Actualités

  • Un nouveau hors-série : STMicro, gros dégâts des eaux

    Suite à quelques demandes, nous avons publié pour la manif « De l’eau, pas des puces » du 1er avril dernier un recueil de tous nos articles autour de STMicro & l’eau. Après un premier tirage épuisé, de nouveaux exemplaires, augmentés par quelques articles parus dans ce numéro, seront disponibles début juin. Ce livret de 36 pages est idéal pour faire réfléchir votre cousine salariée à STMicro ou votre voisin défendant mordicus l’industrie de la microélectronique... Disponible pour quatre euros frais de port compris en nous envoyant votre règlement (en liquide ou en chèque) à Le Postillon, 42 avenue Jean Jaurès, 38600 Fontaine. Réductions largement possibles, notamment pour des commandes groupées.

Derniers articles en ligne

  • Un point commun entre Piolle et Carignon !

    Dans le même mois, plusieurs faits divers dramatiques agitent les tramways grenoblois. Un chauffeur est agressé, des caddies sont jetés sur un tram, des bagarres éclatent dans certaines rames. Le maire de Grenoble assure ne rien pouvoir faire et rejette la responsabilité de l’insécurité sur le gouvernement. De quand datent ces faits ? De 2022 avec le maire Piolle ? Raté : c’est arrivé en 1991, alors que le premier magistrat de la Ville s’appelait Alain Carignon. Tomber sur ces archives est assez (...)

  • Chamboule-tout dans les quartiers sud

    Au niveau municipal, par contre, la bande à Piolle est toujours au pouvoir et donc continue à faire n’importe quoi dans les quartiers Sud, où elle ne dispose, ni d’un gros électorat, ni d’une grande connaissance de la « carte et du territoire ». Avec son tact légendaire (c’est-à-dire « Bonjour. Adieu. »), la ville vient d’annoncer aux structures du Plateau (à Mistral) et de la Cordée (à la Villeneuve) qu’elle ne renouvelait pas leur convention. Et comme déjà-vu dans ce genre de « rupture », la ville évoque (...)

  • Zone de Flicage Écolo

    Un des grands combats des élus métropolitains pour « améliorer la ZFE » est de militer pour renforcer les dispositifs de contrôle ! Si la plupart des élus ont exprimé, presque la larme à l’œil, comprendre « l’extrême difficulté » dans laquelle allait se retrouver certains ménages, ils veulent en même temps pouvoir les sanctionner plus facilement en cas de non changement de véhicule. Ainsi, le vœu voté le 30 septembre appelle à « accélérer la mise en œuvre des solutions de contrôle-sanction automatisé afin (...)

  • Une ZFE de plus en plus contestée

    Comment encore faire gagner des voies à la droite et l’extrême-droite ? La gôche et les macronistes ont trouvé une arme encore plus efficace que les petites polémiques quotidiennes. La mise en place des ZFE (zones à faibles émissions), imposée par l’État et mise en place par la gauche locale, offre un boulevard aux élus LR ou RN. On le rappelle, cette ZFE pour les véhicules particuliers va être mise en place à partir de juillet 2023 dans la métropole grenobloise et interdire progressivement aux véhicules (...)

  • Le RER : encore une « fausse solution »

    Pour défendre ce choix de mettre en place les ZFE, les élus métropolitains insistent beaucoup dans leur vœu voté le 30 septembre pour dire que c’est un devoir : « celui de respecter la loi climat et résilience de 2021 » et une nécessité pour « répondre à l’impératif sanitaire », à savoir la pollution de l’air. Curieusement, cet « impératif sanitaire » ne les fait pas rompre avec les logiques d’attractivité du territoire, visant – et réussissant – à attirer toujours plus de monde dans notre cuvette étriquée. Qui (...)

