Actualités

  • La noix connectée – le meilleur du pire de l’innovation grenobloise

    On a fait un nouveau hors série ! Mais plutôt que de choisir l’option brochure (comme Mélancolie postale ou STMicro, gros dégâts des eaux) on a fait le choix cette fois-ci d’en faire un vrai bouquin qu’on autoédite à 1000 exemplaires. « La noix connectée – le meilleur du pire de l’innovation grenobloise » – sortira autour de mi-mars et proposera 115 pages pour dix balles. Il sera disponible dans un certain nombre de points de vente (librairies et tabac-presse) qu’on démarchera à partir de mi-mars. Ce sera aussi bien entendu possible de le commander par correspondance, contre douze euros frais de port compris, à envoyer en espèces ou en chèque à Le Postillon, 42 avenue Jean Jaurès 38600 Fontaine. En attendant voilà un bout de notre préface.

Derniers articles en ligne

  • Ever Clean Hand

    Pourquoi profiter de la vie quand on peut flipper de tout, et surtout des milliards de miasmes et de bactéries qui se promènent autour de nous ? Les humains, c’est sale et ça se refile plein de saloperies en s’embrassant ou en se serrant la main. Heureusement, une start-up grenobloise a pondu une grosse machine pour garantir des mains sans bactéries. L’entreprise s’appelle Ever Clean Hand, et elle tente de commercialiser une grosse « borne désinfectante » à installer dans des entreprises (…)

  • Rip, le Ric d’Éric ?

    Le maire de Grenoble a surfé sur la vague de demande d’un Ric (Référendum d’initiative citoyenne) portée par les gilets jaunes pour promouvoir ses prétendues « expérimentations démocratiques ». Le dispositif de « votation citoyenne » n’a pourtant servi à rien pour l’instant, l’initiative en faveur des bibliothèques ayant été refusée par la mairie, la seule ayant abouti (à propos de la concertation sur le stationnement) n’a pas permis aux pétitionnaires d’avoir gain de cause, bien qu’ils (…)

  • Annulez l’agrandissement de l’A480 d’abord !

    Comment prétendre agir contre le réchauffement climatique et « en même temps » autoriser Area à ajouter une voie à l’A480 ? Ils sont emmerdés à la Métropole : comme la conscience des ravages à venir des changements climatiques s’est aiguisée ces derniers mois, ils en font des tonnes sur le futur Plan air énergie climat. On est même invités à participer, c’est dire. Dans une vidéo, le vice-président de la Métropole à l’environnement, à l’air et au climat, Jérôme Dutroncy, appelle à l’aide : « (…)

  • Les écrans tuent aussi le foot

    Un supporter de foot nous a fait passer La voix du RK, la « feuille d’info du Red Kaos 1994 » (le Red Kaos est un club de supporters de football du GF38) distribué le 1er décembre à l’occasion du match Grenoble-Metz. On y trouve notamment ce passage : « Coup de gueule ! Depuis le début de la saison et le retour en Ligue 2, nous assistons à des dérives de la tribune que nous ne constatons pas en National/CFA et encore moins en CFA2… Déjà, les Smartphones sont de sortie… et plus que ce qu’il (…)

  • 2020 c’est demain

    T’as vu les candidats pour les prochaines municipales ? C’est chaud frère. Pour que Grenoble rayonne enfin, pour ambiancer la cuvette, Le Postillon se présente aussi. Problème : on n’a jamais signé nos textes, du coup personne ne nous connaît. Autant trouver une tête de liste vraiment bankable. Pourquoi pas toi, sista ?
    Ch. H/F 18+ hab. Gre. CDD 6 ans (renouv.) dispo pr 2-3 meetings, 1er/2e tour. 0 comp. requise. APL à jour. Discours écrits par nos soins. Votre tête partout ds Gre. Gloire (…)

  • Quizz - Qui a dit ?

    Qui a dit ?
    « Si chacun des gilets jaunes sur les ronds-points était allé voter, eh bien on n’aurait peut-être pas Emmanuel Macron comme président. » Éric Piolle, l’inspecteur du Ric. Julien Terrier, ressorti de son trou. Émilie Chalas, première de la classe. Michel Destot, Michel qui ? Mireille d’Ornano, seule membre des Patriotes de l’Isère.
    Réponse : Chalalalalalas dans Place Gre’net, le 15/01/19.

  • La e-réputation pour lutter contre Le Postillon

    En novembre, on a été tout surpris de tomber sur une longue interview d’Yveline Denat sur internet. La directrice de cabinet du maire de Pont-de-Claix est longuement interrogée sur son parcours, sa formation, sa « passion pour l’art » (on apprend notamment qu’elle adore les nouvelles grandes tours hideuses de Marseille) ou ses grandes analyses sur le monde du type : « scientifiques et artistes nous posent la question de l’évolution de l’humanité ». Mais pourquoi cette interview ? Qui a bien (…)

  • À bas les marques !

    Merveille de notre époque mondialisée : dans la communication, toutes les métropoles sont uniques et originales alors qu’elles s’uniformisent de plus en plus. Pour essayer de se faire remarquer, chacune met en avant une « marque », des mots de novlangue vides de sens. Il y a quelques années, la municipalité Destot avait essayé de vendre Grenoble sous le nom de PlayGrenoble. Devant le bide, ce nom a été abandonné. Depuis deux ans, le département de l’Isère communique à grands coups de Alpes (…)

  • La Métropole est-elle une fatalité ?

    Aux dernières élections municipales, il y a eu dans la Métropole deux équipes élues inattendues : celle d’Eric Piolle à Grenoble et celle de Francie Mégevand à Eybens. Les deux étaient censées représenter une « autre gauche  », avec pour ambition de « faire de la politique autrement  ». Quatre ans plus tard, les deux équipes ont déçu nombre de leurs sympathisants en faisant de la politique comme d’habitude : langue de bois, non-respect des engagements, discrédit sur toute contestation interne. À Grenoble, Guy Tuscher et Bernadette Richard-Finot, exclus de la majorité pour « crime d’abstention  » lors du vote du budget 2017, ont monté le groupe « Ensemble à gauche  ». À Eybens, Raoul Urru et Belkacem Lounes ont fait scission pour fonder « Pour le respect des engagements ».
    Le Postillon a rencontré certains de ces dissidents pour parler de la Métropole. Où l’on voit que le développement de celle-ci s’accompagne de nombreuses contradictions et que ces transferts massifs de compétences compliquent sacrément la tâche des élus municipaux qui veulent simplement tenir leurs engagements.

  • Métro, c’est trop

    On a les aventures qu’on mérite : j’ai survécu à une séance entière du conseil métropolitain. J’étais venu humer l’esprit métropolitain dans son cœur, j’ai surtout effectué un voyage au bout de l’ennui. Jusqu’à tomber sur une délibération présentant le futur « manifeste pour une cité métropolitaine  ». Un condensé de novlangue presque hilarant : plus le développement de la métropole complexifie la démocratie locale, plus cette organisation territoriale devient incompatible avec la réduction de la pollution, et plus ses élus en font des tonnes sur la nécessité de « faire métropole ». Vous êtes prêts ?