Actualités

  • La noix connectée – le meilleur du pire de l’innovation grenobloise

    On a fait un nouveau hors série ! Mais plutôt que de choisir l’option brochure (comme Mélancolie postale ou STMicro, gros dégâts des eaux) on a fait le choix cette fois-ci d’en faire un vrai bouquin qu’on autoédite à 1000 exemplaires. « La noix connectée – le meilleur du pire de l’innovation grenobloise » – sortira autour de mi-mars et proposera 115 pages pour dix balles. Il sera disponible dans un certain nombre de points de vente (librairies et tabac-presse) qu’on démarchera à partir de mi-mars. Ce sera aussi bien entendu possible de le commander par correspondance, contre douze euros frais de port compris, à envoyer en espèces ou en chèque à Le Postillon, 42 avenue Jean Jaurès 38600 Fontaine. En attendant voilà un bout de notre préface.

Derniers articles en ligne

  • Innovalait,
l’amour-vache

    On nous a transféré un mail écrit à ses équipes par Éric Gaussier (le 18/10/2024), le directeur du MIAI de l’Université Grenoble-Alpes (le sigle traduit en français donne « institut interdisciplinaire pour l’intelligence artificielle »). Le monsieur a une bonne nouvelle technophile : « La société Ineso, basée à Fontaine, démarre un projet, Innovalait [remarquons le très bon jeu de mot avec le nom de la Zirst Innovallée], qui a pour finalité d’améliorer les conditions de vie des vaches (…)

  • Trafic : on ne change pas une méthode qui perd

    La réussite au travail paie ! Ainsi, Louis Laugier, éphémère préfet de l’Isère (entre juillet 2023 et novembre 2024) vient de prendre du galon et d’être nommé directeur général de la police nationale. Chapeau l’artiste ! Mais qu’a-t-il donc fait de si époustouflant pour mériter pareille promotion ? Penchons nous donc sur son bilan grenoblois, particulièrement sur le sujet de la guerre des gangs, particulièrement sur un de ses « fronts » : la place Saint-Bruno. À l’été 2023, peu de temps (…)

  • Deux
 sur deux

    Hugo Prévost aura donc été un des plus éphémères députés isérois, en restant élu à peine trois mois, poussé à la démission début octobre suite à des accusations de violences sexistes et sexuelles (pas très étonnantes quand on connait le melon du jeune homme, qui a cherché le pouvoir dès ses premières années de syndicalisme lycéen). On remarquera la qualité du boulot de la commission d’investiture de la France insoumise à Grenoble lors des dernières législatives, qui a également renouvelé sa (…)

  • L’Abbaye à vendre ?

    Idéalement situé, à cinq minutes en vélo de la mairie, à dix du centre-ville... Le sympathique « quartier-village » de l’Abbaye dispose de quantité d’atouts pour attirer les investisseurs et les haut-revenus. Encore faut-il en chasser les pauvres, faisant notamment partie de la communauté des gens du voyage, qui le peuplaient auparavant. L’association Droit au logement (Dal) a fait l’accablant décompte des logements sociaux « perdus » par ce quartier en douze ans. En 2012, il y avait 596 (…)

  • Nouvelles
du front de taille

    Quatre mois après l’éboulement de La Rivière (auquel on avait consacré quatre pages dans le dernier numéro), les officiels sont toujours gênés aux entournures quand aux causes de l’éboulement. Les articles du Daubé évoquent « l’attente du résultat des experts ». Questionnée, la préfecture nous répond : « La commission catastrophe naturelle ne s’étant toujours pas prononcée. Il n’est pas possible de communiquer les éléments qui constituent des mesures préparatoires à une décision (…)

  • Carron pas carré

    Sale époque pour Carron ! Après l’éboulement soi-disant « naturel » de sa carrière à La Rivière, l’entreprise de travaux publics a dû faire face à la mort accidentelle d’un de ses salariés de 28 ans sur son site de Champagnier. Comme d’habitude pour les accidents du travail, la minuscule brève annonçant ce décès dans Le Daubé (28/09/2024) n’a été suivie – contrairement aux faits-divers – d’aucun autre article pour donner des nouvelles de « l’enquête devant déterminer les circonstances du (…)

  • ZFE : pas de contrôle, pas d’inquiétude

    Au premier janvier 2025, la zone à faible émissions va s’étendre : après les véhicules Crit’Air 4 et 5, ce seront désormais les Crit’Air 3 qui vont être interdits à la circulation dans l’agglomération grenobloise (en dehors de certains horaires et de certaines conditions). Soit quand même 42 000 véhicules, selon les statistiques du ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires. Tous leurs propriétaires sont ainsi contraints, soit d’abandonner leur véhicule (ce que (…)

  • À qui appartient Grenoble ?

    Appel à participations ! En parcourant une enquête de « Justice ensemble » documentant la situation de locataires de l’agglomération grenobloise devant faire face à des « multipropriétaires très riches » refusant de rénover énergétiquement leur logement (ce qui entraîne forcément des factures énergétiques très élevées pour les locataires), nous est revenu cette question récurrente : mais à qui appartient Grenoble ? Voire : à qui appartient la Cuvette ? Sachant qu’au moins la moitié des (…)

  • Luttes victorieuses pour la libération des cailloux ?

    On croyait pourtant avoir tout bien fait. Dans notre combat homérique pour être le plus loin possible de toute forme d’actualité, on avait frappé un grand coup. La Une de notre numéro soixante-treize titrait « Libérez les cailloux ! ». À l’intérieur, quatre pages parlant exclusivement de pierres, et de tous les enjeux que leur exploitation recoupe. Ah ah ah ! Bien malin celui qui trouvera un sujet aussi obscur et éloigné du flux d’actualités toutes plus tragiques, sexy et/ou accrocheuses les unes que les autres. (...) Et puis patatras. V’là-t’y-pas que l’actualité, contre toute attente, vient nous coller au cul. Le 20 juin, des millions de mètres cubes de cailloux se « libèrent » dans la haute vallée du Vénéon (en Oisans) et rasent en quelques heures la plupart de la cinquantaine de maisons du hameau de la Bérarde.

  • Plus c’est gros, plus ça casse !

    Elles ont bon dos, les catastrophes naturelles ! Alors qu’elles se multiplient, les autorités tentent de les rendre responsables de tous les désastres. Et ce, même quand les causes semblent bien plus humaines que naturelles…
    Dernier exemple en date : le gigantesque éboulement du 25 Juillet sur la commune de La Rivière, où un million de mètres cubes de roches ont envahi la plaine et des hectares de noyers. Alors que la route départementale très fréquentée a été ensevelie sur 400 m et que la vie des riverains est depuis bien compliquée, les autorités tentent de faire croire que cette catastrophe serait juste « naturelle », comme la crue ayant rasé le hameau de la Bérarde. Le collectif d’habitants monté à la suite de l’éboulement est lui persuadé de la responsabilité des industriels Carron et Eiffage, qui exploitaient une carrière à l’endroit même où la montagne est tombée. L’enquête menée par Le Postillon vient apporter de l’eau à leur moulin.