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  • La noix connectée – le meilleur du pire de l’innovation grenobloise

    On a fait un nouveau hors série ! Mais plutôt que de choisir l’option brochure (comme Mélancolie postale ou STMicro, gros dégâts des eaux) on a fait le choix cette fois-ci d’en faire un vrai bouquin qu’on autoédite à 1000 exemplaires. « La noix connectée – le meilleur du pire de l’innovation grenobloise » – sortira autour de mi-mars et proposera 115 pages pour dix balles. Il sera disponible dans un certain nombre de points de vente (librairies et tabac-presse) qu’on démarchera à partir de mi-mars. Ce sera aussi bien entendu possible de le commander par correspondance, contre douze euros frais de port compris, à envoyer en espèces ou en chèque à Le Postillon, 42 avenue Jean Jaurès 38600 Fontaine. En attendant voilà un bout de notre préface.

Derniers articles en ligne

  • L’eau potable toujours menacée

    Tous les jours depuis des décennies, des usines rejettent quantité de polluants chimiques dans la rivière, à 300 mètres d’un puits de captage d’eau potable. Ce n’est pas une dystopie, ce n’est pas une mauvaise série. Ça se passe à Jarrie, au sud de Grenoble, dont la plateforme chimique regroupe les usines d’Arkema, Framatome et quelques seconds couteaux. La rivière, c’est ce bon vieux Drac (voir tous les numéros précédents du Postillon). Et le puits, c’est celui des Mollots, méconnu, mais qui alimente en partie les robinets de l’agglomération. La raison des autorisations délivrées par la Préfecture pour continuer cette hérésie ? Le sens d’écoulement de l’eau empêcherait la nappe d’eau potable d’être contaminée, ce que des mesures récentes viennent en partie de remettre en question. Si ce scandale fait un peu parler depuis l’année dernière, avec notamment le lancement en mars dernier d’une procédure administrative contre la Préfecture de l’Isère par la Ville de Grenoble, les réalités concrètes de ces pollutions n’ont jamais été documentées. C’est ce à quoi s’attache cet article. Asseyez-vous et buvez un bon verre d’eau.

  • PFAS, fluor de ma vue

    Depuis l’année dernière, la pollution due aux composés chimiques PFAS (substances per- et polyfluoroalkylées) fait l’actualité nationale et locale. Dans la vallée de la chimie du Sud-lyonnais, incluant un bout du Nord-Isère, l’eau, les poissons, le lait maternel, les légumes et les œufs sont contaminés par les polluants sortant des usines Arkema et Daikan de Pierre-Bénite. Cette pollution est surtout associée à la vieille industrie de la chimie ou à celle de la production des poêles Téfal, comme en Haute-Savoie. Mais pour la microélectronique aussi, les PFAS sont indispensables ! Un récent document de l’Agence régionale de santé (ARS) nous apprend que le site de STMicro Crolles est un des plus gros pollueurs régionaux.

  • Covoit’ de pandore

    À Grenoble comme ailleurs, la mode est au développement du « covoiturage organisé » notamment pour les petites distances et les trajets domicile-travail. Loin de l’image écolo et sympathique de ces pratiques, partons à la découverte de leurs nombreux effets pervers, à commencer par la dégradation des services publics de transports collectifs.

  • Pourquoi mettre en danger des lieux qui fonctionnent bien ?

    Et deux de plus ! Le désespérant chamboule-tout de la mairie dans les quartiers Sud de la ville continue. Alors qu’ils souffrent déjà d’un manque criant de lieux de sociabilité, la municipalité s’obstine à mettre en danger les rares qui fonctionnent à peu près bien. Le tout avec des méthodes dramatiquement redondantes : mise en concurrence des associations, annonces cruciales relatives à l’avenir des structures faites avec désinvolture au mépris du travail accompli et de l’investissement des acteurs de terrain, manque de considération à l’égard de ce que ces lieux apportent aux habitants… Tout ça au nom d’hypothétiques projets municipaux qui seraient « mieux », mais qui, dans les faits, demeurent brumeux. Après la progression du désert convivial dans le quartier de la Villeneuve décrite dans le dernier numéro, on se penche cette fois sur les difficultés que rencontrent le Théâtre Prémol du Village Olympique et le club de judo de Mistral.

  • Ici commence la mort

    « Quelle connerie la guerre ». Depuis le poème de Jacques Prévert et même bien avant. Et comme on n’arrête pas le progrès : la connerie devient de plus en plus ignoble. Depuis Gaza nous parviennent des informations effrayantes. Il y a bien entendu d’abord le décompte macabre des dizaines de milliers de morts. Mais la « manière » horrifie toujours un peu plus. D’autant plus quand on sait que l’écosystème grenoblois œuvre au développement des robots tueurs.

  • En IApesanteur

    L’intelligence artificielle (IA) le poursuit partout ! En allant au concert de la star locale Calogero, au Palais des Sports de Grenoble, notre chercheur mathématicien voulait juste se changer les idées. Mais là aussi, il s’est fait rattraper par les démons de l’époque…

  • Enfin un mécène !

    Dans le dernier numéro, on révélait les magouilles d’Edouard Ytournel, politicien de droite de La Tronche, et de sa mère, pour détourner l’héritage familial et s’enrichir grassement loin de toute « valeur travail ». Depuis, plusieurs buralistes, notamment à La Tronche, nous ont raconté que leurs exemplaires du journal avaient tous été achetés par une seule personne. C’est la méthode dite « Alain Carignon », dont la bande avait en 1989 dévalisé les kiosques le jour de la parution d’un Canard (…)

  • Seule la brève paie !

    Suite à notre brève du dernier numéro « Pisse moins, tu produiras plus » sur les restrictions et le flicage des pauses pipi à Soitec, la lettre de la CGT Soitec de mars 2024 nous informe que « la direction revient à la raison ». « Après notre intervention auprès des plus hauts dirigeants de Soitec sur le sujet, de nouvelles consignes ont finalement été communiquées lors de la réunion CSE du 21 mars et ont été déployées, dans la foulée au sein de toutes les équipes. » Comme quoi ça vaut le (…)

  • Le retour du retour des cabines

    Si les activités de l’observatoire international pour la réinstallation des cabines téléphoniques (OIRCT) sont en veille depuis plus d’un an, la lutte pour le retour des cabines téléphoniques rebondit à Strasbourg, et de manière autrement plus « sérieuse » qu’à Grenoble. Commown, une « coopérative de l’électronique sobre et engagée » et Télécoop, un « opérateur télécom coopératif » s’associent pour installer des cabines téléphoniques (en précisant que l’idée leur vient de l’OIRCT de (…)

  • Tchao Minou

    À chaque fois qu’on se croisait, il me conseillait : « Minou ! Tes Postillons, là, tu devrais les mettre à Bourgoin-Jallieu ! Et à la Tour-du-Pin aussi ! Donnes-m’en, j’en amène ! » Claude appelait tout le monde « Minou » et avait beaucoup d’idées – plus ou moins pertinentes. Sur ce coup, il avait raison : bien entendu qu’on devrait distribuer Le Postillon à Bourgoin et à La Tour-du-Pin mais, que voulez-vous, on manque à la fois d’ambition, d’argent et d’énergie. Des fois, il m’arrivait de (…)