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  • La noix connectée – le meilleur du pire de l’innovation grenobloise

    On a fait un nouveau hors série ! Mais plutôt que de choisir l’option brochure (comme Mélancolie postale ou STMicro, gros dégâts des eaux) on a fait le choix cette fois-ci d’en faire un vrai bouquin qu’on autoédite à 1000 exemplaires. « La noix connectée – le meilleur du pire de l’innovation grenobloise » – sortira autour de mi-mars et proposera 115 pages pour dix balles. Il sera disponible dans un certain nombre de points de vente (librairies et tabac-presse) qu’on démarchera à partir de mi-mars. Ce sera aussi bien entendu possible de le commander par correspondance, contre douze euros frais de port compris, à envoyer en espèces ou en chèque à Le Postillon, 42 avenue Jean Jaurès 38600 Fontaine. En attendant voilà un bout de notre préface.

Derniers articles en ligne

  • Carignon bégaie

    « La ville devient impossible : chaque jour, ce sont des sacs qui sont arrachés aux ménagères, chaque soir ce sont des cambriolages et chaque nuit, des bagarres agitent la ville. À cela, il faut ajouter les vols de voitures, de bicyclettes, les déprédations d’immeubles, des larcins de tous ordres qui rendent bien souvent la ville invivable... » . Serait-ce le contenu d’un tract pour les élections municipales 2014 ?

  • Non, non, rien n’a changé

    Bien avant le développement d’internet et des portables, Le Daubé préfigurait le contrôle social. C’est pas nous qui le racontons mais une brève publiée dans le défunt journal Ville ouverte en novembre 1977 : « Des mouchards au Dauphiné libéré. Les clavistes d’AIGLES (groupe Dauphiné-Progrès) ont repéré des mouchards sur chacun de leurs claviers à écran. (...)

  • « Nique sa mère la réinsertion ! »

    Comme toutes les prisons françaises, la prison de Varces a, entre autres, pour mission de permettre la réinsertion dans la société des personnes incarcérées. Lors du conseil d’évaluation de la Maison d’arrêt de Varces,

  • Pourquoi Télégrenoble est-elle si gentille avec la mairie ?

    Quand un journaliste bosse, en dehors de ses heures de travail, pour une collectivité ou une entreprise, on appelle ça un « ménage ». Christophe Revil, l’animateur vedette de TéléGrenoble, est le spécialiste local de ce type de manigances.

  • Peut-on avoir un bon débat municipal en 140 signes ?

    La campagne municipale cuvée 2014 s’annonce particulièrement passionnante grâce à ce formidable réseau social dénommé Twitter. Le conseil municipal du 18 novembre a ainsi été animé par des réactions à des tweets envoyés par des élus pendant ce même conseil

  • Le blog augmenté sur papier de Geneviève F.

    3 octobre : « Aujourd’hui c’est la gloire. Au moment même où je rencontre le millionnaire Pierre Bergé au ministère, je fais la une de son journal Le Monde, parce que je viens de lancer un nouveau plan pour l’avenir de l’université française. Il s’agit du projet « France universités numériques », ou plutôt FUN, ça fait plus cool.

  • Travaille-t-on pour l’armée à Minatec ?

    Selon ses promoteurs, Minatec, le « premier centre européen pour les micro et nanotechnologies », ne produit que des applications utiles pour la santé, pour les énergies renouvelables, bref pour sauver le monde. Or, la majorité des entreprises présentes dans ce centre travaillent surtout à produire de la camelote électronique inutile, quand elles n’œuvrent pas directement au flicage et à la guerre. Depuis juin 2012, une société originaire de Vendée baptisée Tronico a rejoint Minatec (…)

  • Le CEA applique-t-il le principe de précaution ?

    Le 22 novembre, le directeur du CEA-Grenoble Jean Therme inaugurait, en présence de la ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche Geneviève Fioraso, la Plateforme nanosécurité, censée travailler sur les risques autour des nanotechnologies.

  • Quelle horreur : « des fruits et légumes poussent en pleine terre » !

    Au printemps dernier la direction des universités de Grenoble a annoncé son intention de réaliser sur le campus une « esplanade conviviale à dominante verte ». Le problème, c’est que ce projet porte, comme par hasard, sur un terrain occupé par les « jardins d’utopie », devant la bibliothèques droit-lettres. Les « jardins d’utopie » existent depuis le mouvement d’occupation de la faculté qui avait sévi en 2006 à l’occasion des manifestations anti-CPE.

  • Pour la dissolution de la Métropole

    Voici venue l’ère des métropoles. Obéissant à la déraison économique et à la compétition libérale mondialisée, l’état a décidé une fois de plus de réorganiser son territoire en concentrant l’essentiel de ses moyens sur les grandes agglomérations urbaines. Quatorze « métropoles », nouveau statut administratif, sont créées à partir de 2015. Outre Paris, Lyon et Marseille, disposant d’un statut spécial, sont concernées les agglomérations de Toulouse, Lille, Bordeaux, Nantes, Strasbourg, Rennes, Rouen, Montpellier, Brest, Nice. Et donc Grenoble.
    Voici cinquante ans que l’on vante la « métropole » grenobloise. Déjà lors des Jeux Olympiques de 1968, Paris Match s’enflamme : «  La France découvre qu’elle a une métropole de l’an 2000. Grenoble, c’est Brasilia  ». Depuis, beaucoup de béton a coulé dans la cuvette, et les caciques locaux ressassent leur ambition de diriger « une métropole à échelle européenne ». Un objectif qui recueille un consensus politique quasi-général. Mais pour que les simples habitants retrouvent un peu de pouvoir, la seule solution est la dissolution de la métropole.