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  • La noix connectée – le meilleur du pire de l’innovation grenobloise

    On a fait un nouveau hors série ! Mais plutôt que de choisir l’option brochure (comme Mélancolie postale ou STMicro, gros dégâts des eaux) on a fait le choix cette fois-ci d’en faire un vrai bouquin qu’on autoédite à 1000 exemplaires. « La noix connectée – le meilleur du pire de l’innovation grenobloise » – sortira autour de mi-mars et proposera 115 pages pour dix balles. Il sera disponible dans un certain nombre de points de vente (librairies et tabac-presse) qu’on démarchera à partir de mi-mars. Ce sera aussi bien entendu possible de le commander par correspondance, contre douze euros frais de port compris, à envoyer en espèces ou en chèque à Le Postillon, 42 avenue Jean Jaurès 38600 Fontaine. En attendant voilà un bout de notre préface.

Derniers articles en ligne

  • « À Pôle emploi personne ne m’a redonné le sourire »

    Avez-vous déjà fait attention au nombre de personnes qui poirotent tristement à 8h25, si ce n’est plus tôt, devant les agences Pôle emploi de Grenoble et de la cuvette ? Elles sont des dizaines à attendre chaque jour que les portes s’ouvrent à 8h30 pile poil, pour une première inscription, régler un problème administratif, consulter des offres sur les bornes internet ou tout simplement faire une photocopie gratuitement. Le département de l’Isère compte presque 80 000 chômeurs, ils méritaient bien qu’on s’intéresse un peu à eux. Le Postillon a donc envoyé un de ses parasites au charbon, parmi ceux, nombreux, qui traînent dans les couloirs de la rédaction. Il est allé observer ce qui se passait à l’accueil de Pôle emploi et a fait le pied de grue devant trois agences pour recueillir les témoignages de ces pseudo-assistés qui espèrent encore trouver du travail en 2013.

  • Iznogood : mode d’emploi

    Vous avez entre les mains une double page qui servira peut-être aux historiens du futur. Quand ils chercheront à savoir à quoi ressemblait un politicien normal dans les années 2010 en France, ils pourront se référer à ce document. Il faut dire que dans plusieurs siècles, on aura beaucoup de mal à s’imaginer comment des personnages si insipides ont pu avoir autant d’importance dans la vie locale. Membre après membre, nous expliquons donc les caractéristiques principales de cette espèce. Pour rédiger ce mode d’emploi, nous avions l’embarras du choix dans la cuvette. Après avoir hésité à prendre les cas d’école des adjoints municipaux Olivier Noblecourt ou Laure Masson, nous avons finalement opté pour Jérôme Safar. Le premier fayot du maire de Grenoble Michel Destot vient de se faire adouber par son maître pour être le candidat du parti socialiste aux prochaines élections municipales.

  • « Ils ne virent pas les gens, ils les font démissionner »

    L’un de nos reporters, lassé de ne pouvoir satisfaire ses besoins les plus élémentaires comme s’acheter un écran plat, est parti à la recherche d’un boulot. Attiré par la vitesse, il s’est renseigné sur ce qu’on appelle « les métiers de la restauration rapide », qui souffrent malheureusement d’une mauvaise réputation. Mais en fouillant, il a appris que ces jobs « sont de vrais métiers : très majoritairement en CDI (91%), les emplois offrent d’importantes perspectives de promotion interne (70 %) du personnel d’encadrement ont commencé équipier), quand ils ne sont pas un ‘‘marchepied’’ pour l’intégration de jeunes à la recherche d’un premier emploi ou en difficulté ». Pas encore convaincu, notre reporter a voulu en avoir le cœur net. L’opportunité se présente alors qu’il attend sur son vélo à un feu rouge : un livreur chevauchant son scooter s’arrête à sa hauteur. Ni une ni deux, notre intrépide reporter engage la conversation avec le chevalier motorisé. On l’appellera Benoît, il a 22 ans et est étudiant. Il fait de la livraison à Grenoble depuis quatre ans et demi et a travaillé dans deux entreprises différentes.

  • Coup de Masson sur la « démocratie locale »

    En juin dernier, des élus de la ville de Grenoble inauguraient une exposition sur le quartier Saint-Bruno, qu’ils avaient commandée à des étudiants en urbanisme. Une sauterie en petit comité. Cela devait être la base du début d’un « processus de concertation » avec les habitants pour, à terme, « réhabiliter » le quartier. Comme la « démocratie locale » est l’un des piliers de la propagande de la municipalité grenobloise, il fallait bien organiser un jour ou l’autre un « forum » avec les habitants. Une réunion publique s’est donc tenue au mois de novembre, censée permettre la participation de tous. Quelques jours auparavant, l’Union de quartier diffusait dans son journal un document de travail confidentiel de la mairie. Suite à cette publication, certains habitants sont venus dénoncer la supercherie.

