Actualités

  • La noix connectée – le meilleur du pire de l’innovation grenobloise

    On a fait un nouveau hors série ! Mais plutôt que de choisir l’option brochure (comme Mélancolie postale ou STMicro, gros dégâts des eaux) on a fait le choix cette fois-ci d’en faire un vrai bouquin qu’on autoédite à 1000 exemplaires. « La noix connectée – le meilleur du pire de l’innovation grenobloise » – sortira autour de mi-mars et proposera 115 pages pour dix balles. Il sera disponible dans un certain nombre de points de vente (librairies et tabac-presse) qu’on démarchera à partir de mi-mars. Ce sera aussi bien entendu possible de le commander par correspondance, contre douze euros frais de port compris, à envoyer en espèces ou en chèque à Le Postillon, 42 avenue Jean Jaurès 38600 Fontaine. En attendant voilà un bout de notre préface.

Derniers articles en ligne

  • Tout schuss vers l’hypocrisie électrique

    Les blagues les plus courtes sont les meilleures… Les partisans des « Jeux olympiques respectueux de l’environnement » ne semblent toujours pas avoir compris. Comme convenu, et comme il y a quinze ans déjà (!), les promoteurs des JO de 2030 promettent des jeux plus verts que verts. Le Daubé (1/01/2023) est donc en pleine extase : « C’est l’une des clés de voûte du dossier français résumée par la tirade de Martin Fourcade. “Nous allons façonner les Jeux de demain.” [NDR : sacrée « tirade », (…)

  • Les dingues et les Poma

    De l’argent, il y en a, dans les caisses de Poma. Le constructeur isérois de remontées mécaniques est à la manœuvre – entre autres gros projets à travers le monde – de deux gros dossiers isérois. Il y a le fameux Métrocâble, censé relier Fontaine à Saint-Martin-le-Vinoux, dont l’enquête publique a lieu en ce moment et qui montre une formidable mobilisation de ses employés, même s’ils habitent à l’autre bout du monde. Ainsi, sur le registre des contributions, peut-on lire des contributions (…)

  • « En fait on ne fait pas mieux que les autres »

    Après quelques années d’abstinence (depuis la sortie de notre livre Le vide à moitié vert, toujours disponible), voilà qu’on replonge pour de bon dans le marigot de la politique grenobloise. Dans les derniers numéros, on s’est plusieurs fois moqué des élus récemment exclus de la majorité Piolle, feignant de découvrir la véritable nature autoritaire du maire écolo après avoir passé des années sans moufter à ses côtés. Dans celui-là, on donne la parole à l’un d’entre eux, Hakim Sabri, ancien fidèle adjoint aux finances.

  • « Par manque de moyens, l’école devient un lieu insécurisant »

    On n’apprend pas tous sous la même étoile. Si le problème des profs non remplacés touche un peu tous les établissements scolaires, il sévit particulièrement dans les écoles des quartiers défavorisés. Comme on peut le voir avec ce récit de la descente aux enfers d’une année scolaire à Léon Jouhaux.

  • Et maintenant, les e-classes !

    Alors oui certes, de plus en plus souvent, des classes se retrouvent sans enseignant, malgré les belles paroles de la Macronie. Mais comme on est dans la start-up nation, il y a par contre de plus en plus de tablettes dans les salles de cours. Un professeur de la cuvette raconte l’arrivée d’une « e-classe » dans son bahut — et l’impossibilité d’avoir un débat avec l’équipe enseignante sur l’intérêt et les limites de la numérisation de l’enseignement.

  • Massacre à la tronçonneuse

    Peu importe son prénom : notre interlocuteur est bûcheron depuis une vingtaine d’années dans les forêts iséroises. Une période assez longue pour observer l’invasion des grosses machines et l’accélération de la course à la rentabilité et à la productivité, qui détériorent les conditions de travail et les forêts.

  • Les limites de l’Adate

    Dans le dernier numéro, on consacrait une pleine page au « jardinier artificiel » Jean-François Clappaz, bétonneur en chef de la vallée du Grésivaudan depuis son poste de vice-président de la communauté de communes en charge du « développement industriel ». Des lecteurs nous ont signalé qu’on avait omis d’évoquer toute une partie de son œuvre... réalisée sous une autre de ses casquettes, celle de président de l’association Adate, une association d’aide aux étrangers.

  • « Les gens rentraient ici comme ils rentrent chez eux »

    51 années de service, à bosser quinze ou seize heures par jour. En 1972, Bachir ouvrait son restaurant Le Couscous, en plein centre ville de Grenoble. Début juillet, cette institution de la rue de La Poste a baissé le rideau. L’occasion de demander à Bachir de raconter son histoire, entre rapport paradoxal à la France, fierté du travail accompli souvent, et yeux embués parfois.

  • Les grenoblois esclavagistes

    Grenoble n’est pas Bordeaux ou Nantes. Modeste bourgade jusqu’à la révolution industrielle et l’invention de la « houille blanche » au XIXème siècle, rien ne relie a priori la capitale des Alpes à l’esclavagisme. Et pourtant : tout au long du XVIIIème siècle, des familles grenobloises se sont grassement enrichies grâce au commerce avec les Caraïbes, et la possession de centaines d’esclaves. Retour sur ce pan méconnu de l’histoire locale.

  • « guerre des puces » : Grenoble à la traîne

    « À Grenoble, en Isère, nous sommes au centre du monde, du moins pour la fabrication des puces. » Voilà comment commence le film de propagande départemental « La microélectronique en quête de talents », destiné à être diffusé partout en France. La Silicon Valley grenobloise est-elle vraiment au « centre du monde pour la fabrication de puces », ou est-ce une fable racontée pour faire croire à la solidité de cette industrie locale et « attirer des talents  » ? Une fois n’est pas coutume, Le Postillon s’égare dans des considérations géopolitiques pour évoquer brièvement la fameuse « guerre des puces » guidant la course à l’armement mondiale. Où l’on voit que, malgré les milliards d’argent public déversés, les usines du Grésivaudan sont très loin de rivaliser avec les géants du secteur. Et que plutôt que de vouloir faire semblant de jouer dans la cour des grands, la seule solution raisonnable est la désertion de cette fuite en avant technologique.