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  • La noix connectée – le meilleur du pire de l’innovation grenobloise

    On a fait un nouveau hors série ! Mais plutôt que de choisir l’option brochure (comme Mélancolie postale ou STMicro, gros dégâts des eaux) on a fait le choix cette fois-ci d’en faire un vrai bouquin qu’on autoédite à 1000 exemplaires. « La noix connectée – le meilleur du pire de l’innovation grenobloise » – sortira autour de mi-mars et proposera 115 pages pour dix balles. Il sera disponible dans un certain nombre de points de vente (librairies et tabac-presse) qu’on démarchera à partir de mi-mars. Ce sera aussi bien entendu possible de le commander par correspondance, contre douze euros frais de port compris, à envoyer en espèces ou en chèque à Le Postillon, 42 avenue Jean Jaurès 38600 Fontaine. En attendant voilà un bout de notre préface.

Derniers articles en ligne

  • « Dans la caserne, c’est le bordel organisé »

    Toi l’Isèrois, cela n’a pas pu t’échapper : les pompiers du département sont fichtrement en colère. Tu as découvert, badigeonnés sur les casernes et les véhicules des pompiers, d’étranges slogans : « J’ai bien mangé, j’ai bien bu, je suis un élu », « Enard dégage ! », « Têtes de mort du SDIS » ou encore « Dégagez les fumiers ». Avec un peu de chance, tu les as même aperçus manifester à Grenoble à proximité du Conseil général ou de la Préfecture alors que tu allais visiter le musée de la Résistance. Depuis la mi-décembre, les pompiers s’opposent à l’augmentation de leur temps de travail, que la direction veut leur imposer sous couvert de restriction budgétaire. Cependant leur lutte dépasse largement cette seule revendication qui a mis le feu aux poudres. C’est pas tous les jours qu’on entend parler d’« autogestion, de point de non-retour et de démission de la direction » dans les casernes des pompiers.

  • Métro et Conseil Général, même combat : le nivellement par le bas

    L’austérité est à la mode. Sur ce sujet, pas d’innovations pour la Métro (communauté d’agglomération) ou le Conseil général de l’Isère qui veulent tailler dans leurs dépenses de personnel. Le projet : faire travailler les salariés deux semaines de plus pour le même salaire et couper dans quelques avantages (jours du président, RTT). En décembre, des agents de ces deux structures se sont donc mobilisés pour dénoncer ces manœuvres, un début de lutte dont on peut tirer quelques enseignements.

  • Qui est Monsieur Fioraso ?

    Tout beau, tout vert. Le « Grenoble du futur » qui se construit se veut résolument moderne, loin du nucléaire et des vieilleries du passé. Durable. On sait que ce mot creux et consensuel est utilisé à toutes les sauces, et parfois de façon très stupide. La nouvelle fierté des élus locaux est de qualifier Grenoble de « ville durable », soit littéralement « ville qui dure ». Derrière cette grande ambition - quelle ville ne veut pas durer ? - un nouveau modèle urbanistique se dessine, pas si loin du meilleur des mondes.
    Pour ce premier épisode, nous partons à la découverte des deux personnages qui portent cette ambition à la mairie.

  • Du ciment sous les cimes (Épisode 3)

    On connaît le rôle pionnier de Grenoble dans l’électricité hydraulique, les sports d’hiver ou les nano-technologies. Mais la ville fut aussi le berceau d’un matériau qui a radicalement changé nos manières de construire, l’allure des villes et le paysage, d’un matériau qui nous entoure : le ciment. Si les bétonneurs devaient faire un pèlerinage, ce serait à Grenoble, où fut révélée la recette scientifique du ciment par Louis Vicat.
    Deux siècles plus tard, c’est toujours à la famille Vicat qu’appartient la seule cimenterie active de la cuvette, à Saint-Égrève. Dans ce troisième épisode, Le Postillon est allé voir comment on fabrique « l’or gris » dans l’une des immenses usines de ce groupe prospère.

  • Archéologie du fait divers

    Au début du XXIe siècle, les principaux médias s’intéressaient surtout à ce qu’on appelait des faits divers, en leur donnant une place démesurée. Un des exemples les plus frappants fut celui du coma d’un certain Michael Schumacher. Cet homme était une célébrité après s’être illustré dans un jeu dénommé « Formule 1 ». Le but était de conduire une luxueuse « voiture » (engin motorisé consommant énormément de « pétrole » - énergie disparue il y a maintenant deux siècles) et de devancer des concurrents en tournant sur une piste pendant plusieurs heures. Ce jeu produisait beaucoup de bruit et provoquait quelquefois des accidents graves.

  • Courrier des lecteurs et rectificatif

    « Je souhaite réagir à votre série de sujets relatifs à la page Facebook de la ville de Grenoble. Tout ce que vous avez mentionné est juste mais je souhaiterais souligner plusieurs choses. La campagne « 70 000 mercis » orchestrée par la ville de Grenoble [NDR : pour se vanter d’avoir 70 000 fans sur Facebook] en partenariat avec son partenaire Eolas à l’automne 2013 confine à l’indécence.

  • Hommage aux cabines téléphoniques

    Cet automne, le PDG d’Orange/France Télécom, Stéphane Richard est venu dans la cuvette pour parler de « 4G » et clamer que « l’agglomération grenobloise est une vitrine pour notre entreprise ». Le député-maire Destot a embrayé en assurant (...)

  • Quizz : 100 % Grenoble

    A) Qui a écrit à propos de notre journal : « Le Postillon est le Washington Post local » ?

    B) Qui a déclaré dans Le Daubé : « Toute ma vie a été ancrée à Grenoble. J’ai été opéré de l’appendicite là-bas, à la clinique Mutualiste, mes parents habitaient ici, rue d’Alembert... Et je peux continuer longtemps comme ça : mon premier vélo acheté chez Liberia, le bac à sable de Saint-Bruno, et ainsi de suite » ?

  • De l’argent il y en a, dans les poches de Saragaglia

    Pendant que les collectivités locales invoquent l’austérité et le manque d’argent pour faire travailler plus leurs salariés, d’autres continuent de s’en mettre, sans complexes, plein les poches.

  • Un Télébéton pour la tour Perret

    La ville de Grenoble a acté au mois de décembre 2013 la restauration de la Tour Perret dans le parc Paul Mistral. Coût prévisionnel : environ huit millions d’euros. Pour financer les travaux, la ville est prête à mettre de sa poche mais compte aussi frapper à la porte de l’État et des collectivités.