Actualités

  • La noix connectée – le meilleur du pire de l’innovation grenobloise

    On a fait un nouveau hors série ! Mais plutôt que de choisir l’option brochure (comme Mélancolie postale ou STMicro, gros dégâts des eaux) on a fait le choix cette fois-ci d’en faire un vrai bouquin qu’on autoédite à 1000 exemplaires. « La noix connectée – le meilleur du pire de l’innovation grenobloise » – sortira autour de mi-mars et proposera 115 pages pour dix balles. Il sera disponible dans un certain nombre de points de vente (librairies et tabac-presse) qu’on démarchera à partir de mi-mars. Ce sera aussi bien entendu possible de le commander par correspondance, contre douze euros frais de port compris, à envoyer en espèces ou en chèque à Le Postillon, 42 avenue Jean Jaurès 38600 Fontaine. En attendant voilà un bout de notre préface.

Derniers articles en ligne

  • Sondage exclusif Le Postillon : l’abstention largement en tête à Grenoble

    Le Postillon a commandé au fameux Institut Doigt-mouillé un sondage exclusif pour le premier tour des élections municipales à Grenoble. Réalisé sur un échantillon représentatif de personnes habitant Grenoble, selon la méthode des quotas, ce sondage nous permet de dessiner les grandes lignes des résultats à un peu moins de deux semaines du premier tour des élections.

  • Les patrons, véritables leaders de la métropole

    Les élus et les patrons main dans la main. Une conférence de presse commune, une entente parfaite, aucune contrepartie. Non, on ne vous parle pas de la situation nationale, mais de ce qui se passe à Grenoble.

  • Irradié puis radié

    Le 23 août 2013, un travailleur est irradié au cours d’une opération de tri de déchets radioactifs sur un site du CEA (Commissariat à l’énergie atomique) à Grenoble. Il travaillait au contact de béton censé être « très faiblement actif ». Dix jours plus tard, le CEA de Grenoble communique laconiquement : « Il a été constaté que l’un des opérateurs d’une entreprise de démantèlement a été potentiellement exposé à une dose de rayonnement inhabituelle. » Cet événement nucléaire est classé, par l’Autorité de sûreté du nucléaire (ASN), au niveau 2 sur une échelle de 7. Des « incidents » de ce type en France sont relativement rares, il y en a eu quatre en 2013. Depuis, plus aucune nouvelle. En janvier 2014, nous avons rencontré ce travailleur de 22 ans, que nous appellerons Anthony. Il nous a raconté les conditions de travail sur ce chantier et sa version des faits. Pas celle du CEA, ni celle de l’entreprise pour laquelle il travaillait : elle l’a viré un mois et demi après son irradiation et l’accuse même d’avoir introduit une « source irradiante » dans le CEA. Kafkaïen.

  • Une poubelle radioactive à la Bastille

    C’est une grotte, dans la montagne de la Bastille, juste au dessus de Grenoble. Au bord de la route, entre le musée Dauphinois et la résidence universitaire du Rabot. à l’intérieur sont entreposés des déchets radioactifs. Des mineraux, des bidons remplis de liquide, des sacs contenant différents objets contaminés. À certains endroits, on a mesuré une irradiation 3000 fois supérieure à celle que l’on trouve en temps « normal ».
    Logiquement, tout ceci devrait être confiné. Entreposé dans des bidons hermétiques, à l’intérieur de locaux adéquats, avec une signalétique claire indiquant la nature du danger. Ici, il n’y a rien. Tout a été déposé à la va-vite, sans prendre de précautions, en attendant que ces déchets soient, peut-être, évacués ailleurs. C’est donc une véritable poubelle radioactive, située à deux pas du centre-ville de Grenoble. Partons à la découverte de cette curiosité moderne.

