Actualités

  • La noix connectée – le meilleur du pire de l’innovation grenobloise

    On a fait un nouveau hors série ! Mais plutôt que de choisir l’option brochure (comme Mélancolie postale ou STMicro, gros dégâts des eaux) on a fait le choix cette fois-ci d’en faire un vrai bouquin qu’on autoédite à 1000 exemplaires. « La noix connectée – le meilleur du pire de l’innovation grenobloise » – sortira autour de mi-mars et proposera 115 pages pour dix balles. Il sera disponible dans un certain nombre de points de vente (librairies et tabac-presse) qu’on démarchera à partir de mi-mars. Ce sera aussi bien entendu possible de le commander par correspondance, contre douze euros frais de port compris, à envoyer en espèces ou en chèque à Le Postillon, 42 avenue Jean Jaurès 38600 Fontaine. En attendant voilà un bout de notre préface.

Derniers articles en ligne

  • Un héritage détourné depuis 36 ans

    C’est une des plus vieilles « affaires » encombrant le tribunal de Grenoble. Ce qui aurait pu être une banale histoire de succession, et ses inévitables péripéties, traîne depuis maintenant trente-six ans – quand même – et a occasionné des dizaines d’audiences, sans que les plaignants aient pu obtenir satisfaction. Un des grands bénéficiaires de cette lenteur de la justice n’est pas un inconnu de nos services : Édouard Ytournel est une des figures des Républicains de l’Isère, ancien candidat aux municipales de La Tronche et donc grand gagnant au jeu du détournement d’héritage.

  • Le meilleur des affaires

    Pour le concours des affaires politico-judiciaires dans le département, on remarque ces derniers temps une légère remontée du camp de la gauche, avec notamment la condamnation du maire de Grenoble Éric Piolle pour favoritisme ou la garde-à-vue du président de la Métropole Chrsitophe Ferrari pour son utilisation abusive de sa voiture de fonction (en attendant un probable futur procès). Néanmoins, c’est toujours la droite qui mène largement cette compétition, et pas seulement grâce au leadership flamboyant d’Alain Carignon, qui reste à ce jour l’homme politique français encore vivant ayant fait le plus de prison (29 mois). Ses jeunes poulains ne sont pas en reste et rivalisent d’imagination pour obtenir des condamnations originales. Citons quelques unes des plus belles performances actuelles.

  • NOYERS : L’AGRICULTURE LA TÊTE SOUS L’EAU

    Au début de mon article sur les agriculteurs en colère, je le pensais comme ça : une succession de portraits comme celui de Florian. Je le savais déjà avant : la situation des agriculteurs est très variée et il est à peu près aussi stupide de dire « les agriculteurs pensent... » que « les Français pensent… ». Dans le choix des types de fermes, des modes de production, des façons de vendre, du rapport à la mécanisation, aux produits chimiques etc., il y a encore en Isère une assez grande « biodiversité ».

  • La famille des enterrements

    « Salut à toi l’ami que je n’ai pas connu de ton vivant !  » Depuis quelques années, de curieux discours sont prononcés dans les cimetières isérois. Le collectif Morts de rue et personnes isolées a pour but d’accompagner toutes les personnes décédant sans aucun proche, de plus en plus nombreuses en France. Plongée dans les principes et les questionnements de cette démarche tentant de faire exister notre «  humanité commune  ».

  • Des journaux, pas des robots

    La presse papier locale est en plein chamboulement. Le Petit Bulletin vient de disparaître. Les journalistes du Daubé se battent contre un plan d’économies. L’intelligence artificielle va être testée dans des journaux du même groupe de presse pour « réécrire les papiers des correspondants ». Après avoir célébré la fuite en avant technologique à longueur de pages, les gratte-papiers se rendent compte avec effroi qu’ils font aussi partie des humains qui pourraient être remplacés par des robots. La direction du quotidien, elle, annonce clairement la couleur en organisant le Tech&Fest les 1 et 2 février prochain à Grenoble afin de permettre au «  meilleur de la tech française  » de «  célébrer l’innovation ». Quant à nous, on continue mordicus à pourfendre l’invasion des écrans et à défendre la presse papier et la vie réellement vécue.

  • Élu... Puis embauché !

    Après avoir été élu à Échirolles pendant 19 ans, notamment en tant qu’adjoint à l’aménagement urbain, Emmanuel Chumiatcher n’a plus de mandat depuis 2020. Mais comme il connaît vachement bien les dossiers, la Ville a eu la bonne idée de l’embaucher entre 2021 et 2022. Ce qui a un peu étonné la chambre régionale des comptes...

  • Apologie de la liberté d’expression

    C’est une nouvelle séquence dans la dystopie kafkaïenne actuelle, prenant de plus en plus souvent ses aises en France. Il y avait eu la séquence Covid, où toutes les personnes rétives ou simplement dubitatives à propos de l’obligation vaccinale étaient potentiellement catégorisées comme « complotistes » voire « eugénistes validistes » et même pourquoi pas « fascistes d’extrême-droite ». Il y a maintenant le conflit Israël Palestine où, après l’horrible attaque terrotiste du 7 octobre, toute personne dénonçant la colonisation et les actes du gouvernement israélien se voit potentiellement catégorisée comme « antisémite », « défendeur des terroristes » voire « militant pour la destruction de l’État d’Israël et l’éradication des Juifs ». Ainsi de la mésaventure vécue par l’élu échirollois Mohamed Makni, poursuivi pour « apologie du terrorisme  » pour des posts Facebook.

  • Bellevue... Plus pour longtemps

    Deux ans et demi après l’épisode 3 de notre feuilleton autour des antennes-relais, on replonge dans le sujet à l’occasion d’une polémique sur l’implantation d’une antenne 5G dans le petit village de Montchaboud, vers Vizille. Aujourd’hui, il n’est plus question de couvrir des « zones blanches », mais de saturer des endroits déjà « connectés ». Quitte à gâcher le peu de belle vue qu’il reste.

  • Qu’est ce qui pourrait sauver l’amour ?

    Si vous habitez vers Grenoble, vous avez certainement vu ces affiches « Festi’Drague Célibataires » le 11 novembre à Saint Laurent du Pont. Une affiche « à l’ancienne » pour une soirée « à l’ancienne », à l’heure des applis de rencontre et de drague en ligne. C’était beaucoup trop alléchant pour ne pas aller y faire un reportage. Notre envoyée spéciale y a notamment trouvé pas mal de chaleur humaine.

  • Censures non artificielles

    Si faire du subversif auprès des étudiants plaît à l’université qui a déjà phagocyté le principe des cours d’éco-n’importe-quoi aussi radicaux soient-ils (ça plaît, ça fait venir des élèves, c’est bon pour l’attractivité), faire du subversif en attaquant le portefeuille de la fac (comme refuser de répondre à un appel à projet cracra ou appeler à arrêter nos contrats avec des entreprises engagées dans le commerce abject de la mort) c’est le pas de trop. Récit de deux années d’attaque-défense entre notre mathématicien-chercheur en intelligence artificielle et les intérêts du Capital version université.