Actualités

  • La noix connectée – le meilleur du pire de l’innovation grenobloise

    On a fait un nouveau hors série ! Mais plutôt que de choisir l’option brochure (comme Mélancolie postale ou STMicro, gros dégâts des eaux) on a fait le choix cette fois-ci d’en faire un vrai bouquin qu’on autoédite à 1000 exemplaires. « La noix connectée – le meilleur du pire de l’innovation grenobloise » – sortira autour de mi-mars et proposera 115 pages pour dix balles. Il sera disponible dans un certain nombre de points de vente (librairies et tabac-presse) qu’on démarchera à partir de mi-mars. Ce sera aussi bien entendu possible de le commander par correspondance, contre douze euros frais de port compris, à envoyer en espèces ou en chèque à Le Postillon, 42 avenue Jean Jaurès 38600 Fontaine. En attendant voilà un bout de notre préface.

Derniers articles en ligne

  • Peut-on avoir un bon débat municipal en 140 signes ?

    La campagne municipale cuvée 2014 s’annonce particulièrement passionnante grâce à ce formidable réseau social dénommé Twitter. Le conseil municipal du 18 novembre a ainsi été animé par des réactions à des tweets envoyés par des élus pendant ce même conseil

  • Le blog augmenté sur papier de Geneviève F.

    3 octobre : « Aujourd’hui c’est la gloire. Au moment même où je rencontre le millionnaire Pierre Bergé au ministère, je fais la une de son journal Le Monde, parce que je viens de lancer un nouveau plan pour l’avenir de l’université française. Il s’agit du projet « France universités numériques », ou plutôt FUN, ça fait plus cool.

  • Travaille-t-on pour l’armée à Minatec ?

    Selon ses promoteurs, Minatec, le « premier centre européen pour les micro et nanotechnologies », ne produit que des applications utiles pour la santé, pour les énergies renouvelables, bref pour sauver le monde. Or, la majorité des entreprises présentes dans ce centre travaillent surtout à produire de la camelote électronique inutile, quand elles n’œuvrent pas directement au flicage et à la guerre. Depuis juin 2012, une société originaire de Vendée baptisée Tronico a rejoint Minatec (…)

  • Le CEA applique-t-il le principe de précaution ?

    Le 22 novembre, le directeur du CEA-Grenoble Jean Therme inaugurait, en présence de la ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche Geneviève Fioraso, la Plateforme nanosécurité, censée travailler sur les risques autour des nanotechnologies.

  • Quelle horreur : « des fruits et légumes poussent en pleine terre » !

    Au printemps dernier la direction des universités de Grenoble a annoncé son intention de réaliser sur le campus une « esplanade conviviale à dominante verte ». Le problème, c’est que ce projet porte, comme par hasard, sur un terrain occupé par les « jardins d’utopie », devant la bibliothèques droit-lettres. Les « jardins d’utopie » existent depuis le mouvement d’occupation de la faculté qui avait sévi en 2006 à l’occasion des manifestations anti-CPE.

  • Pour la dissolution de la Métropole

    Voici venue l’ère des métropoles. Obéissant à la déraison économique et à la compétition libérale mondialisée, l’état a décidé une fois de plus de réorganiser son territoire en concentrant l’essentiel de ses moyens sur les grandes agglomérations urbaines. Quatorze « métropoles », nouveau statut administratif, sont créées à partir de 2015. Outre Paris, Lyon et Marseille, disposant d’un statut spécial, sont concernées les agglomérations de Toulouse, Lille, Bordeaux, Nantes, Strasbourg, Rennes, Rouen, Montpellier, Brest, Nice. Et donc Grenoble.
    Voici cinquante ans que l’on vante la « métropole » grenobloise. Déjà lors des Jeux Olympiques de 1968, Paris Match s’enflamme : «  La France découvre qu’elle a une métropole de l’an 2000. Grenoble, c’est Brasilia  ». Depuis, beaucoup de béton a coulé dans la cuvette, et les caciques locaux ressassent leur ambition de diriger « une métropole à échelle européenne ». Un objectif qui recueille un consensus politique quasi-général. Mais pour que les simples habitants retrouvent un peu de pouvoir, la seule solution est la dissolution de la métropole.

