Actualités

  • La noix connectée – le meilleur du pire de l’innovation grenobloise

    On a fait un nouveau hors série ! Mais plutôt que de choisir l’option brochure (comme Mélancolie postale ou STMicro, gros dégâts des eaux) on a fait le choix cette fois-ci d’en faire un vrai bouquin qu’on autoédite à 1000 exemplaires. « La noix connectée – le meilleur du pire de l’innovation grenobloise » – sortira autour de mi-mars et proposera 115 pages pour dix balles. Il sera disponible dans un certain nombre de points de vente (librairies et tabac-presse) qu’on démarchera à partir de mi-mars. Ce sera aussi bien entendu possible de le commander par correspondance, contre douze euros frais de port compris, à envoyer en espèces ou en chèque à Le Postillon, 42 avenue Jean Jaurès 38600 Fontaine. En attendant voilà un bout de notre préface.

Derniers articles en ligne

  • De Longevialle : l’alternative, le stade des alpes

    Cette campagne municipale grenobloise a été rythmée par une épreuve qui aurait toute sa place aux Jeux olympiques : les concours de langue de bois. Le principe : une structure invite les candidats à venir débattre autour de sa marotte.

  • À quand des classements intelligents ?

    À chaque jour son nouveau classement foireux. Un jour on apprend que Destot est classé « cinquième maire de France » par le magazine L’Express, suite à la décision obscure d’un jury composé de personnalités comprenant notamment des maires PS. Trois semaines plus tard, il pointe cette fois à la 34509ème place (sur 36 000) selon un classement non moins contestable du site linternaute.com.

  • Un rapport « médiateur de la complexité »

    Qu’il est beau mon projet ! Chaque campagne municipale rejoue le sketch du moi-mon-projet-il-est-mieux, alors que tous les candidats se rejoignent dans le manque de créativité. Dans cette guerre de communication, Jérôme Safar a frappé très fort.

  • Un manager ne fait pas le printemps

    Le Daubé (20/02/2014) annonce, sur pas moins d’une double-page, que « nous vivons le second hiver le plus doux depuis 1968 » en interrogeant quelques professionnels afin de connaître les incidences sur les stations, les agriculteurs, les oiseaux, le BTP.

  • Le blog augmenté sur papier de Geneviève F.

    5 février : Interrogée par Les Échos, je m’emballe : « Si on veut avoir davantage d’étudiants, si on veut avoir une vraie équipe France, c’est la culture qu’il faut changer et il faut commencer très tôt (…). Il faut enseigner la culture de l’entrepreneuriat dès la maternelle ». C’est d’ailleurs bien dommage qu’on n’ait pas mis en place cette révolution dans l’enseignement à l’occasion de la réforme des rythmes scolaires.

  • Quitte-nous ! Abandonne-nous !

    Histoire de faire durer le supplice jusqu’au bout, l’encore maire Destot s’est cru obligé de faire un grand discours pour son dernier conseil municipal. La totalité de ce laïus mériterait d’être démonté, mais nous nous contenterons de commenter les trois dernières phrases du cumulard chevrotant : « Je vis les dernières semaines de mon mandat. Jusqu’au bout, avec passion. Et émotion ».

  • Sondage exclusif Le Postillon : l’abstention largement en tête à Grenoble

    Le Postillon a commandé au fameux Institut Doigt-mouillé un sondage exclusif pour le premier tour des élections municipales à Grenoble. Réalisé sur un échantillon représentatif de personnes habitant Grenoble, selon la méthode des quotas, ce sondage nous permet de dessiner les grandes lignes des résultats à un peu moins de deux semaines du premier tour des élections.

  • Les patrons, véritables leaders de la métropole

    Les élus et les patrons main dans la main. Une conférence de presse commune, une entente parfaite, aucune contrepartie. Non, on ne vous parle pas de la situation nationale, mais de ce qui se passe à Grenoble.

  • Irradié puis radié

    Le 23 août 2013, un travailleur est irradié au cours d’une opération de tri de déchets radioactifs sur un site du CEA (Commissariat à l’énergie atomique) à Grenoble. Il travaillait au contact de béton censé être « très faiblement actif ». Dix jours plus tard, le CEA de Grenoble communique laconiquement : « Il a été constaté que l’un des opérateurs d’une entreprise de démantèlement a été potentiellement exposé à une dose de rayonnement inhabituelle. » Cet événement nucléaire est classé, par l’Autorité de sûreté du nucléaire (ASN), au niveau 2 sur une échelle de 7. Des « incidents » de ce type en France sont relativement rares, il y en a eu quatre en 2013. Depuis, plus aucune nouvelle. En janvier 2014, nous avons rencontré ce travailleur de 22 ans, que nous appellerons Anthony. Il nous a raconté les conditions de travail sur ce chantier et sa version des faits. Pas celle du CEA, ni celle de l’entreprise pour laquelle il travaillait : elle l’a viré un mois et demi après son irradiation et l’accuse même d’avoir introduit une « source irradiante » dans le CEA. Kafkaïen.

  • Une poubelle radioactive à la Bastille

    C’est une grotte, dans la montagne de la Bastille, juste au dessus de Grenoble. Au bord de la route, entre le musée Dauphinois et la résidence universitaire du Rabot. à l’intérieur sont entreposés des déchets radioactifs. Des mineraux, des bidons remplis de liquide, des sacs contenant différents objets contaminés. À certains endroits, on a mesuré une irradiation 3000 fois supérieure à celle que l’on trouve en temps « normal ».
    Logiquement, tout ceci devrait être confiné. Entreposé dans des bidons hermétiques, à l’intérieur de locaux adéquats, avec une signalétique claire indiquant la nature du danger. Ici, il n’y a rien. Tout a été déposé à la va-vite, sans prendre de précautions, en attendant que ces déchets soient, peut-être, évacués ailleurs. C’est donc une véritable poubelle radioactive, située à deux pas du centre-ville de Grenoble. Partons à la découverte de cette curiosité moderne.