Actualités

  • La noix connectée – le meilleur du pire de l’innovation grenobloise

    On a fait un nouveau hors série ! Mais plutôt que de choisir l’option brochure (comme Mélancolie postale ou STMicro, gros dégâts des eaux) on a fait le choix cette fois-ci d’en faire un vrai bouquin qu’on autoédite à 1000 exemplaires. « La noix connectée – le meilleur du pire de l’innovation grenobloise » – sortira autour de mi-mars et proposera 115 pages pour dix balles. Il sera disponible dans un certain nombre de points de vente (librairies et tabac-presse) qu’on démarchera à partir de mi-mars. Ce sera aussi bien entendu possible de le commander par correspondance, contre douze euros frais de port compris, à envoyer en espèces ou en chèque à Le Postillon, 42 avenue Jean Jaurès 38600 Fontaine. En attendant voilà un bout de notre préface.

Derniers articles en ligne

  • Des grandes surfaces toujours plus grandes

    Fin octobre, des commerçants grenoblois ont mené une virulente campagne contre la municipalité, l’accusant de « tuer le petit commerce » avec ses projets d’autoroute à vélo ou de réduction de la place de la voiture. Pour une fois, les élus verts & rouges sont parvenus à communiquer habilement en assénant que le développement des grandes surfaces à l’extérieur des villes fait beaucoup plus de mal aux petits commerces que la politique qu’elle mène. Au Postillon, une fois n’est pas coutume, on est d’accord.

  • Girouette sécuritaire et déchéance de crédibilité

    C’est beau la politique. À quelques mois d’intervalle, on peut affirmer tout et son contraire. Suite aux attentats parisiens, l’encore député Michel Destot a applaudi des deux mains les décisions prises par le pouvoir socialiste et a même, sur son blog, « tenu à saluer le discours d’unité, de fermeté et de responsabilité prononcé par le Président de la République » devant le congrès à Versailles.

  • Quizz

    Qui a dit : « oui, j’appelle à la résistance citoyenne ! » ?

  • L’écologie de Piolle est une « opportunité de business »

    Vous vous souvenez de la polémique autour de la gestion de l’éclairage public de l’année dernière (voir Le Postillon n°28) ? À l’époque, les écolo-gauchistes expliquaient laborieusement que c’était regrettable que le marché aille à Vinci, mais que ce n’était pas leur faute vu que c’était le résultat de l’appel d’offres. Aujourd’hui, Eric Piolle explique qu’en fait, ça ne le dérange pas...

  • La guerre des gangs, c’était mieux avant ?

    Les journaux de l’époque l’avaient surnommé « le shérif ». En guise de Far West : les quais de l’Isère, la côte de Moirans et la route de Lyon, hauts lieux de la prostitution locale. Nommé juge d’instruction à Grenoble, en 1978, à tout juste 33 ans, Paul Weisbuch s’attaque d’entrée aux proxénètes du milieu italo-grenoblois. Pour contrer ces maniaques de la gâchette et adeptes des séances de torture, il s’appuie sur les témoignages accablants des prostituées, qui osent enfin briser l’omerta en vigueur depuis des décennies. « L’affaire des filles de Grenoble » défraye la chronique avec, en point d’orgue, les deux procès de février et juin 1980. Pour la première fois en France, des prostituées se constituent partie civile contre leurs souteneurs.

  • Faire dévier les faits divers

    Fusillades, meurtres, coups de couteaux, agressions, incendies : ces derniers mois à Grenoble, il y a eu presque autant de faits divers tragiques que d’articles sur Piolle dans la presse nationale. À chaque fois, ils sont surtout le prétexte aux mêmes types de commentaires, sur l’insécurité qui galope, les armes qui circulent, les drogues qui pullulent, les jeunes qui n’ont plus de valeurs, les caméras de vidéosurveillance qui manquent, et les rues qui ne sont plus sûres.

  • Pour sauver le climat, ils plantent des arbres virtuels !

    Le réchauffement climatique, voilà l’ennemi ! Si vous ouvrez de temps en temps les journaux ou écoutez d’une oreille même discrète les informations, vous avez forcément entendu parler de la COP 21, vingt-et-unième conférence mondiale autour du changement climatique, qui se tiendra à Paris en décembre prochain. À cette occasion, un gros battage médiatique est organisé pour promouvoir l’idéologie de la « fuite en avant technologique », qui voudrait nous sauver des désastres écologiques par un développement accru des nouvelles technologies.

  • Les Singes de Clinatec ont raté le prix Nobel

    Grenoble vient d’échapper à un tsunami médiatique. Le célèbre neurochirurgien grenoblois Alim-Louis Benabid était pressenti pour devenir Prix Nobel de médecine. Raté : celui-ci est revenu à trois chercheurs étrangers travaillant autour des maladies parasitaires.
    Pour donner à Benabid un maximum de chances dans sa quête du Saint-Graal, ses collaborateurs ont reçu l’ordre de se taire. Car depuis quelques mois, Clinatec – le centre de recherche autour des maladies du cerveau qu’il a cofondé avec le directeur du CEA (Commissariat à l’énergie atomique) Jean Therme - est en proie à de vives tensions internes.

  • La défaite des voisins

    Les personnes qu’on a interviewées ici se font régulièrement traiter de tous les noms, de « sales gros branleurs qui n’ont rien d’autre à foutre de leur journée », de « connards qui font chier les vrais habitants », de « parasites » ou de « sous-France ». Leur crime ? Accompagner depuis plusieurs mois des migrants, grands précaires et à la rue, en les soutenant notamment lorsqu’ils s’installent dans des bâtiments vides.

  • Le plutonium comme patrimoine

    Aux Journées du patrimoine, il y a des monuments qui cherchent encore leur public. Si on se bouscule aux portes de la Préfecture de Grenoble ou des musées de la Résistance et des chasseurs alpins, on se presse un peu moins – faut-il vraiment s’en étonner ? – devant celles de la centrale nucléaire de Creys-Malville, alias Superphénix, à quatre-vingt kilomètres au nord de Grenoble. En cours de démantèlement, cette « cathédrale du XXème siècle » est aussi en voie d’habile muséification et ce malgré le caractère aussi bref que raté de son histoire. Le Postillon s’est offert une petite visite guidée.