Actualités

  • La noix connectée – le meilleur du pire de l’innovation grenobloise

    On a fait un nouveau hors série ! Mais plutôt que de choisir l’option brochure (comme Mélancolie postale ou STMicro, gros dégâts des eaux) on a fait le choix cette fois-ci d’en faire un vrai bouquin qu’on autoédite à 1000 exemplaires. « La noix connectée – le meilleur du pire de l’innovation grenobloise » – sortira autour de mi-mars et proposera 115 pages pour dix balles. Il sera disponible dans un certain nombre de points de vente (librairies et tabac-presse) qu’on démarchera à partir de mi-mars. Ce sera aussi bien entendu possible de le commander par correspondance, contre douze euros frais de port compris, à envoyer en espèces ou en chèque à Le Postillon, 42 avenue Jean Jaurès 38600 Fontaine. En attendant voilà un bout de notre préface.

Derniers articles en ligne

  • Enseignements de l’enquête publique

    Comme prévu (voir Le Postillon n°69), les commissaires enquêteurs ont rendu un avis « favorable » (quoiqu’accompagné d’importantes réserves et recommandations) à l’extension de STMicroelectronics. L’analyse des 340 contributions apporte néanmoins quelques éléments intéressants.

  • Féminisme-washing

    Comme toute boîte moderne qui se respecte, STMicroelectronics est censée être à la pointe du combat pour l’égalité hommes-femmes, s’associant à tous les « combats » œuvrant à féminiser les métiers de la « Tech » : « Technologies, pas sans elles » ; « Elles bougent » ; prix « Female Up » et « Comer Award »… Début novembre, on a pourtant appris que notre multinationale préférée a été condamnée par la cour d’appel de Grenoble pour « discrimination liée au sexe ». « La société spécialisée dans (…)

  • STMicro marchands d’armes : ce n’est pas un accident !

    À propos de l’utilisation de ses produits à des fins militaires, ST s’est toujours cachée derrière le double usage, civil et militaire. Si leurs composants sont utilisés par certaines armées ce n’est pas de leur faute, eux sont juste d’honnêtes commerçants. Le contournement de quelques règles de l’embargo envers la Russie (voir nos précédents numéros) s’est fait « à l’insu de leur plein gré ». Une « défense » qui ne pourra pas tenir longtemps… Il se trouve que STMicro-Crolles est à la tête (…)

  • STMicro Maxi contrôle

    On conseille aux lecteurs frustrés par la faible place prise par le sujet STMicro dans ce numéro (on vous avait habitué à mieux) de faire un tour sur le site du collectif STopMicro (https://stopmicro38.noblogs.org/), qui a publié plusieurs textes très documentés (pour répondre à l’enquête publique, analyser les contributions de celle-ci ou « envisager une contraction des activités de ST et de la filière micro-électronique »). Celui intitulé « Life.augmented / Death.augmented. À quoi servent (…)

  • Problème de « carriérisme » à la métropole

    Cela n’aura échappé à personne : les aires de passage des gens du voyage sont généralement aménagées là où personne ne veut aller : à côté des déchetteries, des autoroutes, sous des lignes à haute tension... Dans la Métropole grenobloise, il y a une telle pression foncière que même ce genre d’endroit rebutant n’est plus « disponible ». Alors pour aménager son aire de grand passage, obligatoire depuis 2015, la Métropole a choisi un terrain pour l’instant occupé par le carrier GCIA, une co-entreprise des boîtes de BTP Carron et Eiffage. Pour y parvenir, la Métropole compte leur donner un terrain occupé par un autre « petit » carrier, avec des conditions très avantageuses et une iniquité qui pose question. Plongée dans un dossier complexe mais éclairant sur la tambouille métropolitaine.

  • La révolution ne sera pas numérisée

    Dans les milieux militants écologistes aussi, le smartphone devient de plus en plus obligatoire, le recours aux technologies numériques de plus en plus une évidence. Alors qu’un texte récent conteste l’utilisation invasive de ces technologies dans les luttes écolos, Le Postillon a recontacté certains acteurs de la plus grosse mobilisation anti nucléaire du coin : la manifestation contre le surgénérateur de Creys-Malville, ayant rassemblé 60 000 personnes en 1977. Avec quelques questions récurrentes : comment faisait-on pour s’organiser avant les smartphones et les mails ? Les nouvelles technologies de la communication simplifient-elles l’action des militants ?

  • Les grands projets abandonnés

    De tout temps, le Grenoblois a voulu pourrir son environnement. Déterrons-donc et comparons ce à quoi on a échappé.

  • À quoi reconnaît-on un porte-parole du...

    À quoi reconnaît-on un porte-parole du gouvernement ? À son maniement parfait de la langue de bois, évidemment. Dans la vie, il n’y a pas de secret : le travail paie. Avec un entraînement quotidien, on peut arriver à des résultats spectaculaires. Habitué à défendre l’indéfendable macroniste devant les médias nationaux, Olivier Véran n’a pas trop à forcer son talent quand il nous fait l’honneur de sa présence dans sa ville de Grenoble. Il faut dire que Le Daubé, subjugué depuis toujours par (…)

  • Les charmes de la mondialisation

    Scandale dans le Vercors ! Suite à une vente aux enchères, dix-sept camions de bois ont été vendus aux Chinois. À cette occasion, un scieur de Veurey nous apprend qu’« aujourd’hui, transporter en container une coupe de bois du Vercors vers la Chine coûte le même prix que le transport en camion entre le Vercors et ma scierie à Veurey » (Le Daubé, 12/11/2023). Voilà les conséquences du progrès qui innove et de la mondialisation heureuse. « Pour prendre en compte les spécificités locales de (…)

  • Deep Red, la chaire à canon de l’université grenobloise

    Chères soignantes désespérées par le manque de moyens, vous vous demandez où est passé l’argent magique ? Il est chez les troufions ! Entre 2017 et 2022, le budget de la défense nationale est passé de 32 à 41 milliards d’euros, et sera en moyenne de 59 milliards entre 2024 et 2030. Car en ces temps où la France contemple béate l’horreur au Moyen-Orient, il nous faut apparemment « avoir une guerre d’avance » selon Emmanuel Macron. Une aubaine pour la Silicon Valley grenobloise et toutes les (…)