Actualités

  • Un nouveau hors-série : STMicro, gros dégâts des eaux

    Suite à quelques demandes, nous avons publié pour la manif « De l’eau, pas des puces » du 1er avril dernier un recueil de tous nos articles autour de STMicro & l’eau. Après un premier tirage épuisé, de nouveaux exemplaires, augmentés par quelques articles parus dans ce numéro, seront disponibles début juin. Ce livret de 36 pages est idéal pour faire réfléchir votre cousine salariée à STMicro ou votre voisin défendant mordicus l’industrie de la microélectronique... Disponible pour quatre euros frais de port compris en nous envoyant votre règlement (en liquide ou en chèque) à Le Postillon, 42 avenue Jean Jaurès, 38600 Fontaine. Réductions largement possibles, notamment pour des commandes groupées.

Derniers articles en ligne

  • Pourquoi Télégrenoble est-elle si gentille avec la mairie ?

    Quand un journaliste bosse, en dehors de ses heures de travail, pour une collectivité ou une entreprise, on appelle ça un « ménage ». Christophe Revil, l’animateur vedette de TéléGrenoble, est le spécialiste local de ce type de manigances.

  • Peut-on avoir un bon débat municipal en 140 signes ?

    La campagne municipale cuvée 2014 s’annonce particulièrement passionnante grâce à ce formidable réseau social dénommé Twitter. Le conseil municipal du 18 novembre a ainsi été animé par des réactions à des tweets envoyés par des élus pendant ce même conseil

  • Le blog augmenté sur papier de Geneviève F.

    3 octobre : « Aujourd’hui c’est la gloire. Au moment même où je rencontre le millionnaire Pierre Bergé au ministère, je fais la une de son journal Le Monde, parce que je viens de lancer un nouveau plan pour l’avenir de l’université française. Il s’agit du projet « France universités numériques », ou plutôt FUN, ça fait plus cool.

  • Travaille-t-on pour l’armée à Minatec ?

    Selon ses promoteurs, Minatec, le « premier centre européen pour les micro et nanotechnologies », ne produit que des applications utiles pour la santé, pour les énergies renouvelables, bref pour sauver le monde. Or, la majorité des entreprises présentes dans ce centre travaillent surtout à produire de la camelote électronique inutile, quand elles n’œuvrent pas directement au flicage et à la guerre. Depuis juin 2012, une société originaire de Vendée baptisée Tronico a rejoint Minatec entreprises, pour (...)

  • Le CEA applique-t-il le principe de précaution ?

    Le 22 novembre, le directeur du CEA-Grenoble Jean Therme inaugurait, en présence de la ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche Geneviève Fioraso, la Plateforme nanosécurité, censée travailler sur les risques autour des nanotechnologies.

  • Quelle horreur : « des fruits et légumes poussent en pleine terre » !

    Au printemps dernier la direction des universités de Grenoble a annoncé son intention de réaliser sur le campus une « esplanade conviviale à dominante verte ». Le problème, c’est que ce projet porte, comme par hasard, sur un terrain occupé par les « jardins d’utopie », devant la bibliothèques droit-lettres. Les « jardins d’utopie » existent depuis le mouvement d’occupation de la faculté qui avait sévi en 2006 à l’occasion des manifestations anti-CPE.

  • Pour la dissolution de la Métropole

    Voici venue l’ère des métropoles. Obéissant à la déraison économique et à la compétition libérale mondialisée, l’état a décidé une fois de plus de réorganiser son territoire en concentrant l’essentiel de ses moyens sur les grandes agglomérations urbaines. Quatorze « métropoles », nouveau statut administratif, sont créées à partir de 2015. Outre Paris, Lyon et Marseille, disposant d’un statut spécial, sont concernées les agglomérations de Toulouse, Lille, Bordeaux, Nantes, Strasbourg, Rennes, Rouen, Montpellier, Brest, Nice. Et donc Grenoble.
    Voici cinquante ans que l’on vante la « métropole » grenobloise. Déjà lors des Jeux Olympiques de 1968, Paris Match s’enflamme : «  La France découvre qu’elle a une métropole de l’an 2000. Grenoble, c’est Brasilia  ». Depuis, beaucoup de béton a coulé dans la cuvette, et les caciques locaux ressassent leur ambition de diriger « une métropole à échelle européenne ». Un objectif qui recueille un consensus politique quasi-général. Mais pour que les simples habitants retrouvent un peu de pouvoir, la seule solution est la dissolution de la métropole.

  • Marc Baietto, le métropophage

    La métropole moderne est dense et ravage tout sur son passage. Pour se développer, elle a besoin d’un leader à son image. De la même manière que les banlieues avalent la campagne, le métropophage grignote jour après jour le pouvoir des autres, à commencer par celui de ses administrés. Sous la lattitude grenobloise, le métropophage prend les traits de Marc Baietto. La description de ses traits principaux permet de se rendre compte du danger qu’il y a à laisser proliférer de telles espèces.

  • L’allumé du Pont-de-Claix

    À vrai dire, jusqu’à peu, on ne s’intéressait pas - mais alors pas du tout - à la municipalité de Pont-de-Claix, ni à son maire socialiste Christophe Ferrari. Aux détours de quelques compte-rendus du conseil de la Métro (communauté d’agglomération), dont il est vice-président en charge du budget, on avait bien remarqué que le jeune homme avait l’air d’avoir des dents rayant sérieusement le parquet. Mais cela ne nous avait pas donné particulièrement plus d’envies que ça, trop occupés que nous sommes avec les spécimens qui nous gouvernent au nord de l’agglomération. Et puis un jour, au printemps dernier, on a reçu une lettre anonyme : «  Bonjour, je suis habitant à Pont-de-Claix, et vous écris pour vous faire part d’une affaire qui serait certainement censurée par les ‘‘grands’’ médias de notre département, étant donné qu’elle touche de très près à l’entourage du maire (socialiste). Or, Christophe Ferrari ne cache pas ses ambitions pour la présidence de la Métro en 2014, ne se servant au passage de notre commune que comme d’un simple marche-pied pour sa carrière... Peu de chance donc que les ‘‘journalistes’’ ne se risquent à froisser un personnage de cette ampleur... » S’en suit la description de « l’affaire » en question avant de prévenir : « Je ne peux pas me mouiller davantage : (…) au vu des méthodes employées, dignes de l’ex-URSS, je ne veux pas prendre de risque. (...) Bon courage à vous ! Un habitant indigné  ».

  • « Les patrons, ils n’ont quand même pas tous les droits »

    Bien moins visibles que les facteurs, ils traînent dans les rues leur chariot chargé de publicités, poussent les portes des immeubles et glissent leurs prospectus dans les boîtes aux lettres. Invisibles si l’on n’y prend pas garde. Ils sont, en novlangue, des « distributeurs d’imprimés  ».
    Alpagué dans la rue, Fabien (pseudo) a accepté de nous parler de son taf. Son témoignage permet de réaliser que même si ces travailleurs précaires polluent nos boîtes aux lettres et parfois nos esprits, ils n’ont que rarement d’autres solutions pour croûter ou compléter leur maigre retraite. D’autant que les dépassements d’heures sont monnaie courante et non rémunérés. Un vrai boulot de merde.

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