  • L’éducation populaire by le privé

    On s’en souvient : la mairie de Fontaine avait viré l’année dernière la MJC Nelson Mandela pour lui préférer une grosse structure implantée dans 19 départements différents. Viltais, c’est son nom, dont les responsables sont proches politiquement des élus fontainois, avait été jugée « plus moderne et dynamique ». Pour le dynamisme, ce n’est pas encore gagné vu le peu d’activités proposées. Pour l’instant, le recrutement du controversé adjoint voironnais Chokri Badredine (voir Le Postillon n°55) en tant que « (...)

  • Un budget participatif pas téléphoné

    Caramba ! Les résultats sont tombés : nous ne verrons pas l’installation de vingt‑deux cabines téléphoniques par la mairie de Grenoble, ou du moins pas grâce au budget participatif. Voilà le communiqué de l’Oirct (Observatoire international pour la réinstallation des cabines téléphoniques).

  • Ferrari se fait flasher

    Les règles d’utilisation d’une voiture de service mise à disposition d’un élu sont très claires : elle ne doit servir que dans l’exercice de ses fonctions. Des règles qui ont du mal à arriver jusqu’aux hauteurs habitées par le président de la Métropole grenobloise. Depuis huit ans qu’il occupe ce poste, Christophe Ferrari a visiblement souvent confondu la voiture de service octroyée par la Métropole avec sa voiture personnelle.
    En décembre 2021, l’élu Yann Mongaburu a saisi le procureur pour alerter sur cette situation, sans néanmoins apporter de preuves. Suite à l’audition du président de la Métropole le 31 mars dernier, les enquêteurs ont clos l’affaire, alors que quelqu’un de bien informé – puisque officiant en tant que chef de cabinet de Christophe Ferrari – avait tenté de les aiguiller sur les bonnes pistes. Plusieurs mois plus tard, face au manque de remise en question du président de la Métropole, cette personne a décidé de quitter son poste, saisir elle aussi la justice et rendre publiques les preuves qu’elle a accumulées.

  • « Christophe Ferrari et moi n’avons pas la même notion de l’intégrité »

    Pascal était jusqu’à peu chef de cabinet du président de la Métropole Christophe Ferrari. Un poste privilégié pour voir toutes les « négligences » éthiques de ce grand élu à propos de l’utilisation de la voiture de service, du chauffeur ou d’autres « avantages ». À sa place, nombre de salariés auraient fermé les yeux, laissé faire ou – au mieux – discrètement cherché un autre poste avant de s’en aller sur la pointe des pieds. Lui a préféré saisir la justice et parler afin d’éclairer la lanterne de tous les administrés de Christophe Ferrari. Profitons de cette chance dans ce grand entretien.

  • « Quand on relève la tête du guidon connecté »

    L’université Grenoble-Alpes dispose selon sa propre com’ d’un « écosystème unique pour l’intelligence artificielle », notamment depuis la création du MIAI (Multidisciplinary Institute in Artificial Intelligence, en english dans le texte) qui assure « 17 programmes de recherche pluridisciplinaires  ». Alors toutes les semaines ou presque, on apprend que des millions ou milliards d’euros d’argent public vont être débloqués pour développer tel ou tel programme d’intelligence artificielle. Dernièrement, début septembre, c’était la signature d’une « feuille de route commune entre l’Etat et la Région en matière d’intelligence artificielle », avec quand même 1,5 milliard d’euros à la clef. Ici on n’est pas à l’hôpital : dans ces domaines, l’argent est toujours magique.
    Les chercheurs et enseignants qui critiquent cette nouvelle manne d’or ne sont pas nombreux : faut bien suivre l’air du temps des financements. Mais ces derniers temps, on sent un frémissement de remise en question interne, de cas de conscience et autres appels à « bifurquer », comme on dit maintenant. À quand des désertions de masse ? En attendant, voilà le témoignage d’un chercheur mathématicien grenoblois.

0 | ... | 70 | 80 | 90 | 100 | 110 | 120 | 130 | 140 | 150 | ... | 1360