Actualités

  • Un nouveau hors-série : STMicro, gros dégâts des eaux

    Suite à quelques demandes, nous avons publié pour la manif « De l’eau, pas des puces » du 1er avril dernier un recueil de tous nos articles autour de STMicro & l’eau. Après un premier tirage épuisé, de nouveaux exemplaires, augmentés par quelques articles parus dans ce numéro, seront disponibles début juin. Ce livret de 36 pages est idéal pour faire réfléchir votre cousine salariée à STMicro ou votre voisin défendant mordicus l’industrie de la microélectronique... Disponible pour quatre euros frais de port compris en nous envoyant votre règlement (en liquide ou en chèque) à Le Postillon, 42 avenue Jean Jaurès, 38600 Fontaine. Réductions largement possibles, notamment pour des commandes groupées.

Derniers articles en ligne

  • Drones : un envol et un crash

    Une activité dronement riche dans la cuvette : juste avant l’été, une nouvelle start-up grenobloise, Squaredrone, a annoncé qu’elle allait développer un « drone intelligent » pour les sportifs. Hexo+ - c’est son nom - c’est un peu la GoPro en mieux : le drone pourra suivre les sportifs « de l’extrême » (skieurs, VTTistes, motards, etc) à la trace via leur smartphone et filmer leurs prouesses avec des angles inédits. Quelle bonne idée !

  • Quartier Mistral : toujours premiers sur l’innovation

    Il y a quatre mois, Le Daubé annonçait fièrement : « Considéré par les spécialistes de la criminalité organisée comme l’une des équipes les plus structurées et les plus efficaces de la région, le réseau présumé de la cité Mistral, à Grenoble, est tombé cette semaine » (Le Daubé, 18/05/2014).

  • L’électricité tue 

    « ‘‘Zéro accident grave sur le chantier’’. L’objectif est ambitieux. Sur le plus grand chantier de construction hydroélectrique de France, EDF veut être exemplaire ». Il y a deux ans (Le Daubé, 27/09/2012), dans un des nombreux articles élogieux sur la construction de la centrale hydraulique souterraine dans la vallée de la Romanche (à une trentaine de kilomètres de Grenoble), EDF assurait que « la sécurité est le maître-mot du chantier » et qu’ « un dispositif innovant et original de prévention des risques a été mis en place ».

  • Décroissance salariale à la mairie

    Les élus de la majorité l’ont répété tout l’été : à cause de la municipalité précédente, qui n’avait pas « budgétisé de nombreuses sommes correspondant à des engagements fermes », les comptes de la ville sont dans le rouge : l’adjoint aux finances vient de décider d’emprunter 13 millions d’euros en plus des 25 millions déjà empruntés. Ce qu’ils n’ont pas trop détaillé, c’est la façon dont ils comptaient réduire la dépense. Par une baisse des subventions au club professionnel de football le GF38, qui dispose du budget (...)

  • Un gouvernement sans Destot : il n’y a pas d’alternative

    Malédiction ! Déjà deux remaniements et le dépité Destot n’est toujours pas rentré au gouvernement. Le pire, c’est que fin août, pour la formation du gouvernement Valls 2, son nom a été cité sur France 2 comme possible entrant ! Juste récompense : dès qu’il peut, il lèche de sa plus belle langue de bois les souliers vernis de Valls.

  • Éric Piolle, le Vert à moitié vide

    Qu’est-ce qu’il est séducteur cet Éric Piolle, le nouveau maire de Grenoble ! Florilège de commentaires parus dans la presse : « rassembleur », « gros bosseur adepte du travail collectif », « bon gestionnaire », « très bon chanteur » « intègre », « très pragmatique », « sportif », « pur produit grenoblois », « avec des valeurs », « une synthèse à lui tout seul », « qui sait écouter », « tout pour lui, on vous dit ! », « doté d’une capacité extraordinaire à entraîner les autres derrière lui », « un esprit sain dans un corps sain : du genre à se lever à cinq heures du matin pour regarder des documentaires sur la Shoah tout en faisant du vélo d’appartement ». Certains de ses partisans l’appellent même le « champion ». N’en jetez plus !

  • Indépendance à vendre

    Objet : Candidature au nouveau journal indépendant de la ville de Grenoble.

    Monsieur le maire de Grenoble,
    C’est avec regret que nous avons appris l’absence d’adjoint à « l’information indépendante ». Nous voilà donc contraints de vous adresser directement cette missive. Elle concerne le treizième de vos cent-vingt engagements du programme du « Rassemblement » concocté pour les élections municipales 2014 à la ville de Grenoble : « Une rédaction indépendante aura à charge de faire un journal d’information (informations pratiques, présentation des services et des agents) et de débats sur les controverses municipales. Loin de la propagande municipale que Grenoble a connue, un espace du journal sera réservé pour les saisines de la Ville par les habitants et l’expression des contre-pouvoirs. Parallèlement, la communication par les moyens informatiques sera développée. »

  • « Il n’y aura pas de printemps grenoblois »

    Suffit-il de gagner l’élection pour faire une campagne réussie ? Bien que la liste « Grenoble une ville pour tous » soit parvenue à prendre la mairie et à placer 42 élus, il reste encore des militants assez grincheux pour râler. Nous en avons rencontré trois, ne désirant pas témoigner en leur nom propre car « c’est difficile de jouer contre son propre camp ». On les appellera donc Dany, Eva et José. Ayant participé activement à la campagne, ils « ne sont pas très optimistes » pour la réussite du mandat, « même s’ils aimeraient bien se tromper ».

  • Piolle et Raise Partner : les conseils du Postillon

    Une fois n’est pas coutume, Le Postillon publie un texte sur internet, entre deux numéros papier. Ce n’est pas le début d’une nouvelle mode, juste l’occasion d’apporter quelques informations supplémentaires à propos d’Éric Piolle et de Raise Partner.

    Notre dernier numéro, sorti le 26 mai 2014, révélait qu’Eric Piolle était un des co-fondateurs de Raise Partner, une société œuvrant dans la finance. Nous ajoutions qu’il en était encore aujourd’hui actionnaire très minoritaire (moins de 0,5%), et que sa femme y travaillait toujours. Six semaines plus tard, l’UMP de l’Isère a profité de cette information, en ajoutant que Raise Partner avait des clients dans des paradis fiscaux, pour attaquer le maire de Grenoble, qui s’était engagé pendant la campagne à « boycotter les banques qui pratiquent les paradis fiscaux ». Après plusieurs jours de polémique médiatique, on ne résiste pas à la tentation de se transformer en cabinet de conseil.

  • Quand on fabriquait des vélos à Grenoble

    C’était mieux avant, quand les vieux ils étaient jeunes. À l’époque, point de Minatec, de CEA, de « pôles de compétitivité », de fusions-acquisitions ou de métropolisation. À l’époque, Grenoble ne fabriquait pas de gadgets, puces pour téléphones portables, data centers, disjoncteurs 500 000 volts pour centrales nucléaires. À l’époque, Grenoble cultivait des noix (un produit sain), fabriquait des gants (un accessoire aussi utile qu’élégant) et mangeait du gratin dauphinois (un plat nourrissant). À cette époque bénie, lorsque de dynamiques entrepreneurs se lançaient, nul INPG, nulle Geneviève Fioraso ne dévoyait leurs nobles élans en vulgaires start-up de biotechnologies ou en usine de drones. C’est pourquoi, à l’époque, lorsqu’un Grenoblois nommé Biboud voulut créer son entreprise, il se lança dans la production la plus intelligente qui soit.

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