de points de vente (librairies et tabac-presse) qu’on démarchera à partir de mi-mars. Ce sera aussi bien entendu possible de le commander par correspondance, contre douze euros frais de port compris, à envoyer en espèces ou en chèque à Le Postillon, 42 avenue Jean Jaurès 38600 Fontaine. En attendant voilà un bout de notre préface.

Derniers articles en ligne

  • Carnaval

    Le 12 mars prochain, le premier carnaval indépendant grenoblois, dit du Dragon, est annoncé. Mais Grenoble est-elle une ville de carnaval ? Pas vraiment, en dehors de petits carnavals municipaux. Quand les gens du coin mettent des masques sur leur yeux, c’est surtout pour aller payer des forfaits hors de prix dans les stations.
    Et dans l’histoire ? Notre bon vieux Père Castor revient sur le seul évènement carnavalesque ayant laissé une trace : celui de 1832. Qui aboutit quand même à une émeute, trois jours de désordre et le départ d’un régiment de la ville.

  • Ultra-méga bassine de ST Micro : à quand un soulèvement ?

    Fin octobre, des milliers de militants et élus écolos se sont mobilisés contre les méga-bassines à usage agricole dans les Deux-Sèvres. Le parallèle avec la situation locale nous a frappés : ici personne ne s’est mobilisé contre le « plus gros investissement industriel depuis les centrales nucléaires », l’agrandissement de l’usine STMicro à Crolles, annoncé en grande pompe cet été. Pourtant cet industriel pille bien plus d’eau qu’une méga-bassine : dans un an ou deux, la consommation annuelle des usines de puces du Grésivaudan équivaudra à 16 méga-bassines de Sainte-Soline ! Alors que les élus écolos soutiennent toujours ce pillage de l’eau, bingo : de simples habitants entament une mobilisation.

  • Le détournement d’argent public à l’insu de son plein gré

    Dans notre précédent numéro, on révélait – grâce aux informations données par son ancien chef de cabinet – les pratiques irrégulières du président de la Métropole, à propos de l’utilisation de sa voiture de service et du chauffeur mis à disposition. À l’époque, fin septembre, Christophe Ferrari n’avait pas daigné répondre à nos questions. Pas plus de réaction aux demandes des nombreux médias (Le Daubé, Place Gre’net, France 3, etc) qui ont repris nos informations à la sortie du journal (le mardi 4 octobre). Le président de la Métropole a tourné sept fois son clavier dans sa bouche avant de finalement pondre un communiqué le jeudi 6 octobre au soir. Voici donc une large partie de ce texte, accompagné de nos nombreux commentaires et nouvelles informations. S’il reconnaît avoir fauté, il prétend que c’est à l’insu de son plein gré et menace quand même notre journal de poursuites judiciaires.

  • Inventaire après liquidation

    On parle beaucoup des usines quand elles s’installent et qu’elles créent de l’emploi. Mais une fois qu’elles sont parties, que reste-t-il des terres occupées et des emplois ?
    À deux kilomètres de l’usine en pleine extension de STMicro Crolles, se trouve l’ancien site d’Atofina (devenu Arkema) de Brignoud. Fermé depuis 2004, il reste néanmoins quelques traces indélébiles de ses cent cinquante ans d’histoire. Dans les entrailles du site, on trouve toujours du mercure et une douzaine d’autres polluants. Les anciens ouvriers eux peuvent se faire diagnostiquer des cancers jusqu’en 2044 à cause des produits qu’ils ont manipulés. Certains se débattent dans des méandres administratifs et judiciaires pour que leurs souffrances soient reconnues et indemnisées comme des maladies dues au travail.

  • La désindustrialisation racontée par le vélo

    Si je sais faire un gâteau, je sais faire une bombe, proclame un slogan féministe.
    En France justement, on a des tas d’usines d’armement. Fabriquer des missiles, ça paraît plus compliqué que faire des vélos, alors : puisqu’on sait faire des bombes, est-ce qu’on saurait encore fabriquer des vélos ?
    Le Postillon est allé papoter avec Jean-Paul Routens, qui a fabriqué des vélos toute sa vie et qui a assisté impuissant à la fermeture de toutes ces petites et grosses entreprises nécessaires à la fabrication entière d’un vélo. C’est une histoire de la mondialisation, de la désindustrialisation et d’une dépossession de nos moyens de production. En selle !

  • Le « Street Phone Box Project »

    Le week-end des 25, 26, 27 novembre, c’était le « start-up week-end Grenoble », trois jours d’euphorie entrepreneuriale connectée qui, cette année, mettait à l’honneur – ô comme c’est original – l’intelligence artificielle.
    Il y a six ans, deux zozos du Postillon (n°38) y étaient allés pour faire un reportage et tenter de provoquer des réactions avec un projet de start-up orwellien. Cette année, Jean-Michel Sepultura, partisan du retour des cabines s’y est pointé pour pitcher un projet de réinstallation de cabines téléphoniques. Enfin, il en a vachement mieux parlé, comme vous pouvez le voir dans ce texte.

  • Kafka connecté - épisode 1

    Le Postillon entame un nouveau feuilleton participatif : des récits de situations ubuesques ou kafkaïennes vécues à cause du progrès qui ne s’arrête pas. Actes basiques irréalisables faute d’avoir un téléphone portable, impossibilité de rentrer dans un lieu faute d’avoir un smartphone, ou toutes situations connectées virant à l’absurde. Pour les prochains épisodes, on compte sur vos témoignages ! Pour celui-là, voilà l’histoire de Julien, qui n’a pas de téléphone portable mais qui a quand même essayé d’accéder à ses comptes en ligne à la Banque Postale.

  • Réunionite aiguë à l’hôpital : un traitement sans effet

    Depuis le Covid, les acteurs responsables du système de santé de la région grenobloise se réunissent tous les mercredis dans des « cellules de crise territoriale ». Ces raouts – tout comme les multiples consultations et rencontres organisées par les responsables nationaux – semblent n’avoir aucun effet positif sur la chute libre de l’offre de soins dans l’agglomération. Immersion dans l’un d’entre eux.

  • Les bons tuyaux

    À Grenoble, il y a les risques nucléaires, chimiques et de ruptures de barrages. Même notre sous-sol n’est pas sans danger : plusieurs pipelines serpentent dans la cuvette, transportant des produits toxiques à haute pression, et en grande quantité. Encore un fabuleux avantage d’habiter dans la « Seveso Valley ». Partons sur les traces de ces réseaux souterrains.

  • Comment l’IA nous crétinise

    Dans le précédent numéro, un chercheur mathématicien grenoblois racontait sa prise de conscience récente sur les méfaits de son domaine de recherche (l’intelligence artificielle) et sa proposition d’étudier sérieusement l’option aujourd’hui tabou du « démantèlement du numérique ». Dans cette fournée, il raconte une des impasses absurdes dans lesquelles nous pousse la dévotion grandissante au Dieu intelligence artificielle.