Actualités

  • La noix connectée – le meilleur du pire de l’innovation grenobloise

    On a fait un nouveau hors série ! Mais plutôt que de choisir l’option brochure (comme Mélancolie postale ou STMicro, gros dégâts des eaux) on a fait le choix cette fois-ci d’en faire un vrai bouquin qu’on autoédite à 1000 exemplaires. « La noix connectée – le meilleur du pire de l’innovation grenobloise » – sortira autour de mi-mars et proposera 115 pages pour dix balles. Il sera disponible dans un certain nombre de points de vente (librairies et tabac-presse) qu’on démarchera à partir de mi-mars. Ce sera aussi bien entendu possible de le commander par correspondance, contre douze euros frais de port compris, à envoyer en espèces ou en chèque à Le Postillon, 42 avenue Jean Jaurès 38600 Fontaine. En attendant voilà un bout de notre préface.

Derniers articles en ligne

  • Le blog augmenté sur papier de Geneviève F.

    4 décembre : C’est la gloire ! Aujourd’hui j’ai eu une médaille ! Claude Bartolone, président de l’Assemblée nationale et membre du même parti « socialiste » que moi, vient de me remettre en toute objectivité le « prix de la Performance publique de l’année »

  • Destot aime les patrons pour nous

    On se répète : le socialiste Michel Destot aime les patrons, au point d’aller régulièrement se bâfrer avec eux. Des tête-à-tête qu’il a démarré sur les chapeaux de roues en ce début d’année.

  • Logique

    Michel Destot est maire de Grenoble depuis presque 19 ans. Grenoble a connu quinze jours de pic de pollution en décembre 2013 pendant lesquels, selon la directrice d’Air Rhône-Alpes, « il fallait monter à 1500 mètres d’altitude pour respirer un bon air ».

  • Une grosse envie de skier

    Le 12 décembre 2013, des agents territoriaux et des sapeurs pompiers manifestent devant le Conseil général. Le rassemblement est tendu. À 15h, des pompiers décident de se diriger au pas de course à la mairie de Grenoble dont ils pour en occuper le hall.

  • Du CEA-Grenoble à la tête du renseignement français

    « L’affaire Snowden », du nom de l’ancien consultant de la NSA (agence de sécurité américaine) qui a révélé le flicage généralisé planétaire, permet d’en savoir un peu plus sur la place du « laboratoire grenoblois » dans cette tyrannie sécuritaire.

  • Surtout n’allez pas sur notre site internet !

    Pour tout vous dire, je suis un peu gêné. Le Postillon vient de mettre en ligne un site internet, qui archive tous les articles et brèves de nos anciens numéros. Avant on pouvait seulement trouver nos PDF sur internet, sur le site des Renseignements généreux. Maintenant, on a un vrai site à nous. Cela nous a pris beaucoup de temps. Deux amis sachant parler l’informatique ont passé des heures, bénévolement, à créer l’architecture du site, assurer sa fonctionnalité, régler une multitude de petits détails. Rien de passionnant dans ce travail, qui mérite plus que des remerciements. Ensuite, nous avons passé des heures à publier article par article (à vrai dire, moi j’ai presque rien fait). Un gros boulot chiant comme une campagne d’élections municipales. Et pour saluer ce dur labeur, je ne trouve rien de mieux à faire que de la contre-publicité pour ce site. Ce n’est même pas de l’ingratitude, c’est de la goujaterie. Laissez-moi vous expliquer.

  • « À Pôle emploi personne ne m’a redonné le sourire »

    Avez-vous déjà fait attention au nombre de personnes qui poirotent tristement à 8h25, si ce n’est plus tôt, devant les agences Pôle emploi de Grenoble et de la cuvette ? Elles sont des dizaines à attendre chaque jour que les portes s’ouvrent à 8h30 pile poil, pour une première inscription, régler un problème administratif, consulter des offres sur les bornes internet ou tout simplement faire une photocopie gratuitement. Le département de l’Isère compte presque 80 000 chômeurs, ils méritaient bien qu’on s’intéresse un peu à eux. Le Postillon a donc envoyé un de ses parasites au charbon, parmi ceux, nombreux, qui traînent dans les couloirs de la rédaction. Il est allé observer ce qui se passait à l’accueil de Pôle emploi et a fait le pied de grue devant trois agences pour recueillir les témoignages de ces pseudo-assistés qui espèrent encore trouver du travail en 2013.

  • Iznogood : mode d’emploi

    Vous avez entre les mains une double page qui servira peut-être aux historiens du futur. Quand ils chercheront à savoir à quoi ressemblait un politicien normal dans les années 2010 en France, ils pourront se référer à ce document. Il faut dire que dans plusieurs siècles, on aura beaucoup de mal à s’imaginer comment des personnages si insipides ont pu avoir autant d’importance dans la vie locale. Membre après membre, nous expliquons donc les caractéristiques principales de cette espèce. Pour rédiger ce mode d’emploi, nous avions l’embarras du choix dans la cuvette. Après avoir hésité à prendre les cas d’école des adjoints municipaux Olivier Noblecourt ou Laure Masson, nous avons finalement opté pour Jérôme Safar. Le premier fayot du maire de Grenoble Michel Destot vient de se faire adouber par son maître pour être le candidat du parti socialiste aux prochaines élections municipales.

  • « Ils ne virent pas les gens, ils les font démissionner »

    L’un de nos reporters, lassé de ne pouvoir satisfaire ses besoins les plus élémentaires comme s’acheter un écran plat, est parti à la recherche d’un boulot. Attiré par la vitesse, il s’est renseigné sur ce qu’on appelle « les métiers de la restauration rapide », qui souffrent malheureusement d’une mauvaise réputation. Mais en fouillant, il a appris que ces jobs « sont de vrais métiers : très majoritairement en CDI (91%), les emplois offrent d’importantes perspectives de promotion interne (70 %) du personnel d’encadrement ont commencé équipier), quand ils ne sont pas un ‘‘marchepied’’ pour l’intégration de jeunes à la recherche d’un premier emploi ou en difficulté ». Pas encore convaincu, notre reporter a voulu en avoir le cœur net. L’opportunité se présente alors qu’il attend sur son vélo à un feu rouge : un livreur chevauchant son scooter s’arrête à sa hauteur. Ni une ni deux, notre intrépide reporter engage la conversation avec le chevalier motorisé. On l’appellera Benoît, il a 22 ans et est étudiant. Il fait de la livraison à Grenoble depuis quatre ans et demi et a travaillé dans deux entreprises différentes.

  • Coup de Masson sur la « démocratie locale »

    En juin dernier, des élus de la ville de Grenoble inauguraient une exposition sur le quartier Saint-Bruno, qu’ils avaient commandée à des étudiants en urbanisme. Une sauterie en petit comité. Cela devait être la base du début d’un « processus de concertation » avec les habitants pour, à terme, « réhabiliter » le quartier. Comme la « démocratie locale » est l’un des piliers de la propagande de la municipalité grenobloise, il fallait bien organiser un jour ou l’autre un « forum » avec les habitants. Une réunion publique s’est donc tenue au mois de novembre, censée permettre la participation de tous. Quelques jours auparavant, l’Union de quartier diffusait dans son journal un document de travail confidentiel de la mairie. Suite à cette publication, certains habitants sont venus dénoncer la supercherie.