  • Marc Baietto, le métropophage

    La métropole moderne est dense et ravage tout sur son passage. Pour se développer, elle a besoin d’un leader à son image. De la même manière que les banlieues avalent la campagne, le métropophage grignote jour après jour le pouvoir des autres, à commencer par celui de ses administrés. Sous la lattitude grenobloise, le métropophage prend les traits de Marc Baietto. La description de ses traits principaux permet de se rendre compte du danger qu’il y a à laisser proliférer de telles espèces.

  • L’allumé du Pont-de-Claix

    À vrai dire, jusqu’à peu, on ne s’intéressait pas - mais alors pas du tout - à la municipalité de Pont-de-Claix, ni à son maire socialiste Christophe Ferrari. Aux détours de quelques compte-rendus du conseil de la Métro (communauté d’agglomération), dont il est vice-président en charge du budget, on avait bien remarqué que le jeune homme avait l’air d’avoir des dents rayant sérieusement le parquet. Mais cela ne nous avait pas donné particulièrement plus d’envies que ça, trop occupés que nous sommes avec les spécimens qui nous gouvernent au nord de l’agglomération. Et puis un jour, au printemps dernier, on a reçu une lettre anonyme : «  Bonjour, je suis habitant à Pont-de-Claix, et vous écris pour vous faire part d’une affaire qui serait certainement censurée par les ‘‘grands’’ médias de notre département, étant donné qu’elle touche de très près à l’entourage du maire (socialiste). Or, Christophe Ferrari ne cache pas ses ambitions pour la présidence de la Métro en 2014, ne se servant au passage de notre commune que comme d’un simple marche-pied pour sa carrière... Peu de chance donc que les ‘‘journalistes’’ ne se risquent à froisser un personnage de cette ampleur... » S’en suit la description de « l’affaire » en question avant de prévenir : « Je ne peux pas me mouiller davantage : (…) au vu des méthodes employées, dignes de l’ex-URSS, je ne veux pas prendre de risque. (...) Bon courage à vous ! Un habitant indigné  ».

  • « Les patrons, ils n’ont quand même pas tous les droits »

    Bien moins visibles que les facteurs, ils traînent dans les rues leur chariot chargé de publicités, poussent les portes des immeubles et glissent leurs prospectus dans les boîtes aux lettres. Invisibles si l’on n’y prend pas garde. Ils sont, en novlangue, des « distributeurs d’imprimés  ».
    Alpagué dans la rue, Fabien (pseudo) a accepté de nous parler de son taf. Son témoignage permet de réaliser que même si ces travailleurs précaires polluent nos boîtes aux lettres et parfois nos esprits, ils n’ont que rarement d’autres solutions pour croûter ou compléter leur maigre retraite. D’autant que les dépassements d’heures sont monnaie courante et non rémunérés. Un vrai boulot de merde.

  • Du ciment sous les cimes / épisode 1

    On connaît le rôle pionnier de Grenoble dans l’électricité hydraulique, les sports d’hiver ou les nano-technologies. Mais la ville fut aussi le berceau d’un matériau qui a radicalement changé nos manières de construire, l’allure des villes et le paysage : le ciment. Si les bétonneurs devaient faire un pèlerinage, ce serait à Grenoble. C’est ici en effet que fut révélée la recette scientifique du ciment, et que furent bâtis à la fois le premier ouvrage au monde en béton coulé, et la première tour en béton armé. Et même si cette industrie énergivore et poussiéreuse se fait aujourd’hui discrète, elle est encore présente autour de la cuvette.
    Ce feuilleton va vous raconter l’univers du béton grenoblois, l’histoire des premières galeries de 1850 aux usines géantes actuelles, en passant par la tour Perret et les télébennes qui survolent le Drac quotidiennement.
    Dans ce premier épisode, Le Postillon vous emmène deux cents ans en arrière, pour vous narrer comment Grenoble est devenue en quelques dizaines d’années la capitale de « l’or gris ».