  • Ici, bientôt le « parc Flaubert »

    Des centaines d’étrangers, qu’ils soient demandeurs d’asile, réfugiés politiques, avec ou sans papiers vivent à Grenoble et dans la cuvette sans logement pérenne et dans des conditions sanitaires déplorables. Ils occupent des bâtiments inutilisés et des terrains laissés à l’abandon d’où ils se font régulièrement expulser (un terrain de Saint-Martin-le-Vinoux, un hangar en face de la MC2, un immeuble rue des Alpes à Fontaine...) alors que d’autres ont une épée de Damoclès au dessus de la tête (un immeuble du Village olympique, un maison rue Eugène Boussant...). Des personnes vivent carrément sous tente ou dans des abris précaires. C’est le cas sur un terrain vague situé à quelques centaines de mètres de la flamboyante Maison de la culture, qui sera bientôt remplacé par le « parc Flaubert ». La réalisation de ce parc s’inscrit dans le projet de la ZAC Flaubert, « un éco-quartier pour construire l’utile et l’agréable » selon la mairie. Nul doute que les dizaines de personnes qui vivent aujourd’hui là-bas ne seront pas concernées par « l’utile et l’agréable » et se feront prochainement expulser.

  • La Métro bétonne sa concertation

    On en a déjà parlé dans Le Postillon (notamment dans les n°16, 21 et 22) : la Métro veut construire un téléphérique entre Fontaine et le plateau du Vercors. Devant l’opposition grandissante des habitants du Vercors, la communauté d’agglomération vient d’organiser six réunions de « concertation » pour faire avaler la pilule, à Grenoble, Fontaine, Lans-en-Vercors, Saint-Nizier, Villard-de-Lans et Autrans. Un opposant au téléphérique nous raconte.

  • Du ciment sous les cimes / épisode 2

    On connaît le rôle pionnier de Grenoble dans l’électricité hydraulique, les sports d’hiver ou les nano-technologies. Mais la ville fut aussi le berceau d’un matériau qui a radicalement changé nos manières de construire, l’allure des villes et le paysage, d’un matériau qui nous entoure : le ciment.
    Si les bétonneurs devaient faire un pèlerinage, ce serait à Grenoble. C’est ici en effet que fut révélée la recette scientifique du ciment. Et même si cette industrie énergivore et poussiéreuse se fait aujourd’hui discrète, elle est encore présente autour de la cuvette. Dans le deuxième épisode de ce feuilleton, Le Postillon vous emmène dans les années 1920, pour vous raconter comment la première tour en béton armé d’Europe a participé à l’une des premières opérations de com’ de la ville de Grenoble, et contribué à rendre populaire ce nouveau matériau.

  • Pour la dissolution de la métropole (suite)

    En complément du dossier du dernier numéro qui militait pour la dissolution de la métropole à travers trois articles d’analyse, Le Postillon a décidé d’aller voir sur les territoires environnant l’agglomération ce que provoque la furie métropolitaine. Cette première excursion nous emmène dans les vertes montagnes de la Chartreuse : la partie sud de ce massif, les communes du Sappey-en-Chartreuse, Quaix-en-Chartreuse, Sarcenas, Proveysieux et Mont-Saint-Martin, va en effet être rattachée à La Métro au premier janvier prochain. Pour cerner les enjeux de ce bouleversement administratif, qui va faire cohabiter les intérêts d’un Parc naturel régional et ceux d’une métropole voulant prendre part à la compétition mondiale, on a discuté avec deux membres de l’association CREA (Collectif de réflexion sur l’évolution de l’architecture en Chartreuse), habitants de la Chartreuse et impliqués dans les activités économiques du massif.

  • La BD vélo de Nardo

    Le saviez-vous ? Le Postillon est le seul journal au MONDE in-té-gra-le-ment (ou presque) livré à bicyclette.

  • Rectificatif important

    Suite à la diffusion de notre dernier numéro, qui comportait un portrait de « Marc Baïetto, le métropophage », nous n’avons eu aucun retour du président de La Métro. Et puis, le 6 novembre à Fontaine, à l’entrée d’un débat sur la liaison par câble Grenoble-Vercors, Baïetto s’est fait déposer par son chauffeur juste devant un vendeur à la criée de Postillon.