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  • La noix connectée – le meilleur du pire de l’innovation grenobloise

    On a fait un nouveau hors série ! Mais plutôt que de choisir l’option brochure (comme Mélancolie postale ou STMicro, gros dégâts des eaux) on a fait le choix cette fois-ci d’en faire un vrai bouquin qu’on autoédite à 1000 exemplaires. « La noix connectée – le meilleur du pire de l’innovation grenobloise » – sortira autour de mi-mars et proposera 115 pages pour dix balles. Il sera disponible dans un certain nombre de points de vente (librairies et tabac-presse) qu’on démarchera à partir de mi-mars. Ce sera aussi bien entendu possible de le commander par correspondance, contre douze euros frais de port compris, à envoyer en espèces ou en chèque à Le Postillon, 42 avenue Jean Jaurès 38600 Fontaine. En attendant voilà un bout de notre préface.

Derniers articles en ligne

  • J’ai rencontré les derniers fans de Macron

    408 417. C’est le nombre d’adhérents revendiqué par la République en marche (Rem). Le Postillon en est : on a cliqué sur le site d’En marche pendant la campagne présidentielle, et hop ! Une adhésion, une ! Depuis, on reçoit les mails des camarades du parti, les éléments de langage des grands chefs pour échanger avec les tontons au repas de Noël, les vœux des députés et les invitations à des réunions super passionnantes sur l’Europe.
    À l’automne, plus convaincus que jamais, on a voulu voir ces réunions en vrai. Notre reportrice a traversé quelques joyeusetés : la désignation chaotique d’un référent en septembre, une formation des Jeunes avec Macron de toute la région le 1er décembre, jour de la grosse mobilisation des gilets jaunes. Et pour finir, un repas de Noël à cinq. Bonne ambiance intimiste, dont les marcheurs ont l’habitude : le parti majoritaire, qui revendique 5 000 adhérents en Isère, a du mal à attirer plus de vingt personnes dans la vie réelle.

  • Le plus grand fichier de France

    En 2016, La Poste a racheté Probayes, une start-up grenobloise spécialisée dans l’intelligence artificielle. Pourquoi ? Quel rapport avec la distribution du courrier ?
    ça fait longtemps que La Poste vend des fichiers d’adresses postales à des entreprises pour les aider dans leur « prospection commerciale  ». Pour aller plus loin dans le marché de la « connaissance client », l’intelligence artificielle est utilisée pour collecter et ordonner des milliards de données personnelles. Voyage au sein du Big Brother postal.

  • À Clinatec, le fiasco dissimulé

    « Faire marcher les tétraplégiques » : c’est une des ambitions de Alim-Louis Benabid, président du directoire de Clinatec, la clinique expérimentale consacrée au cerveau situé sur le site du CEA (Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives). Pour avoir une caution médicale, Benabid avait également associé le CHU et l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale) à ce projet. Mais patatras : suite à des tensions autour des risques éthiques et une grande souffrance du personnel, ces partenaires ont été éjectés. C’est une histoire datant d’il y a trois ans, mais la raconter permet d’en apprendre beaucoup sur le fiasco d’un fleuron de la recherche grenobloise. Et sur l’impunité du CEA, qui s’est bien gardé de communiquer là-dessus et qui continue à tenter de capitaliser sur l’image de l’Inserm pour vendre Clinatec.

  • L’éco-station qui pourrit l’eau potable

    Qu’elle est verte ma station de ski ! À en croire la communication et la presse locale, la « smart-station » Chamrousse serait à la pointe de l’écologie. En réalité, elle élabore des solutions artificielles et polluantes pour stimuler des activités sans lendemain. Son plus haut fait d’armes : avoir pourri l’eau potable de toutes les communes en-dessous. Le pire c’est que c’est pas fini.

  • Les Urgences en burn-out

    Le Postillon a envoyé une lettre recommandée à madame Hubert, ancienne directrice de l’hôpital de Grenoble, le 7 janvier dernier.

  • La première des violences

    Début décembre, la députée de l’Isère Émilie Chalas se plaint dans les médias de « menaces » des gilets jaunes et assure craindre pour sa vie. Ça la fait rire Soraya, d’entendre ça. Rire jaune, bien entendu. Parce qu’elle la connaît bien, Émilie Chalas : c’est son ancienne supérieure hiérarchique à la mairie de Moirans. Quand elle travaillait sous ses ordres, Soraya a fait une tentative de suicide et une longue dépression. Il y a les violences des « casseurs » qui passent en boucle sur les chaînes d’info, et puis les violences institutionnelles, qui détruisent des vies en silence.

  • Les « coopés » d’abord

    Grenoble ville innovante ? Il arrive fréquemment que la pauvre vieille technopole soit en retard d’un train, et que des initiatives percutantes viennent d’ailleurs et pas d’ici. Pour cet épisode : les coopératives d’habitants.

  • L’arbre va tomber

    Pendant soixante-dix ans, Raphaël Bichebois, 94 ans, a cultivé et entretenu un terrain voisin de son immeuble avec d’autres jardiniers. Le dernier jardin ouvrier du quartier de la Buisserate à Saint-Martin-le-Vinoux, planté d’arbres fruitiers et patiemment jardiné. Aujourd’hui ce sont trois immeubles que la mairie de Saint-Martin-le-Vinoux voudrait voir pousser au pied du Néron, mais le flou sur le lancement des travaux laisse planer le suspense : en 2019, Raphaël pourra-t-il continuer à planter ses patates ?

  • La privatisation du social

    La pauvreté explose, les moyens publics pour y faire face diminuent… Heureusement, il y a les businessmen ! De plus en plus de fondations investissent dans le social. La fondation Boissel, du nom d’un médecin, a repris ou « absorbé » ces dernières années plusieurs structures sociales de la cuvette : les associations Miléna et Solidarité Femmes, accompagnant toutes deux les femmes victimes de violence, le traiteur et restaurant solidaire de la Villeneuve L’Arbre fruité, ou le service (…)

  • Courrier des Lecteurs

    Ne nous posons plus de questions
    Des internautes nous ont offert de belles réactions sur l’article « Ingénieurs : Pourquoi ? » du Postillon n°47, qui a été publié sur le site Agoravox. Le commentaire de Zelco est notre number one. Après avoir cité une de nos phrases : « En école d’ingé, on apprend à répondre aux questions “comment ?” mais jamais “pourquoi ?” », il s’emballe : « C’est sûr que si vous ne comprenez pas ça, vous n’avez rien à foutre comme ingénieur. Et non, je ne peux pas vous (…)