  • « Dans la caserne, c’est le bordel organisé »

    Toi l’Isèrois, cela n’a pas pu t’échapper : les pompiers du département sont fichtrement en colère. Tu as découvert, badigeonnés sur les casernes et les véhicules des pompiers, d’étranges slogans : « J’ai bien mangé, j’ai bien bu, je suis un élu », « Enard dégage ! », « Têtes de mort du SDIS » ou encore « Dégagez les fumiers ». Avec un peu de chance, tu les as même aperçus manifester à Grenoble à proximité du Conseil général ou de la Préfecture alors que tu allais visiter le musée de la Résistance. Depuis la mi-décembre, les pompiers s’opposent à l’augmentation de leur temps de travail, que la direction veut leur imposer sous couvert de restriction budgétaire. Cependant leur lutte dépasse largement cette seule revendication qui a mis le feu aux poudres. C’est pas tous les jours qu’on entend parler d’« autogestion, de point de non-retour et de démission de la direction » dans les casernes des pompiers.

  • Métro et Conseil Général, même combat : le nivellement par le bas

    L’austérité est à la mode. Sur ce sujet, pas d’innovations pour la Métro (communauté d’agglomération) ou le Conseil général de l’Isère qui veulent tailler dans leurs dépenses de personnel. Le projet : faire travailler les salariés deux semaines de plus pour le même salaire et couper dans quelques avantages (jours du président, RTT). En décembre, des agents de ces deux structures se sont donc mobilisés pour dénoncer ces manœuvres, un début de lutte dont on peut tirer quelques enseignements.

  • Qui est Monsieur Fioraso ?

    Tout beau, tout vert. Le « Grenoble du futur » qui se construit se veut résolument moderne, loin du nucléaire et des vieilleries du passé. Durable. On sait que ce mot creux et consensuel est utilisé à toutes les sauces, et parfois de façon très stupide. La nouvelle fierté des élus locaux est de qualifier Grenoble de « ville durable », soit littéralement « ville qui dure ». Derrière cette grande ambition - quelle ville ne veut pas durer ? - un nouveau modèle urbanistique se dessine, pas si loin du meilleur des mondes.
    Pour ce premier épisode, nous partons à la découverte des deux personnages qui portent cette ambition à la mairie.

  • Du ciment sous les cimes (Épisode 3)

    On connaît le rôle pionnier de Grenoble dans l’électricité hydraulique, les sports d’hiver ou les nano-technologies. Mais la ville fut aussi le berceau d’un matériau qui a radicalement changé nos manières de construire, l’allure des villes et le paysage, d’un matériau qui nous entoure : le ciment. Si les bétonneurs devaient faire un pèlerinage, ce serait à Grenoble, où fut révélée la recette scientifique du ciment par Louis Vicat.
    Deux siècles plus tard, c’est toujours à la famille Vicat qu’appartient la seule cimenterie active de la cuvette, à Saint-Égrève. Dans ce troisième épisode, Le Postillon est allé voir comment on fabrique « l’or gris » dans l’une des immenses usines de ce groupe prospère.

  • Archéologie du fait divers

    Au début du XXIe siècle, les principaux médias s’intéressaient surtout à ce qu’on appelait des faits divers, en leur donnant une place démesurée. Un des exemples les plus frappants fut celui du coma d’un certain Michael Schumacher. Cet homme était une célébrité après s’être illustré dans un jeu dénommé « Formule 1 ». Le but était de conduire une luxueuse « voiture » (engin motorisé consommant énormément de « pétrole » - énergie disparue il y a maintenant deux siècles) et de devancer des concurrents en tournant sur une piste pendant plusieurs heures. Ce jeu produisait beaucoup de bruit et provoquait quelquefois des accidents graves.

  • Courrier des lecteurs et rectificatif

    « Je souhaite réagir à votre série de sujets relatifs à la page Facebook de la ville de Grenoble. Tout ce que vous avez mentionné est juste mais je souhaiterais souligner plusieurs choses. La campagne « 70 000 mercis » orchestrée par la ville de Grenoble [NDR : pour se vanter d’avoir 70 000 fans sur Facebook] en partenariat avec son partenaire Eolas à l’automne 2013 confine à l’indécence.