Actualités

  • La noix connectée – le meilleur du pire de l’innovation grenobloise

    On a fait un nouveau hors série ! Mais plutôt que de choisir l’option brochure (comme Mélancolie postale ou STMicro, gros dégâts des eaux) on a fait le choix cette fois-ci d’en faire un vrai bouquin qu’on autoédite à 1000 exemplaires. « La noix connectée – le meilleur du pire de l’innovation grenobloise » – sortira autour de mi-mars et proposera 115 pages pour dix balles. Il sera disponible dans un certain nombre de points de vente (librairies et tabac-presse) qu’on démarchera à partir de mi-mars. Ce sera aussi bien entendu possible de le commander par correspondance, contre douze euros frais de port compris, à envoyer en espèces ou en chèque à Le Postillon, 42 avenue Jean Jaurès 38600 Fontaine. En attendant voilà un bout de notre préface.

Derniers articles en ligne

  • Le Front national : le parti des riches qui attire les pauvres

    La politique est pleine de paradoxes : le Front national remporte de plus en plus de voix dans les catégories les plus modestes de la population française. Ainsi il réalise souvent ses scores les plus élevés dans les communes les plus pauvres. Est-ce parce que les élus frontistes représentent sociologiquement les « petites gens » ? Pas sûr.

  • 15 000 euros par mois

    Voici une information trouvée sur la « Grevue de presse », réalisée par le site internet d’Ici Grenoble : « Pour celles et ceux qui se demandent de quelle classe sociale faisait partie Eric Piolle avant son élection à la mairie de Grenoble, la Haute autorité pour la transparence de la vie publique apporte quelques éléments de réponse. Depuis le 17 décembre, il est en effet possible de consulter en ligne les déclarations d’intérêts et d’activités des maires des communes de plus de 20 000 habitants. Sur la fiche d’Éric Piolle on découvre de nombreuses informations, dont le fait qu’il touchait à Hewlett-Packard un salaire de 144 000 euros en 2009, 184 000 euros en 2010, ou encore 111 000 euros en 2011 ».

  • À la recherche de Z

    Après la sortie du dernier Postillon, on a fait des affiches, comme d’habitude. Et puis on les a collées un peu partout, comme d’habitude. Et là, patatras : au moins une vingtaine d’entre elles ont été rendues illisibles, recouvertes par un grand Z écrit à la bombe de peinture, accompagné quelquefois d’un K.

  • Comment « virer son patron » ?

    Dans notre dernier numéro (article « Dernières nouvelles de la paix sociale »), on parlait d’un chauffeur de car, Julien, qui voulait créer une jurisprudence afin de « virer son patron ». Embauché par Faure Vercors, mais ulcéré et fatigué par ses conditions de travail, il avait démissionné puis débuté une démarche aux prud’hommes. Depuis, le procès a eu lieu, et a donné raison à Julien sur quasiment toute la ligne.

  • La chasse à la fondue

    Montagnes Magazine organisait une table ronde mercredi 3 février à la Maison du tourisme, après les deux accidents de chasse mortels de l’automne (en Belledonne et en Savoie). Présentes : Mountain Wilderness, l’Office national des forêts, la Fédération des Clubs alpins et de montagne, Action nature rewilding France… ainsi qu’un public assez nombreux de montagnards, écologistes, et même un élu de la Ville de Grenoble, pour « dépasser le débat anti-chasse/pro-chasse afin de dégager des pistes pour améliorer la cohabitation sur le terrain entre chasseurs et non chasseurs. »

  • Même les nantis socialistes s’imposent l’austérité !

    Il paraît que la socialiste Amélie Girerd n’a pas aimé notre article du n°31 où l’on soulignait qu’elle cumulait « pas moins de quatre fonctions importantes : conseillère départementale, maire de Renage, conseillère communautaire de la communauté de communes de Bièvre-est, et chef adjointe de cabinet du sous-ministre André Vallini », palpant ainsi au moins 10 500 euros brut.

  • Grenoble, une ville (de demain) pas pour tous

    Et encore une belle opération de communication ! La mairie de Grenoble vient de lancer « Grenoble ville de demain ». Rien de moins qu’une « plate-forme de partage et d’anticipation de la Ville de Grenoble pour rassembler, autour des chantiers du XXIème siècle, tous les talents qui mettent la ville en mouvement ». Ça fait rêver, non ? En tout cas ça a l’air de faire rêver certaines personnes présentes à la soirée de lancement au musée de Grenoble qui, bizarrement, se ressemblent toutes.

  • Non au Métrocâble !

    Le président de la Métropole, Christophe Ferrari, s’épanche dans Le Daubé, 14/01/2016 : « Personne ne s’oppose à ce projet Métrocâble et dit qu’il ne faut pas le faire, personne ne conteste le tracé ». Cette affirmation péremptoire à propos de ce « téléphérique urbain » censé relier Fontaine à Saint-Martin-le-Vinoux est largement critiquable.

  • Seul compte l’emploi (des mots)

    Pour se redonner le moral en ces temps de chômage de masse, tout est une question de formulation. Ainsi Le Daubé (13/01/2016) est tout content d’annoncer à ses lecteurs : « EDF va s’implanter au parc d’Oxford [à Saint-Martin-le-Vinoux] : à la clé, 1900 emplois. (…) Yannick Ollivier [le maire] réussit là un coup de maître ». Youpi !

  • L’arbitraire mène la danse

    Le début, tout le monde le connaît. Paris, vendredi 13, attentats coordonnés, 130 morts, 300 blessés. Déclaration de l’état d’urgence, soit une « forme d’état d’exception qui restreint les libertés », appliquée pour la première fois sur l’ensemble du territoire national depuis le 14 novembre. Deux jours plus tard, on apprend que la « riposte » a débuté. « Pour la première fois, en France, plus de 150 perquisitions dites ‘‘administratives’’ - sans autorisation judiciaire – ont eu lieu, un peu partout sur le territoire visant ‘‘des membres présumés de la mouvance djihadiste’’ a annoncé le premier ministre, Manuel Valls, le 16 novembre. » (Le Monde, 17/11/2015). Qui dit « un peu partout sur le territoire », dit notamment dans la région grenobloise.